• Les 32 voies de la Sagesse. Introduction à la Kabbale. (Partie 6)

    Le nom de chaque séphirah décrit un aspect ou un attribut de la divinité. Les séphiroth représentent, sur le sentier du retour de l’homme, certaines qualités qu’il doit acquérir pour être digne de réintégrer le royaume de Dieu. L’homme est en exil au point le plus éloigné de la divinité, en Malkuth.

     

    Les 32 voies de la Sagesse.

    Introduction à la Kabbale. (Partie 6)

     

    L’Arbre de Vie :

    Le nom de chaque séphirah décrit un aspect ou un attribut de la divinité. Les séphiroth représentent, sur le sentier du retour de l’homme, certaines qualités qu’il doit acquérir pour être digne de réintégrer le royaume de Dieu. L’homme est en exil au point le plus éloigné de la divinité, en Malkuth.

    La divinité est présente dans chaque sphère ou à chaque niveau de connaissance. En apparence distincts, ces niveaux ou degrés sont tous des aspects de la divinité : celle-ci étant infinie, elle ne peut être comprise par l’homme dans son intégralité. Ainsi, bien qu’étant Un, l’infini paraît être multiple. Sept seulement de ses aspects peuvent être amenés au niveau de la compréhension humaine. Ils ont en effet des qualités susceptibles d’être comprises par l’homme dans son état de conscience actuel.

    La kabbale décrit une décade de séphiroth, la dernière séphirah étant un retour à la première. On suggère la présence de l’Infini dans chaque sphère, où à chaque niveau de conscience. En apparence distincts, ces niveaux ou degrés sont trous des aspects de l’Infini. L’Infini ne peut être compris par ‘homme dans son intégralité. Ainsi, bien qu’étant Un, l’Infini paraît être multiple. Sept seulement de ses aspects peuvent être amenés au niveau de la compréhension humaine : ils ont en effet des qualités susceptibles d’être comprises par l’homme dans son état de conscience actuel.

    1) Kéther : ou Couronne. Ce principe est au-dessus de tout, puisqu’il est la source d’où proviennent toutes choses. Il est tellement au-dessus de la conscience de l’homme qu son éclat semble aveuglant. C’est un cercle tourbillonnant de lumière, dont l’homme ne peut percevoir que le centre noir. Il est le chaos, et cependant, il se manifeste dans l’ordre. C’est le lieu d’unité, où le feu, l’eau, l’air et la terre trouvent leur origine et sont Un. Si nous essayons de représenter la séphirah Kéther comme un portrait d’homme, nous ne pouvons le faire qu’en la comparant à un profil barbu dans lequel il y a autant de caché que de visible. Toute tentative de description pour la rendre compréhensible s’est pratiquement avérée vaine. C’est la pierre de faîte de la pyramide que l’homme doit s’efforcer de construire. Les kabbalistes l’ont appelée « Caché du Caché », « Très Haut », « Figure immense », « Tête qui n’est pas », « Existence des Existences », « Point dans le Cercle », « Roi très mystérieux et caché de la vue », et lui donne le nom de « Ehyeh ». La Bible s’y réfère comme « l’Ancien des Jours » et l »l’Amen ».

    2) Chokmah : ou Sagesse. C’est la cause intermédiaire de l’univers, la loi de la dualité. C’est la tête du pilier droit, ou pilier de la miséricorde. C’est le pôle positif et masculin. Dans le livre de la Genèse, ce pôle est appelé « Reshith », « commencement », dans les mots d’ouverture « Au commencement ». Le mot « Reshith » provient de la racine « Rosh », tête. Le Zohar l’appelle Père. Ces termes ont pour but d’indiquer l’idée de primauté ou de commencement : c’est le pôle éternel, masculin et positif. L’un des noms donnés à Chokmah est le Yod du Tétragramme.

