• Les Français sont un peuple d’esclaves ! (Troisième partie)

    « Bras nu », sans culottes, sans abris, sans emplois, sans dents… : Le moment est venu, c’est la bonne heure, pour que résonne à nouveau aux oreilles de la classe bourgeoise l’appel des sans dents : « Sans dents de tous les pays, unissez-vous ».

    Les Français sont un peuple d’esclaves ! (Troisième partie)

    1)      En finir avec le faux « socialisme » :

    Dans la ville d’Hénin-Beaumont, du Pas-de-Calais, longtemps dominée par le parti socialiste, on peut lire sur le site des militants socialistes :

    « À propos

    Activités

    Page officielle des militants socialistes d'Hénin-Beaumont en opposition avec les magouilles du PS 62.

    « Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est, c’est vouloir changer la société. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine. »

    A Hénin-Beaumont plus qu’ailleurs nos valeurs sont celles de la République: la Liberté, l’Egalité, la Fraternité, la Laïcité. Réformistes, nous entendons exercer les responsabilités de gouvernement, à tous les niveaux, afin de changer la société. Le Parti Socialiste veut contribuer à changer la vie en portant un projet de transformation sociale radical. »

    C’est là toute l’ambiguïté du « socialisme » prôné par le parti socialiste. En paroles, il se prétend en rupture avec le système capitaliste, mais dans les faits, il prône des réformes. Cela conduit donc à des équipes, qu’elles soient gouvernementales, comme le gouvernement Valls II, ou communales, qui pratiquent la « réal politique », c’est-à-dire la même politique que la droite.

    Une autre branche, dont le représentant est notamment Arnaud Montebourg, se qualifie de « socialisme national » ou « socialisme patriote », branche qui n’hésitera pas, en cas de crise grave, à jeter des ponts vers le national-socialisme. Rappelons ce qu’écrivait Charles Maurras : « Ma jeunesse a connu des socialistes presque chauvins. Il en était même d'antisémites, dont quelques uns se retrouvèrent à l'affaire Dreyfus, contre Dreyfus ou bien sur un terrain de stricte neutralité.

    L'hypothèse d'un socialisme nationaliste n'était pas plus improbable qu'une autre vers l'année 1894. Le nationalisme sous-entend une idée de protection du travail et des travailleurs (…).Si l'Etat doit être solide pour faire face à l'Etranger, il doit l'être bien davantage pour résister à cette insaisissable étrangère, la Finance, à ce pouvoir cosmopolite, le Capital ! »

     

    Le Front national :

    Après le général Boulanger au XIX° siècle, puis le régime de Vichy au XX° siècle, va-t-on assister à l’instauration du régime de Montretout ? La bourgeoisie est à la recherche du de Gaulle et/ou du Pétain du XXI° siècle. Il est plus que probable, si la classe bourgeoise opte pour une voie fasciste, trouvera le moyen de se débarrasser de la famille Le Pen, père et fille, trop discrédité, pour mettre à la tête du parti fasciste un nouveau Pétain : pourquoi pas d’ailleurs un militaire ?

     

    Ce qui se passe dans les communes conquises par le Front national est la même chose que ce qui se produit dans toutes les autres communes. La mise en place d’un « comité de vigilance » devrait donc s’étendre à toutes les communes. Mais il faudra bien que le peuple, après la mise en œuvre d’une résistance passive, dont l’abstention, passe à une résistance active, et reprenne la totalité du pouvoir qui est le sien, et gère lui-même ses propres affaires.

     

    Qui est responsable de la situation actuelle ? C’est bien la constitution de la V° république !

    Tous les élus, depuis le premier d’entre eux, le président de la République, jusqu’à la base de la pyramide, les maires des diverses communes, ont le même profil :

    -         Les électeurs sont considérés comme des golems : il est fait appel à eux périodiquement pour élire des représentants. Il est alors inscrit sur leur front : « citoyen actif ». Une fois élus, les électeurs sont dépossédés de tous leurs pouvoirs, et le système inscrit sur leurs fronts : « esclaves » ;

    -         Les élus ont pris l’habitude d’agir à leur guise, sans jamais rendre compte de leurs actes. Souvent, les décisions prises ne correspondent ni à leurs engagements (« Les promesses sont faites pour ceux qui y croient »), ni aux besoins quotidiens de la population (création de travail, de logements,…°.

    -         Les décisions sont prises de manière cachée : elles sont prises à l’abri des regards, dans des comités occultes et cachés. Lorsque les décisions ne convienne pas, elles sont automatiquement contredites, de la façon la plus antidémocratique qu’il soit : cela peut concerner aussi bien un référendum (référendum sur la constitution européenne en 2005), que des lois (loi sur le logement, dite « loi Duflot »), en été 2014.

