• Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 35)

    Jacques Kass est aussi un franc-maçon de pacotille. Pourquoi « de pacotille » ? Parce qu’il est accoutumé à considérer le facteur intellectuel comme plus noble et plus respectable que la pratique. Il a en son pouvoir mental une confiance exagérée. Il s’imagine que parce qu’il a compris intellectuellement une proposition, ou bien parce qu’il a déclaré lui donner son adhésion, il l’a en fait réalisée dans sa vie. Ainsi il s’imagine que dire : « Tous les hommes sont frères », est une preuve qu’il est parvenu en fait à un certain niveau individuel de réalisation spirituelle et morale. En déclarant : « Je suis bon, vertueux et honnête », etc., il s’imagine en toute bonne foi, avoir atteint un niveau de développement supérieur au commun des mortels. Et même après avoir accédé au trente troisième degré du rite écossais ancien et accepté, il s’imagine avoir atteint le nec plus ultra de la franc-maçonnerie et être le meilleur des francs-maçons. En somme, il commet l’erreur de ne pas apprécier l’abîmer qui sépare les paroles et la réalité intérieure. Celui qui en reste aux formules verbales et s’imagine arrivé au niveau qu’elles expriment se condamne à une extrême stérilité.

     

     

     

    Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 35)

     

    Le Département du Pas-de-Calais :

    Années 2010-2013

    Là aussi, on assiste à un schéma classique d’un département présidé par un édile socialiste depuis la seconde guerre mondiale, le président de 2004 à 2014 étant Dominique Dupilet, affectueusement surnommé par le personnel « Dodu », ce qui est un signe du manque de carrure du bonhomme. Avec, en plus, lors des dernières élections départementales, l’entrée de 12 militants du Front National au sein de cette assemblée départementale. Le peu d’actions et de réactivité des élus, de droite, comme de gauche, depuis plus de trente années, expliquent que ce département soit devenu une terre de mission pour le fascisme, ayant envoyé pas moins de quatre députés à l’assemblée nationale en 2017, dont un militant du Parti « Communiste » Français.

    Dans le Pas – de – Calais, c’est une honte de voir un député Front National, membre de la classe ouvrière, militant de longue durée au Parti « Communiste » Français. Cela montre la responsabilité considérable de ce parti, qui n’a pas donné une éducation communiste à ses membres, mais une idéologie compatible avec le national-socialisme. C’était déjà le cas avant la seconde guerre mondiale, avec des individus renégats comme Jacques Doriot et les membres du Parti populaire français.

    Quant à la franc-maçonnerie du Nord et du Pas-de-Calais, elle fait preuve dans les réunions tant des loges bleues que des hauts grades de nombreux préjugés contre l’Islam.

     

    Le Département de la XXX : l’AMAMAPAPA :

    Voici un exemple d’une association, de droit privé, bénéficiant de subventions publiques, et s’occupant de l’aide à domicile pour les personnes âgées d’un département du Grand Est. C’est un cas de figure que l’on trouve un peu partout en France.

    Son président est un vieux politicard, qui a roulé sa bosse au RPR, puis à l’UMP. Cumulard, il occupe des postes d’élu depuis plus de quarante années, que ce soit député, conseiller régional, conseiller départemental, conseiller municipal. Appelons-le le « bon docteur Jaques Kass ». Quand la réglementation relative à l’empêchement d’un trop grand nombre de mandats l’empêchait d’additionner trop de mandats, il savait placer sur certains postes (conseil général, ou autre, son épouse, ou un membre de sa famille. Comme collaborateur, afin que l’argent ne sorte pas de la famille, il utilisait divers « collaborateurs familiaux ».

    Outre les diverses indemnités d’élus et de fonctions diverse, au début de sa carrière d’élus, il avait conservé une pratique de son métier de docteur généraliste. Spécialiste ORL, oto-rhino-laryngologiste,  dans sa clientèle, il savait distinguer entre les personnes huppées, de la classe bourgeoise, qu’il savait servir obséquieusement, car sans doute ces personnes étaient également électeurs potentiels, et les personnes plus humbles, de la « France d’en bas », populaires donc. Pour cette deuxième partie de la clientèle, lorsqu’une personne venait pour obtenir un appareil auditif, car vieillissant et devenant malentendante, il savait procéder de manière à diminuer le déficit de la sécurité sociale, en déclarant à cette personne : « Vous n’avez pas besoin d’appareil auditif, vous n’aurez qu’à regarder sur les lèvres pour poursuivre une discussion avec quelqu’un ».

