• Le secret maçonnique (Partie 69)

    Nous sommes à une période où le seul changement, c’est la rupture avec le capitalisme. Rupture avec le capitalisme signifie au moins deux choses :

    ·                    Construire un véritable parti communiste, avant-garde de la classe ouvrière, capable de gérer un nouvel Etat démocratique au service de l’ensemble du peuple ;

    ·                    Rendre au peuple les moyens de production, et en finir avec l’anarchie que constitue la propriété individuelle des moyens de production, source notamment du chômage et de la grande pauvreté.

    C’est pourquoi, le temps présent, ce n’est pas de perdre son temps dans des débats électoraux sans importance : Abstention révolutionnaire ! Combattons pour le travail pour tous, le pain pour tous, le logement digne pour tous, et la démocratie populaire !

     

    Le secret maçonnique (Partie 69)

     

    1)                  De nombreux députés utilisent leurs indemnités pour s’enrichir et investir dans l’immobilier : c’est dire que tous ces élus ne servent à rien.

    Pour rappel, lors des élections législatives de 2012, seuls 23 029 308 électeurs se sont exprimés, sur un total de 43 233 648, soit 53,3 %. Les 577 députés ont donc été élus par un français sur deux. On peut dire que la chambre des députés ne représente qu’une demi-France !

    2)                La victoire de Syriza, en 2015, aux élections parlementaires grecques est présentée comme la victoire de la « gauche radicale » : Si le peuple grec ne se réveille pas pour prendre en main sa destinée, les lendemains seront difficile pour lui. En effet, Syriza applique une politique réformiste, qui correspond à celle de François Mitterrand en 1981. Ce groupement va contribuer à moderniser le capitalisme, et non pas à rompre avec celui-ci.

    Tous les élus, y compris le président et les députés, sont les représentants de la classe bourgeoise. Ils représentent notamment les actionnaires des grandes entreprises, catégorie sociale similaire, quant à sa fonction, aux aristocrates, à la veille de 1789 : à la fois inutiles, ils constituent un frein au changement et à la modernisation de la société. Des preuves ? Comment expliquer l’absence de lutte de l’Etat ancien contre les fraudeurs, dont les « voyous » qui cachent leurs fortunes dans les paradis fiscaux, y compris certains députés ? La démocratie est mise à mal par certains députés qui distribuent prébendes et sommes d’argent pour se maintenir au pouvoir. Ils ne s’attaquent jamais aux causes des problèmes, mais à leurs effets : c’est pourquoi un grand bourgeois, comme Bernard Debré, propose d’obliger les élèves dans les écoles à porter un tablier uniforme : cela s’appelle un cache-misère, et ce la est indigne pour la population pauvre.

    Les divers réformistes, que ce soient Syriza, en Grèce, ou le Front de Gauche, en France, ne cherchent que des accommodements, visant à maintenir le système : c’est une perte de temps. Heureusement qu’à l’époque actuelle, on assiste à une accélération de la prise de conscience du peuple : le seul avenir, c’est soit la barbarie, avec le Front National, soit le socialisme, avec la classe ouvrière !

    Nous sommes à une période où le seul changement, c’est la rupture avec le capitalisme. Rupture avec le capitalisme signifie au moins deux choses :

    ·                    Construire un véritable parti communiste, avant-garde de la classe ouvrière, capable de gérer un nouvel Etat démocratique au service de l’ensemble du peuple ;

    ·                    Rendre au peuple les moyens de production, et en finir avec l’anarchie que constitue la propriété individuelle des moyens de production, source notamment du chômage et de la grande pauvreté.

    C’est pourquoi, le temps présent, ce n’est pas de perdre son temps dans des débats électoraux sans importance : Abstention révolutionnaire ! Combattons pour le travail pour tous, le pain pour tous, le logement digne pour tous, et la démocratie populaire !

    En juin 2014, a eut lieu à Vienne, en Autriche, une réunion organisée par l’oligarque russe Konstantin Malofeev. L’invité principal était Alexandre Douguine, proche de Poutine, nationaliste russe révolutionnaire d’extrême droite. A noter que les livres de cet auteur sont publiés par les éditions Kontre-Kulture, liées à Alain Soral A cette réunion se trouvaient, outre toute l’extrême droite prorusse européenne, également Marion Maréchal Le Pen et Aymeric Chauprade, du Front National. Mais aussi Nikos Kotzias, membre de Syriza, et le nouveau ministre grec des affaires étrangères. L’alliance de Syriza avec le parti souverainiste les « Grecs Indépendants », scission nationaliste du principal parti de droite est un autre signe : ce parti est l’un des plus farouches défenseurs des immenses privilèges de l’Eglise Orthodoxe. La victoire de Syriza aux élections parlementaires grecques est présentée comme la victoire de la « gauche radicale » : Si le peuple grec ne se réveille pas pour prendre en main sa destinée, les lendemains seront difficiles pour lui. En effet, Syriza applique une politique réformiste, qui correspond à celle de François Mitterrand en 1981. Ce groupement va contribuer à moderniser le capitalisme, et non pas à rompre avec celui-ci. Tout ceci explique le soutien du Front National à Syriza.