     

    Ce qui est véritablement en question, ce n’est pas la forme. Par exemple, le suffrage universel est une belle conquête démocratique. La démocratie représentative a sa raison d’être. Mais ce qui est en question, c’est : quelle est la classe sociale qui détient le pouvoir ? Lorsque la classe bourgeoise détient le pouvoir, tous les moyens dits démocratiques sont dévoyés. Tout est fait pour que 1 % de la population puisse imposer sa volonté très minoritaire à 99 % du peuple. 1 % du peuple se gave, pendant que l’immense majorité souffre. Il s’agit d’obliger le peuple à choisir ses représentants entre diverses fractions de la classe bourgeoise, qui sont aujourd’hui au nombre de trois : la gauche, la droite et l’extrême droite. Ainsi, lorsque le Front national demande au pouvoir socialiste un « retour au peuple », il ne s’agit nullement de rendre le pouvoir au peuple, mais encore une fois d’appeler le peuple aux urnes, afin d’arbitrer entre ces diverses fractions, puis de renvoyer le peuple à ses foyers. C’est le principe des golems : le citoyen est réactivé pendant la période électorale, puis à nouveau désactivé, lorsque les « représentants élus » sont choisis.

     

    Les frondeurs sont des représentants de l’élite qui défendent leur pré carré. Il ne s’agit pas de représentants défendant les intérêts du peuple.

    Les seuls élus vraiment dignes sont ceux qui écoutent le peuple et se mettent à son service.

     

    Par la position abstentionniste du peuple, la France se dirige vers une situation où les maîtres actuels, la classe bourgeoise, n’a plus aucune légitimité pour diriger le pays. De plus en plus, l’alternative est : soit le fascisme, soit le communisme.

     

    Selon un point de vue, l’ennemi principal de la démocratie, c’est le fanatisme islamiste. C’est là un point de vue partagé par l’extrême droite, dont le Front national : cela vis à diviser les masses et à les détourner de la véritable cible, en France : l’ennemi principal de la démocratie, c’est la classe bourgeoise. Le meilleur allié de la démocratie est la classe ouvrière. La solution de cette contradiction principale, entre bourgeoisie et prolétariat, c’est la révolution prolétarienne. Un régime véritablement socialiste est une bien meilleure réponse à la menace islamiste qu’un régime bourgeois. Ceci pour de nombreuses raisons : le régime socialiste prendra des mesures en concordance avec l’intérêt général de tout le peuple, alors que le régime bourgeois défend la classe la plus riche. De plus le régime socialiste contribue à développer la culture, l’école et la science, et c’est là la meilleure réponse que l’on peu apporter à l’obscurantisme fondamentaliste musulman, chrétien, juif, hindouiste, ou autres.

     

    Le député Thomas Thévenoud, comme tous ceux qui se disent « représentant du peuple », se croit au-dessus des lois : il ne paie pas ses impôts, ni son loyer, ni ses PV,… Cela démontre à quel point ces « maîtres » ont pris l’habitude, avec les institutions de la V° République, de se mettre au-dessus de tous les règlements ! Cela indique aussi avec quelle force terrible il va falloir que le peuple intervienne pour se réapproprier sa souveraineté !

     

    Reproche6t-on à François Hollande, président de la république de ne pas « aimer » les pauvres, ou sans dents ? Pas du tout. Comme toute personne normalement constituée, sans doute qu’il a de la commisération pour les pauvres. Ce qu’on lui reproche, c’est qu’il y ait des pauvres. Il se dit « socialiste », mais il ne fait rien pour diminuer la pauvreté en France.

    Les dames patronnesses « aiment » aussi les pauvres, tout comme les curés de tout acabit : l’existence des pauvres leur permet même de « faire le bien » aux yeux de Dieu, et donc de gagner une place au paradis. C’est pourquoi leur souhait est qu’il existe toujours des pauvres, et même des pauvres de plus en plus pauvres. Le libéralisme contribue à réaliser leur souhait.

    Les domestiques en tout genre sont plutôt bien traité par la classe bourgeoise : quelque part, les domestiques, quant à leur condition de vie, sont des esclaves de luxe. Leurs chaînes sont en or. Mais lorsqu’il retrouvent, quelle qu’en soit la raison, une parcelle de dignité, il ne faut pas s’étonner qu’ils trahissent leurs anciens « maîtres » : cela a été le cas du majordome de Madame Liliane Betancourt, cela est le cas de la Cosette du sexe présidentiel, Valérie Trierweiler.

     

    Le premier ministre, Manuel Valls aime l’entreprise ? Quel est le problème ?

    Un socialiste véritable aime tellement l’entreprise, que sa volonté est de déposséder la bourgeoisie pour rendre l’entreprise à ceux qui la font prospérer : les ouvriers. Mais pour Valls, il aime surtout la bourgeoisie et le patronat : il aime l’entreprise en tant qu’instrument d’exploitation des ouvriers et d’enrichissement des patrons ! En cela c’est un fidèle valet et supplétif de la classe bourgeoise.

     

    « Bras nu », sans culottes, sans abris, sans emplois, sans dents… : Le moment est venu, c’est la bonne heure, pour que résonne à nouveau aux oreilles de la classe bourgeoise l’appel des sans dents : « Sans dents de tous les pays, unissez-vous ».

     

    « Les Français sont un peuple d’esclaves ! (Deuxième partie)Tout plus Rien. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter