• Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 34)

    L’attitude du président socialiste à l’égard du personnel, et en particulier de l’encadrement, a été l’imposition d’une soumission totale, en échange d’avantages matériels insensés (logement où tout est pris en charge, non seulement le loyer et les diverse charges, mais aussi les divers fluides tels que gaz, électricité,…, jusqu’aux diverses connexions, comme le téléphone, le réseau informatique, mais aussi, ce qui est tout à fait illégal, le paiement par la collectivité départementale de la taxe d’habitation). Du coté des électeurs, il y a une forme d’achat des voix, en faisant des cadeaux aux familles, comme par exemples, un siège automobile pour enfant, à raison de toute naissance dans le département, ou un ordinateur portable pour tous les enfants des collèges du département…

     

    Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 34)

     

    Metz :

    Les Loges maçonniques, notamment du Grand Orient de France, sont gangrenées par la présence de personnes ouvertement fascistes du Front National, ou proches des thèses de ce parti, ceci au nom d’une « tolérance » comprise au sens large.

     

    Oise :

    Les divers présidents de l’assemblée départementale se ressemblent quant à leur comportement, à la fois de cumulards et de politicards, loin des préoccupations du peuple et de la grande majorité des citoyens du département de l’Oise. Alors que ce département, année après année s’enfonce dans une crise inflexible du capitalisme et une décadence des mœurs, au niveau du conseil général, puis conseil départemental, rien n’est fait pour soulager la misère du peuple. C’est pourquoi le vote en faveur du Front National ne cesse de progresse.

    Que ce soit le président de la droite traditionnelle (RPR, puis UMP) Jean François Mancel, député, président du conseil général de 1985 à 2004, ou bien le président socialiste Yves Rome, sénateur, président du conseil général, puis départemental de 2004 à 2015, le comportement a été le même, au point que Jean François Mancel a été condamné pour avoir utilisé la carte bancaire du conseil général pour avoir financé ses achats personnels (affaire dite des caddies). De son côté, pendant sa présidence, Yves Rome faisait l’objet de la part de militants socialistes bien en vue d’une forme de « tourisme politique », c’est-à-dire, qui le voulait pouvait se voir présenter la maison personnelle d’Yves Romme, à l’époque où il n’était qu’enseignant, et son véritable « palace » aujourd’hui. Puis, en 2015, comme il se doit, la présidence est reprise par un militant UMP, dans le cadre d’une alternance UMPS : à chacun son tour. Mais cette fois-ci quatre sièges sont occupés par des membres du Front National !

    Aujourd’hui, Yves Rome participe opportunément à la création d’un groupe En Marche au Sénat en prévision des élections sénatoriales de septembre 2017.

    L’attitude du président socialiste à l’égard du personnel, et en particulier de l’encadrement, a été l’imposition d’une soumission totale, en échange d’avantages matériels insensés (logement où tout est pris en charge, non seulement le loyer et les diverse charges, mais aussi les divers fluides tels que gaz, électricité,…, jusqu’aux diverses connexions, comme le téléphone, le réseau informatique, mais aussi, ce qui est tout à fait illégal, le paiement par la collectivité départementale de la taxe d’habitation). Du coté des électeurs, il y a une forme d’achat des voix, en faisant des cadeaux aux familles, comme par exemples, un siège automobile pour enfant, à raison de toute naissance dans le département, ou un ordinateur portable pour tous les enfants des collèges du département…

    Lorsqu’un cadre de la collectivité territoriale tentait de faire son travail, il était sauvagement mis en quarantaine, ce qui s’appelle du harcèlement moral et la « mise au placard » (voir l’article ci-dessous, paru dans la presse, ou bien l’article sur le présent blog : « Le Minotaure bouffi »).

     

    Article du journal « Le Parisien » :

     

    « L'ex-directeur des finances gagne son procès contre le département

    Île-de-France & Oise  Oise  Beauvais|04 mars 2013, 7h00|0

    Beauvais

    « Ce jugement me soulage, surtout pour une question de dignité. » La justice vient de lui donner raison. Jean-Bernard R a remporté le bras de fer juridique qui l'opposait au conseil général de l'Oise. Directeur des services financiers de la collectivité, l'homme avait été visé par une mutation interne qu'il estimait injuste. D'où une procédure lancée devant le tribunal administratif d'Amiens. Au cœur du litige, selon lui : des billets d'avion utilisés par le président du conseil général, Yves Rome (PS), et son épouse pour se rendre en voyage officiel à Zahlé, au Liban, en octobre 2009. Jean-Bernard R en est convaincu : ce sont ces fameux billets qui sont à l'origine de sa soudaine disgrâce. Il affirme en effet avoir refusé, par déontologie, de faire prendre en charge par le service de la comptabilité le billet d'avion de l'épouse du président. Selon lui, ce refus l'aurait mené tout droit dans un placard doré du conseil général de l'Oise. De garant des finances du département, l'homme est devenu, du jour au lendemain, directeur général adjoint en charge de… la prospective. Un poste sans consistance dont les fonctions ne figurent même pas dans l'organigramme du conseil général. Le billet d'avion de l'épouse d'Yves Rome « Je suis devenu quelqu'un d'indésirable », regrette l'intéressé, persuadé dans cette affaire d'avoir été victime d'une « sanction déguisée. » A dire vrai, le tribunal administratif d'Amiens se garde bien d'assimiler la mutation interne de Jean-Bernard R à une sanction. Toutefois, les juges estiment que cette mutation est entachée d'illégalité et doit être annulée. Ils considèrent que Jean-Bernard R n'a jamais été informé des motifs de cette mutation. « Je n'ai pas été prévenu oralement ou par écrit », confirme l'intéressé. De son côté, le conseil général a pris acte de la décision du tribunal et annonce qu'il ne fera pas appel. A l'hôtel du département, on relève toutefois que « le tribunal s'est uniquement prononcé sur la forme et non sur le fond ». L'entourage d'Yves Rome note également que « M. R est débouté de ses demandes d'indemnisation ». Les juges considèrent que la collectivité lui a offert un nouvel emploi qui, certes, « amoindrissait ses responsabilités antérieures » mais correspondait « à son grade ». De toute façon, Jean-Bernard R a depuis longtemps quitté l'Oise pour migrer un peu plus au nord, vers le conseil général du Pas-de-Calais. »

     

     

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