    3) Binah : ou Intelligence. Elle symbolise la féminité éternelle. C’est la Mère. Elle est un tourbillon de forces négatives tout comme la seconde séphirah est un tourbillon de force positive. De même que la sagesse représente le Yod du nom divin à quatre lettre ou Tétragramme, et incorpore sa puissance activante, de même l’Intelligence représente les trois autres lettres du Tétragramme (Hé, Vav, Hé) signifiant le potentiel passif qui reçoit l’action de Yod. Binah est la tête du pilier gauche, celui de la sévérité. Les kabbalistes la dénomment Mère, « Palais », « Adonaï », « Elohim ».

    Les trois premières séphiroth constituent le Monde Supérieur, et la Sainte Trinité : ils sont hors du temps. A partir du non-manifesté, le manifesté apparaît comme une dualité appelée Père et Mère, Sagesse et Intelligence, positif et négatif.

    4) Chesed : ou Miséricorde. C’est la première des séphirah relative au Monde Inférieur. Chesed est donc un autre point de départ. Le Zohar l’appelle « le premier jour ». Dans la Genèse c’est le jour où la lumière est séparée des ténèbres. Jour doit être entendu au sens de temps : Les jours ne sont pas successifs, puisque tous les degrés fonctionnent concurremment. Chesed est placée sous la Sagesse, la force masculine eu positive éternelle. Elle représente donc la première activité de cette force dans le monde de la manifestation. Le Zohar lui donne les deux noms d’ « El Gadol » signifiant « La Grande » et « Le Droit » qui la rattache au pilier de droite, c’est-à-dire au pilier positif. Ce pilier est plus fréquemment appelé pilier de la miséricorde, en raison de l’influence de Chesed. Chesed est la première des séphiroth à exprimer un double aspect. Chesed est actif constructivement ou destructivement.

    5) Geburah : ou la Force. Appelée le « second jour », elle est associée au pilier de la sévérité. Geburah a deux aspects, l’un constructif, l’autre destructif : elle peut représenter la force qui construit et rassemble ou bien la force qui arrache et divise. Les kabbalistes l’appellent aussi « Pachad », la craint, la crainte pouvant signifier respect aussi bien que terreur. Grâce à ce tourbillon, la tendance vers une cristallisation mentale ou physique est détruite.

    6) Tipheret : ou la Beauté. C’est « le troisième jour ». Elle est en tête de la troisième colonne placée entre les piliers de la sévérité et de la miséricorde. Ce centre est en relation avec le soleil. Elle est dénommée le Fils, le Roi, le Plus Petit Visage, l’Enfant et le Dieu sacrifié. Cette séphirah a un aspect élevé inspiré par l’amour ou le dévouement, et un aspect inférieur caractérisé par l’arrogance et l’orgueil.

    7) Netzach : ou la Victoire. Appelée aussi « le quatrième jour », elle forme la base du pilier de la miséricorde. Comme concentration de force, elle a un aspect de sublime désintéressement et un aspect d’extrême égoïsme. Les kabbalistes lui ont donné le nom de « Seigneur des Armées ».

    8) Hod : ou la Splendeur. C’est également « le cinquième jour » et « El Shaddai ». Hod est à la base du pilier de la sévérité. Ses aspects sont la véracité et la fausseté.

    9) Yesod : ou la Fondation. Elle est située à la base du pilier central, appelé pilier de l’équilibre. Elle est également appelée « sixième jour » et « El ». Ses aspects, en tant que vice et vertu, sont l’oisiveté et l’indépendance.

    10) Malkuth : ou le Royaume. Elle est considérée comme le complément des neuf autres. Sans elle, les autres ne pourraient être parfaitement connues, car elle est très proche de la première, dont procèdent toutes choses. Malkuth est considérée comme représentant toute la force des autres séphiroth, mais cette énergie est en elle imparfaite. Elle représente l e « septième jour », le « Jour du Repos », ou « Retour », et elle est appelée « Adonaï ». Elle est symbolisée par le portail fermé. Ce centre représente dans l’inconscient le discernement ; son aspect négatif est l’inertie.

     

     

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