    L’antisémitisme et le complotisme sont deux thèmes qu’il faut combattre, avec d’autant plus de vigueur, que ces thèmes sont présents dans le milieu populaire.

    En France, l’un des auteurs classiques du complotisme  est Augustin Barruel (1741-1820), prêtre jésuite et polémiste anti-Lumières, qui déclare avoir été reçu en loge maçonnique et qui a publié des Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme. Il y développe la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les juifs. Mais c’est surtout à la fin du XIX° siècle que ces thèses vont prendre toute leur ampleur, thèses souvent développées par des Communards, Francs-maçons, et autres renégats. Souvent, il s’agit d’une mauvaise utilisation des mots : on parle de lutte « contre la haute finance, aux nez et aux doigts crochus » (sous-entendu au XIX° siècle, la banque Rothschild et consorts), au lieu de lutte « contre la bourgeoisie ». C’est ce que font parfois encore aujourd’hui quelques représentants de l’ « extrême gauche » et de la « gauche » : d’où un point commun avec le Front national. Voir à ce propos les écrits du sociologue Zeev Sternhell. L’antisémitisme, tout comme le racisme, sert à l’idéologie dominante, à diviser le peuple. Voici, par exemples, parmi de nombreux autres, trois Communards, dont deux étaient, avec certitude, francs-maçons : comme quoi, à l’aide d’un peu de science historique, il convient d’extirper ces théories malodorantes, parfois dans des milieux où on ne pense pas les trouver !

    Benoît Malon (1841-1893) : Franc-maçon. Membre de la loge « Le Lien des Peuples ». Ouvrier teinturier. Militant ouvrier, communard, journaliste, écrivain. Il fait partie du bureau de la section parisienne de l’Internationale, adhérant à l’AIT en 1865. Proudhonien de gauche. Collaborateur du journal La Marseillaise de Rochefort. Le 8 février il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public et se range du côté de la Minorité. A écrit : La troisième défaite du prolétariat français (1871). Condamné à mort par contumace, il émigre en Suisse. A Palerme, il est reçu en 1877 au grade de compagnon et de maître de la loge « Fedelta ». Revenu en France après l’amnistie, il devient le leader des opportunistes-possibilistes. Il assiste, ainsi que Jules Vallès, à son retour de proscription, à une tenue de la loge parisienne « La Ruche libre ». Préside en 1882, le Congrès socialiste de Saint-Etienne. Directeur de la Revue Socialiste. Il reprend une activité maçonnique en 1889, à la loge du Grand Orient « Le Lien des Peuples et les Bienfaiteurs réunis ». Incinéré au Père Lachaise, sur le socle de son monument figure l’équerre et le compas. Libre-penseur, chef de file des blanquistes, Malon est partisan d’un socialisme national, opposé au socialisme allemand. Admirateur de Drumont, l’auteur de La France juive. Il écrit dans La Revue Socialiste N° 18 de juin 1886, pages 509 à 511, un article sur La question juive : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah. (…) En brisant le cœur et la raison aryens, pour croire aux radotages antihumains de quelques juifs fanatiques, butés et sans talent (voyez Renan) ; en faisant de la littérature d’un peuple dont toute l’histoire ne vaut pas pour le progrès humain, une seule olympiade d’Athènes, on a autorisé les fils de ce peuple choisi, de ce « peuple de Dieu », à nous traiter en inférieurs ».

    Albert Regnard (1832-1903) : Leader des étudiants blanquistes. Libre-penseur anticlérical, représentant de la France à l’anti-concile de Naples de 1870. Communard. Réfugié à Londres, puis il se rallie à Gambetta. Antisémite de choc. Il écrit dans son article Aryens et Sémites, paru dans La Revue Socialiste n° 30 de juin 18767, page 499 : « La haine du sémitisme était à l’ordre du jour parmi les jeunes révolutionnaires de la fin de l’empire ». « La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale. ».

    Victor Henri de Rochefort, marquis de Rochefort-Luçay, plus connu sous le nom d’Henri Rochefort (1831-1913) : Franc-maçon. Sous l’Empire, il fonde La Lanterne, puis La Marseillaise.  Membre des Amis de la Renaissance. Fait partie du gouvernement de la Défense nationale. Sous la Commune, il s’élève dans ses écrits contre les Versaillais. Condamné à la déportation, il s’évade. Après l’amnistie, il fonde L’Intransigeant. Au retour du bagne de Nouvelle-Calédonie, il se rapproche progressivement du boulangisme et de l’extrême droite. Lorsque éclate l’affaire Dreyfus, il laisse libre cours à son antisémitisme pour mener campagne avec les « anti ». A écrit en 1896-1898 : Les aventures de ma vie. Antiparlementariste, antidémocrate révolutionnaire. Créateur de divers mouvements politiques nationaux et socialistes, dont La Ligue Intransigeante Socialiste et le Parti Républicain Socialiste Français. Animateur du boulangisme de gauche. Antisémite militant, il est une des grandes figures de l’antidreyfusisme de gauche. Dans son article « Le triomphe de la juiverie », paru dans Le Courrier de l’Est le 20 octobre 1899, il y menace les juifs d’un « effroyable mouvement antisémitique ». Il devient monarchiste.

     

     

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