• LE PERE DUCHESNE -- NUMERO UN -- AOUT 2017 (Partie 2)

    Comme la noblesse avant 1789, cette classe est devenue inutile et nuisible au bon développement de la société : c’est une classe oisive, de parasites.

    Il n’y a aucune jalousie ou envie à l’égard de cette catégorie sociale : simplement le constat que le maintien de l’existence de celle-ci empêche l’épanouissement, et même à un moment donné, la survie du reste de la société : il suffit de rappeler l’écocide auquel mène le maintien au pouvoir politique de cette classe !

    A noter que cette classe parasitaire a à son service de nombreux journaliste, car elle détient les capitaux de l’essentiel des journaux, revues et télévisions ! Ces journalistes sont d’ailleurs fortement discrédités, et ils ont fait leur temps, étant devenu inaudibles en raison de leur servilité !

     

     

    LE PERE DUCHESNE -- NUMERO UN -- AOUT 2017 (Partie 2)

     

    Travailleurs et salariés, d’une part, oisifs et parasites, d’autre part. Quels sont, dans cette période historique, les ennemis de classes en présence ? Plus que jamais, la contradiction principale qui déchire la société française oppose la classe bourgeoise et la classe ouvrière. Cette contradiction ne peut se régler que par la révolution prolétarienne, dont la société est grosse. Il est évident qu’il serait illusoire de vouloir concilier les intérêts antagoniques de ces deux classes. Ainsi, par exemple, la doxa d’Emmanuel Macron, qui est de servir « en même temps » les exploiteurs et les exploités ne peut tromper que pendant un cours instant, et tromper ceux qui veulent bien l’être. De manière plus affinée, la cible principale représente ceux que l’INSEE qualifie des « plus riches » : tout au plus cela représentent un total de 700 000 personnes, soit 1% de la totalité de la population française. Cette catégorie sociale, les très grands bourgeois, est représentée par des familles comme la famille Bétencourt, ou la famille Dassault.

    Comme la noblesse avant 1789, cette classe est devenue inutile et nuisible au bon développement de la société : c’est une classe oisive, de parasites.

    Il n’y a aucune jalousie ou envie à l’égard de cette catégorie sociale : simplement le constat que le maintien de l’existence de celle-ci empêche l’épanouissement, et même à un moment donné, la survie du reste de la société : il suffit de rappeler l’écocide auquel mène le maintien au pouvoir politique de cette classe !

    A noter que cette classe parasitaire a à son service de nombreux journaliste, car elle détient les capitaux de l’essentiel des journaux, revues et télévisions ! Ces journalistes sont d’ailleurs fortement discrédités, et ils ont fait leur temps, étant devenu inaudibles en raison de leur servilité !

     

    « Droits de l’homme et du citoyen » : Les révolutionnaires bourgeois de 1792 ont tenté d’instaurer la Liberté, l’Egalité et la Fraternité : ils ont échoué.

    Ainsi, le suffrage universel est dévoyé, et utilisé par la classe bourgeoise pour faire en sorte que le peuple délègue sa représentation à des représentants bourgeois. Les « droits de l’homme et du citoyen » n’ont pas leur entrée dans les entreprises : là, tous les droits des uns, les salariés, sont niés, et ce qui est affirmé, c’est la pouvoir autocratique du capital et des actionnaires. De même, dans les quartiers des cités, où sont les « droits de l’homme et du citoyen », quelle égalité réelle entre tous, au-delà de la simple affirmation verbale incantatoire ? Les droits réels existent à peine.

    Près de 2000 entreprises françaises comptent plus de 500 salariés : si, avant 1789, dans l’Ancien Régime, un roi avait le pouvoir absolu, de droit divin, disposant d’un patrimoine propre qui distinguait à peine le patrimoine privé et le patrimoine public, aujourd’hui, ce sont donc plus de 500 rois qui disposent d’un tel pouvoir absolu, et ce sont donc plus de 500 « Bastille » qu’il faut conquérir et renverser !

     

    Pouvoir, propriété, paix. La classe bourgeoise dans son ensemble, et Emmanuel Macron, dernier avatar de cette classe, ne posent jamais les questions pourtant primordiales du Pouvoir, de la Propriété et de la Paix.

    Le Pouvoir est détenu, soit par la classe bourgeoise, soit par le peuple, dont la classe ouvrière.

    Pourtant, si l’on considère les entreprises capitaliste, ce sont autant de Bastille du XXI° siècle à prendre et à abattre, pour les mettre au service de la majorité de la population : il s’agit d’en dessaisir la classe bourgeoise pour les rendre au peuple. Ce sont autant de lieux où s’exerce la tyrannie du patronat ! Il y a absence de démocratie.

    Par ailleurs, la question de la Propriété conduit à la socialisation des moyens de production.

    Lors du quinquennat de François Hollande, le nombre des milliardaires français a augmenté, et les plus riches sont devenus plus riches, le nombre des pauvres augmentant à l’autre bout de la société. Avec les mesures proposées par les Républicains en Marche, ces diverses orientations vont se poursuivre : c’est donc la répartition des richesses qu’il convient de revoir en profondeur !

    Il est tout à fait inique qu’un individu comme François Hollande ne soit pas jugé pour ses activités : se faire élire président de la république au nom de diverses promesses, dont certaines mesures visant à restaurer une égalité entre les citoyens, puis à se mettre au service des plus riches ! D’ores et déjà, il est possible d’évaluer le curseur que met en place Emmanuel Macron et sa majorité : ce curseur tend-il à aller vers le renforcement des privilèges autocratiques d’une extrême minorité, ou bien va-t-il vers une plus grande redistribution des revenus au profit des plus humbles, ainsi que vers la restauration de la démocratie populaire ?

    Et de plus, même si une partie des travailleurs parvient à grappiller pour leur profit des miettes plus grosses et à augmenter leurs salaires, ce qui reste en cause, c’est bien la question du pouvoir politique : celui-ci doit être arraché des mains de la minorité bourgeoise et remis à la majorité écrasante représentée par le peuple : c’est là une question de dignité !

    Ainsi, le nombre de chômeurs peut diminuer, mais encore convient –t-il d’apprécier les conditions selon lesquelles cela se produit : s’il s’agit d’une augmentation des travailleurs pauvres et précaires, et d’une diminution ou d’une stagnation des revenus et du pouvoir d’achat, le profit de telles mesures sera réservé, encore une fois, aux membres de la classe bourgeoise.

    C’est une poursuite d’une offensive déterminée contre les pauvres : après les « sans-dents » de François Hollande, voici, au-delà des effets de la communication, le mépris pour ceux qui ne sont « rie » de Macron, par rapport aux capitalistes qui réussissent !

     

     

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