• Le secret maçonnique (Partie 84)

    Enfin, à qui fera-t-on croire encore que François Hollande et le parti socialiste sont réellement « socialistes » ? François Hollande, lui-même, ne s’en est jamais caché : c’est un libéral. Entre la City et les cités, son cœur a toujours été du côté de la City.

     

    Le secret maçonnique (Partie 84)

     

    Il faut d’abord constater que les frontières sont plutôt poreuses entre les deux équipes, et cela depuis toujours ! Ainsi Jean Marie Rausch a été plusieurs fois ministre d’un gouvernement de gauche, sous la férule de François Mitterrand. Inversement, Jean Marie Rausch a été élu président du Conseil régional de Lorraine, avec les voix de l’extrême droite, et ce n’est pas de gaîté de cœur qu’il a du démissionner alors, sur l’insistance des « humanistes » de son camp : il a démissionné avec pertes et fracas, et de nombreux témoins pourraient confirmer l’avoir vu pleurer, mais alors vraiment pleurer,car c’est un des mandats (dans le cadre du cumul des mandats) qui lui tenait le plus à cœur) ! Par ailleurs, Dominique Gros a été adjoint dans l’équipe municipale de Jean Marie Rausch. Dans la liste actuelle de Dominique Gros, un représentant de la « droite dure », André Masius, pharmacien de son état, devait figurer en dernière position de la liste, selon les rumeurs. Cela ne s’est pas fait. Mais cela veut bien dire qu’il y a porosité entre le « socialisme national » des uns et le « nationalisme social » des autres. . De plus les listes Gros et Zimmermann ont toutes deux voulu intégrer un représentant du centre mou, le docteur Khalifé Khalifé. L’équipe Gros a comporté des représentants du centre droit le Modem. Aujourd’hui, le Modem, du moins en partie, c’est tourné du côté de la droite. Certains membres de la liste Zimmermann, de la droite dite « humaniste et solidaire » ont sans aucun doute, plus de points communs avec Dominique Gros, du centre gauche, qu’avec la droite extrême que représente par exemple, Jean Louis Masson. Aillagon ,ex-ministre de Jacques Chirac est le plus fidèle soutien de Dominique Gros. Fillipetti, opportuniste (elle a hésité entre le parti socialiste et le Modem), est sans aucun doute  une bourgeoise –bohème (ou bobo) qui a sa place aussi bien dans une équipe de droite ou de gauche. Par ailleurs, quatre représentants du Modem, dont Anne-Noëlle Quillot, présente lors du dernier mandat dans l’équipe de droite, seront présents sur la liste de Dominique Gros. Ceci alors que les membres du Modem ont choisi la liste de droite, celle d’Hénard, à Nancy. Cela signifie que, si Dominique Gros est élu, c’est bien une liste petite bourgeoisie qui sera aux affaires à Metz. Il est d’autant plus puéril pour les godillots du parti socialiste, que sont les représentants d’EELV et P »C »F , de prétendre faire partie d’une équipe « sociale », ou bien d’influer pour rendre cette liste un peu plus « sociale »’ » . Enfin, pour compléter le tableau, voilà que l’ancien maire, Jean Marie Rausch se présente comme un fidèle thuriféraire du nouveau maire, contre la liste de Marie-Jo Zimmermann : alors, entre Les deux , y a-t-il rupture ou continuité ?

    Ensuite, il suffit de faire le véritable bilan de l’équipe Gros, pour constater qu’il s’est inscrit dans la continuité du (ou des) maires précédents.

    Enfin, à qui fera-t-on croire encore que François Hollande et le parti socialiste sont réellement « socialistes » ? François Hollande, lui-même, ne s’en est jamais caché : c’est un libéral. Entre la City et les cités, son cœur a toujours été du côté de la City. Il n’y a que Mélenchon et les pseudos-communistes pour nous faire croire qu’il est possible, par un « bon vote », d’infléchir la position de François Hollande et du parti socialiste vers la « gauche », sous-entendu vers un peu plus de social. Il est clair que François Mitterrand, comme François Hollande ; ne sont que de bons gestionnaires, du capitalisme. Leur credo : il est possible de remettre le capitalisme, déliquescent et pourrissant, sur les rails, et de le faire fonctionner mieux, en introduisant quelques réformettes. Qui ne constate pas, que par le recours aux impôts (TVA,…), au chômage,etc. les « socialistes » font payer la crise au peuple et aux plus pauvres. Où est la politique du travail pour tous, du pain pour tous, d’un logement décent pour tous, d’une véritable écologie ?

    De plus, en bon « patriote » au service des grandes entreprises impérialistes françaises, le président Hollande mène une véritable politique néo-coloniale, notamment en Afrique. Où est l’internationalisme prolétarien des pseudos-communistes, présents dans l’équipe de Dominique Gros, pour dénoncer cela ? C’est Léon Blum qui écrivait, concernant le « socialisme national » ou « socialisme patriote » (à la manière d’Arnaud Montebourg) : « Il n’existe pas deux espèces de socialisme dont l’un serait international et dont l’autre ne le serait pas… un socialisme national ne serait ^plus le socialisme et deviendrait rapidement antisocialisme… ». (L’œuvre de Léon Blum, volume III, tome II, page 572). Comment Mélenchon peut-il faire croire qu’il vient de découvrir un tournant droitier de François Hollande, lui qui le côtoie depuis plus de trente années ? En quoi le Front de gauche est-il en rupture avec le capitalisme ? Il appelle à une « révolution citoyenne », ceci dans les urnes, faisant croire qu’il serait possible de mieux gérer les intérêts de la bourgeoisie, sans rompre avec le capitalisme.

    Oui, décidément, dans cette lutte entre plusieurs fractions bourgeoises et petites-bourgeoises, l’intérêt bien compris des ouvriers est de ne pas participer à ce cirque électoral : la seule position juste est l’abstention révolutionnaire !

    On peut lire, en 2013, une affiche du P «  C » F/ Front de Gauche, ainsi libellée : « Prenez le pouvoir. La VI° république, c’est maintenant ». Quelle duperie ! Après cinq républiques bourgeoises, les ouvriers et le peuple sont appelés à créer ne sixième république bourgeoise rénovée. Ainsi, le P « C » F a renié définitivement son objectif de rupture avec le capitalisme, de révolution sociale et d’instauration d’un nouveau système, le socialisme. Il s’agit seulement de faire la « révolution citoyenne » dans les urnes, et de remplacer un système ancien et pourri par un système rénové et « moins » pourri. Encore convient-il de s’interroger s’il est possible de rénover un système arrivé en bout  de course, mûr pour donner naissance à une nouvelle société socialiste. Voilà des années que le P « C » F lance le mot d’ordre : « Voter, c’est lutter ! », comme si voter allait changer la vie quotidienne des ouvriers et du peuple !

     

     

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