• Le secret maçonnique (Partie 67)

    François Hollande a été élu, en 2012, au premier tour, par 22,3 % des inscrits, puis au second tour, par 39,08 % des inscrits. Il a été élu sur un programme « socialiste » et à peine élu, y compris avec les voix de « gauche » de Jean Luc Mélenchon, il a pris le contre-pied de ce programme plus que modéré, pour applique une politique ultra-libéral au service de la bourgeoisie la plus riche ! Sans aucun doute, il défend la République, mais la République bourgeoise, et l’impérialisme des monopoles. Ce qui est assez sidérant, c’est la volonté des médias de faire encore semblant de ne pas voir cela !

     

    Le secret maçonnique (Partie 67)

     

    §3) Elections présidentielles :

    François Hollande, président de la République, garant des valeurs de la République ?

    Malgré le travail de bénédictin effectué par les meilleures entreprises de communication, François Hollande est au socialisme réel ce que le bonhomme recouvert de post-it est à Cetelem. Et l’appui qu’apportent les révisionnistes du P  « C »F, comme Robert Hue, porte valise de l’impérialisme français, ou les bobos écologistes et arrivistes, comme Jean Vincent Placé, ne font encore qu’accentuer l’écart entre les promesses « socialistes » de François Hollande et la réalité de sa politique de soutien aux monopoles.

    François Hollande a été élu, en 2012, au premier tour, par 22,3 % des inscrits, puis au second tour, par 39,08 % des inscrits. Il a été élu sur un programme « socialiste » et à peine élu, y compris avec les voix de « gauche » de Jean Luc Mélenchon, il a pris le contre-pied de ce programme plus que modéré, pour applique une politique ultra-libéral au service de la bourgeoisie la plus riche ! Sans aucun doute, il défend la République, mais la République bourgeoise, et l’impérialisme des monopoles. Ce qui est assez sidérant, c’est la volonté des médias de faire encore semblant de ne pas voir cela !

    Sans appliquer les deux caractéristiques des valeurs de la République, celles-ci n’ont plus aucune existence : ces valeurs doivent s’appliquer universellement. Ce premier aspect s’oppose à tout racisme et à toute ségrégation sociale, et elle est incompatible avec des partis politiques, comme le Front National. Le second aspect, c’est l’application effective de ces valeurs dans la vie quotidienne. A minima, cela signifie de défendre les intérêts des classes les plus pauvres, notamment de la classe ouvrière, contre la bourgeoisie. Si ces valeurs s’appliquent effectivement, cela se voit : la pauvreté doit diminuer d’année en année ! Ceci est le contraire du mouvement de paupérisation actuelle, mouvement décrit par Karl Marx de la façon suivante : « C'est cette loi qui établit une corrélation fatale entre l'accumulation du capital et l'accumulation de la misère, de telle sorte qu'accumulation de richesse à un pôle, c'est égale accumulation de pauvreté, de souffrance, d'ignorance, d'abrutissement, de dégradation morale, d'esclavage, au pôle opposé, du côté de la classe qui produit le capital même. »

    D’où vient François Hollande ? Quelles sont en particulier, les déclarations de principe du Parti Socialiste ; dont il se réclame ?

    La déclaration de principes est le texte qui fixe les valeurs fondamentales du PS. La première a été adoptée en 1905 par la SFIO. Elle déclarait dans son premier article[] :

    « Le parti socialiste est un parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d’échange, c’est-à-dire de transformer la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste, et pour moyen l’organisation économique et politique du prolétariat. Par son but, par son idéal, par les moyens qu’il emploie, le parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n’est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte de classe et de révolution. ».

    La déclaration de principe de 1946 réaffirme le caractère révolutionnaire du parti et reste fidèle au marxisme sur un grand nombre de points : « Le caractère distinctif du Parti socialiste est de faire dépendre la libération humaine de l’abolition du régime de la propriété capitaliste qui a divisé la société en classes nécessairement antagonistes, et créé pour l’une la faculté de jouir de la propriété sans travail, pour l’autre l’obligation de vendre son travail, et d’abandonner une part de son produit aux détenteurs du capital. »[].

