• Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 9)

    Barbarie ou socialisme, tel est le choix imminent : refuser la solution d’un Etat socialiste, c’est accepter le maintien d’un impérialisme pourrissant, avec le risque d’une troisième guerre mondiale, qui serait sans doute, l’enterrement définitif du capitalisme mondial. En effet, faut-il rappeler que l’une des conséquences de la première guerre mondiale a été l’essor d’une Union soviétique socialiste et d’un mouvement révolutionnaire mondial, dont l’émancipation des pays dits sous-développés d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique. Une des conséquences de la seconde guerre mondiale a été la création d’un camp socialiste comportant l’Union soviétique, la Chine communiste et un second mouvement révolutionnaire plus accentué. En conséquence la troisième guerre mondiale ne serait que le coup de balai définitif de l’impérialisme mondial et le début d »’un troisième mouvement révolutionnaire. Sans doute, il y a un prix à payer : mais que faire, si nous n’avons pas le choix ? L’arbre souhaite la paix et le calme, et le vent souffle malgré tout dans les branches !

     

    Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 9) 

    Quelle est la position des monopoles français, ceux qui font les élections principales, et qui développent l’idéologie dominante de la classe dominante bourgeoisie ? Ils ont deux fers au feu : la carotte et le bâton, l’épée et le bouclier, le libéral et la fasciste, Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce sont les deux côtés de la même pièce. Pour cette fois, en 2017, le fascisme n’est pas complètement prêt. C’est pourquoi la solution choisie pour 2017-2022 est Emmanuel Macron. C’est pourquoi, on peut parier qu’après avoir montré ses capacités de mobilisation, y compris d’une partie des masses, Marine Le Pen va effectuer une ou deux « bavures (« dérapages » contrôlés, par un retour aux fondamentaux racistes et fascistes) lors de ce second tour pour laisser libre le passage à Emmanuel Macron, puis se présenter comme le leader de l’opposition au nouveau gouvernement. En somme, l’hypothèse fasciste est laissée en suspens pour servir en cas de besoin. De toute façon, avec toutes ses modifications, on sent bien que le programme économique de Marine Le Pen n’est pas mûr, ceci étant sans doute due au fait d’une absence dans les instance dirigeants, et aussi un manque de concertation avec les véritables décideurs économiques ? La seul craint des monopoles, c’est que le fascisme soit quand même plébiscité, par manque de mobilisation des électeurs populaires sur la formule Macron, et donc par un déficit de participation électorale.

    La lettre ouverte de l’académicien Jean d’Ormesson à Emmanuel Macron, appelant à voter pour En Marche, précise : « Vous voulez dépasser l'opposition stérile et absurde entre la gauche sociale-démocrate et la droite modérée. Nous aussi. Vous voulez libérer le travail. Nous aussi. Vous voulez simplifier, un peu au-delà, espérons, des promesses fallacieuses de feu le quinquennat. Nous aussi. Vous voulez encourager l'entreprise. Nous aussi. » Voilà tous les ingrédients de la politique bourgeoise, unanimement tournés contre les intérêts objectifs du prolétariat : l’union de la classe ouvrière, en supprimant la division électoraliste – devenue fictive – entre la fraction bourgeoise de droite et de « gauche ; l’aggravation de l’esclavage salarié, que la bourgeoisie a toujours présentée comme une « libération » du travail (développement de l’individualisme ouvrier, afin que celui-ci se retrouve seul et isolé face au patron : un renard libre dans un poulailler libre) ; mise en œuvre de toutes les mesures antisociales que François Hollande n’avait pas affirmé lors de son élection, mais qu’il a voulu mettre en œuvre lors de son quinquennat, rencontrant une opposition à la fois populaire et aussi des membres de sa propre majorité ; encourager l’entreprise, c’est-à-dire être le fidèle serviteur des monopoles français, dans le cadre d’un capitalisme ultra-libéral et d’un impérialisme réformés et renforcé.

    Barbarie ou socialisme, tel est le choix imminent : refuser la solution d’un Etat socialiste, c’est accepter le maintien d’un impérialisme pourrissant, avec le risque d’une troisième guerre mondiale, qui serait sans doute, l’enterrement définitif du capitalisme mondial. En effet, faut-il rappeler que l’une des conséquences de la première guerre mondiale a été l’essor d’une Union soviétique socialiste et d’un mouvement révolutionnaire mondial, dont l’émancipation des pays dits sous-développés d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique. Une des conséquences de la seconde guerre mondiale a été la création d’un camp socialiste comportant l’Union soviétique, la Chine communiste et un second mouvement révolutionnaire plus accentué. En conséquence la troisième guerre mondiale ne serait que le coup de balai définitif de l’impérialisme mondial et le début d »’un troisième mouvement révolutionnaire. Sans doute, il y a un prix à payer : mais que faire, si nous n’avons pas le choix ? L’arbre souhaite la paix et le calme, et le vent souffle malgré tout dans les branches !

    Le programme d’Emmanuel Macron a été adopté par 24,01 % des voix lors du premier tour. Il sera imposé à toute la population. Peut-on alors dire qu’il y a égalité des suffrages (Un homme, une voix) ? La logique ne voudrait-elle pas qu’il y ait un programme représentant au moins la majorité de la population ? Il en va de même du programme de Marine Le Pen (qui a un score des voix exprimées, au premier tour des élections présidentielles de 2017 de 21,30 %).

    Les élus :

    Le territoire national français est « encadré par 500 000 « élus », qui comportent notamment le président de la république, les parlementaires, les élus européens, les présidents des conseils régionaux et départementaux, les maires, les présidents des diverses structures intercommunales. Ces élus n’ont pas tous la même importance, loin de là : il s’agit d’une structure pyramidale. Mais tous représentent bien les intérêts de la classe bourgeoise. Les représentants de la bourgeoisie sont effectivement «élus » par le peuple, mais représentent la bourgeoisie et travaillent dans l’intérêt de celle-ci. La seule façon de véritablement les dégager, c’est de faire la révolution prolétarienne.

    Bien évidemment, si la classe ouvrière avait la possibilité d’avoir des représentants à ces divers niveaux, ceux-ci seraient des représentants prolétariens, opposés au système actuel et luttant pour la préparation et la mise en œuvre d’un nouveau système socialiste, un Etat socialiste.

     

     

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