    En tant que député, il avait cette duplicité propre à la très grande majorité des élus : à la fois tenir des promesses lors des périodes électorales, « moi, élu, on va raser gratis », puis une fois élu, voter à l’assemblée nationales toutes les mesures et réformes hostiles à, la majorité du peuple. A preuve, depuis les années 1970, la Lorraine connaît une décadence inexorable, sans que ni les élus de droite, ni les élus de « gauche » ne soient à la hauteur et ne prennent les mesures nécessaires à une inversion de la situation. C’est donc la figure de l’élu, dont la majorité de la population ne veut plus en 2017, et face auquel se sont manifestés à la fois une abstention sans exemple sous la cinquième république, et un ras de marée des élus du mouvement En Marche. Bien évidemment, ce type d’élu se trouve sur tout l’échiquier des hommes politiques français, et leur comportement a permis aux fascistes du Front National de s’implanter et de prospérer.

    L’association dont le bon docteur Jacques Kass a été désigné comme président est donc l’AMAMAPAPA, qui gère, à domicile, plus de 19 000 personnes âgées, avec près de 3 200 personnes employées. D’abord, le président, à peine élu, s’est servi de cette association comme moyen de faire financer ses collaborateurs, en les faisant embaucher comme cadres et employés de cette association : parmi ceux-ci se trouvaient d’ailleurs divers compagnes de Monsieur le député, vulgairement appelées ses maîtresses. Cela a été tellement loin que ce comportement de prédateur politique a manqué couler l’association d’aide aux personnes âgées les plus humbles. Certains membres des familles des clients de l’AMAMAPAPA ont donc intenté un procès à ce député, qui, au bout de deux années de procédure, a enfin été obligé de lâcher l’affaire. Ceci s’est produit, sans que le Conseil général, puis le Conseil départemental, qui à la fois finance les clients de cette association, à l’aide de l’APA, et aussi exerce une tutelle sur l’AMAMAPAPA, ne trouve à redire et n’exerce son droit de contrôle : c’est dire la complicité existant entre tous les élus, pratiquant tous les mêmes pratiques.

    Contradictions antagoniques et contradictions au sein du peuple. Ceci est donc une contradiction antagonique, entre la catégorie des élus, fréquemment membres de la classe bourgeoise, et la grande majorité du peuple. Cette contradiction a trouvé une solution provisoire par l’éviction de tous ces hommes politiques du « vieux monde » en 2017.

    Ensuite, le personnel de cette association, profitant des faiblesses de la clientèle dont il s’occupe, ainsi que du comportement à la fois du président (s’en mettre plein les poches, utiliser l’association comme organe de gestion de ses divers mandats ?...), ainsi que de l’encadrement recruté (recruté plus par affinité diverse avec le député, se sentant protégé, affecté à des tâches étrangères à l’objectif de l’association, comme le collage d’affiches lors des élections, ou la recherche d’un mandat politique pendant les heures de service,…), ont tendance à trouver divers moyens de gruger les personnes âgées dont il s’occupe.

    Voilà donc comment de nombreux organismes parapublics sont utilisés par les divers élus !

    Jacques Kass est aussi un franc-maçon de pacotille. Pourquoi « de pacotille » ? Parce qu’il est accoutumé à considérer le facteur intellectuel comme plus noble et plus respectable que la pratique. Il a en son pouvoir mental une confiance exagérée. Il s’imagine que parce qu’il a compris intellectuellement une proposition, ou bien parce qu’il a déclaré lui donner son adhésion, il l’a en fait réalisée dans sa vie. Ainsi il s’imagine que dire : « Tous les hommes sont frères », est une preuve qu’il est parvenu en fait à un certain niveau individuel de réalisation spirituelle et morale. En déclarant : « Je suis bon, vertueux et honnête », etc., il s’imagine en toute bonne foi, avoir atteint un niveau de développement supérieur au commun des mortels. Et même après avoir accédé au trente troisième degré du rite écossais ancien et accepté, il s’imagine avoir atteint le nec plus ultra de la franc-maçonnerie et être le meilleur des francs-maçons. En somme, il commet l’erreur de ne pas apprécier l’abîmer qui sépare les paroles et la réalité intérieure. Celui qui en reste aux formules verbales et s’imagine arrivé au niveau qu’elles expriment se condamne à une extrême stérilité.

     

     

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