    Une nouvelle déclaration de principe est adoptée en 1969, au moment du regroupement de la « gauche non communiste » et de la création du Parti socialiste moderne. Elle insiste sur le caractère « révolutionnaire » du parti : « L’utilisation des réformes implique que l’on ait conscience de leur valeur et de leurs limites. Le Parti socialiste sait toute la valeur des réformes qui ont déjà atténué la peine des hommes et, pour beaucoup d’entre eux, accru leurs capacités révolutionnaires. Mais il tient à mettre en garde les travailleurs, la transformation socialiste ne peut pas être le produit naturel et la somme de réformes corrigeant les effets du capitalisme. Il ne s’agit pas d’aménager un système, mais de lui en substituer un autre. »[].

    La quatrième déclaration de principe est adoptée en 1990. Elle fait suite à l'exercice du pouvoir par le Parti Socialiste, qui a alors été confronté aux réalités de la mondialisation capitaliste. La déclaration prône « une société d’économie mixte qui, sans méconnaître les règles du marché, fournisse à la puissance publique et aux acteurs sociaux les moyens de réaliser des objectifs conformes à l’intérêt général. ».

    Enfin, la version actuelle a été adoptée juin 2008. Elle affirme dans son article premier :

    « Être socialiste, c’est ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est, c’est vouloir changer la société. L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure. Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine. ».

    Cette version marque un changement par rapport aux précédentes. Elle ne fait plus référence aux « oppositions des classes », parle pour la première fois de la création de richesse, prône une « économie de marché régulée » et « un secteur privé dynamique ».

    Selon cette déclaration, la principale idéologie du parti est le « socialisme démocratique ». Les socialistes se réclament de la tradition de l'humanisme, de la philosophie des Lumières et des valeurs proclamées par la Révolution française. Ils placent l'égalité, le développement durable, le progrès et la démocratie en tête des finalités d'un Parti Socialiste qui se définit comme républicain, laïque, réformiste, féministe, humaniste et décentralisateur[].

    Ainsi, le Parti Socialiste s’est transformé en un parti qui défend les intérêts des plus riches, de la classe bourgeoise. Depuis toujours, il l’a dit lui-même, avant les élections présidentielles de 2012, son représentant, François Hollande, défend les intérêts de la City, pas les intérêts des habitants des cités. Et de nombreux hommes politiques, qui se prétendent d’extrême gauche, comme Jean Luc Mélenchon, ou les révisionnistes du Parti « Communiste » Français, le savent bien : ils ne sont eux-mêmes que les voitures balai d’un Parti Socialiste qui travaille pour les intérêts de la bourgeoisie.

    Deux exemples démontrent cela : la politique fiscale d’abord. Dans son article 13, la « Déclaration de l’Homme et du Citoyen » prône l’égalité fiscale : « Article 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. ». Or, le scandale de la banque HSBC démontre le peu d’empressement d’un gouvernement dit « socialiste » de combattre l’évasion fiscale.

    Ensuite, qu’en est-il de l’application des règles démocratiques, dont celle de « Un homme, une voix » ? Elu avec 18 000 668 votants au second tour, cela représente quatre Français inscrits sur les listes électorales sur dix. De plus, à peine élu, il fait une politique à l’opposé de ce qui a été promis. Il en résulte que sa légitimité est celle de Louis XVI à la veille de la Révolution française.

    Un autre exemple du peu de valeur qu’accorde encore notre classe politique aux élections, c’est le vote d’un député dans le Doubs, début 2015, en remplacement de Pierre Moscovici.

     

    Nombre

    %

    Inscrits

    66 926

    /

    Abstention

    34 087

    50,93 %

    Votants

    32 839

    49,07 %

    Blancs

    1 748

    5,32 %

    Nuls

    946

    2,88 %,

    Exprimés

    30 145

    91,80 %

    Résultat des candidats :

    Ordre des panneaux

    Candidats

    Voix

    % exprimés

    001

    M. Frédéric BARBIER

    15 504

    51,43 %

    002

    Mme Sophie MONTEL

    14 641

    48,57 %

    Total

    30 145

    100 %

    Ainsi, mal élu par 23,17 % des voix des inscrits, avec des voix venant de la « gauche », comme de la droite, on peut dire que son élection repose sur une ligne politique « blougi-boulga », qui n’a aucun sens, et en tous les cas, aucune légitimité. C’est une « ligne » de toute façon inapplicable.

    Ceci explique que la seule solution, dans un tel système, c’est bien l’abstention ! « Elections, piège à cons » !

     

     

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