• LE PERE DUCHESNE -- NUMERO UN -- AOUT 2017 (Partie 1)

    Pourquoi le Père Duchesne est-il de retour ? Pour le comprendre, il convient de savoir qui est le Père Duchesne. Le Père Duchesne, c’est le peuple qui entre en action, c’est-à-dire qu’il s’introduit avec fracas sur la scène de l’Histoire. En réalité donc, le Père Duchesne a toujours était présent, et même bien là. Mais opprimé et écarté de toute fonction politique, par la classe dominante, le peuple connaît deux époques bien différentes : les époques où il creuse un souterrain, tel la taupe, de façon invisible à des yeux non exercés, et les époques où il apparaît, tout en force et en splendeur, à la lumière du soleil.

    Le nouveau peuple, de l’ère capitaliste et bourgeoise, est né en 1792, lors de la première république bourgeoise. Depuis, un journal intitulé « Le Père Duchesne », ou « Le Fils du Père Duchesne » est apparut aux époques révolutionnaires, quand la violence entre les classes bourgeoise et prolétarienne était prééminente et que se posait la question de la lutte pour le pouvoir politique sur la société : dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat. Le peuple est apparut notamment sur l’avant-scène lors de la Commune de Paris en 1871 !

     

    LE PERE DUCHESNE -- NUMERO UN -- AOUT 2017 (Partie 1)

     

    Le PERE DUCHESNE

    Compositeur : Anonyme

    I

    Né en nonante-deux Nom De Dieu 

    Mon nom est père Duchesne 

    Né en nonante-deux Nom De Dieu 

    Mon nom est père Duchesne 

    Marat fut généreux Nom De Dieu 

    A qui lui porta haine "Sang Dieu !" 

    Je veux parler sans gêne Nom De Dieu 

    Je veux parler sans gè-è-è-ne

     

    II

    Coquins filous peureux Nom de Dieu 

    Vous m’appelez canaille 

    Coquins filous peureux Nom de Dieu 

    Vous m’appelez canaille 

    Dès que j’ouvre les yeux Nom de Dieu 

    Jusqu’au soir je travaille "Sang Dieu !" 

    Et je couch’’ sur la paille Nom de Dieu 

    Et je couche sur la pa-a-aille!

     

    III

    On nous promet les cieux Nom de Dieu 

    Pour toute récompense 

    On nous promet les cieux Nom de Dieu 

    Pour toute récompense 

    Tandis que ces messieurs Nom de Dieu 

    S’arrondissent la panse "Sang Dieu !" 

    Nous crevons d’abstinence Nom de Dieu 

    Nous crevons d'abstinen-en-en-ce!

     

    IV

    Pour mériter les cieux Nom de dieu 

    Voyez vous ces bougresses 

    Pour mériter les cieux Nom de dieu 

    Voyez vous ces bougresses 

    Au vicaire le moins vieux Nom de dieu 

    S’en aller à confesse "Sang Dieu !" 

    Se faire peloter les fesses Nom de dieu 

    Se faire peloter les fe-e-e-sses!

     

    V

    S’ils te traitent de gueux Nom de Dieu 

    Sus à leur équipage 

    S’ils te traitent de gueux Nom de Dieu 

    Sus à leur équipage 

    Un pied sur le moyeu Nom de Dieu 

    Pour laver cet outrage "Sang Dieu !" 

    Crache leur au visage Nom de Dieu 

    Crache leur au visa-a-a-ge!

     

    VI

    Si tu veux être heureux Nom de Dieu 

    Pends ton propriétaire 

    Si tu veux être heureux Nom de Dieu 

    Pends ton propriétaire 

    Coupe les curés en deux Nom de Dieu 

    Fout les églises par terre "Sang Dieu !" 

    Et l’bon dieu dans la merde Nom de Dieu 

    Et l'bon Dieu dans la me-e-e-rde!

     

    VII

    Peuple trop oublieux Nom de Dieu 

    Si jamais tu te lèves 

    Peuple trop oublieux Nom de Dieu 

    Si jamais tu te lèves 

    Ne soit pas généreux Nom de Dieu 

    Patrons bourgeois et prêtres "Sang Dieu !" 

    Méritent la lanterne Nom de Dieu 

    Méritent la lante-er-er-ne!

     

    Pourquoi le Père Duchesne est-il de retour ? Pour le comprendre, il convient de savoir qui est le Père Duchesne. Le Père Duchesne, c’est le peuple qui entre en action, c’est-à-dire qu’il s’introduit avec fracas sur la scène de l’Histoire. En réalité donc, le Père Duchesne a toujours était présent, et même bien là. Mais opprimé et écarté de toute fonction politique, par la classe dominante, le peuple connaît deux époques bien différentes : les époques où il creuse un souterrain, tel la taupe, de façon invisible à des yeux non exercés, et les époques où il apparaît, tout en force et en splendeur, à la lumière du soleil.

    Le nouveau peuple, de l’ère capitaliste et bourgeoise, est né en 1792, lors de la première république bourgeoise. Depuis, un journal intitulé « Le Père Duchesne », ou « Le Fils du Père Duchesne » est apparut aux époques révolutionnaires, quand la violence entre les classes bourgeoise et prolétarienne était prééminente et que se posait la question de la lutte pour le pouvoir politique sur la société : dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat. Le peuple est apparut notamment sur l’avant-scène lors de la Commune de Paris en 1871 !

    Après 225 années de luttes continues, ouvertes ou plus discrètes, toujours violentes, depuis 1792, il est évident qu’aujourd’hui le Père Duchesne, plus que jamais, a son mot à dire : notre époque est redevenu une période révolutionnaire ouverte, où le peuple combat ouvertement et avec détermination pour « perdre ses chaînes » », d’où le qualificatif de « Perdu chaîne », ou « Père Duchesne » ! Aujourd’hui, le choix est délibérément entre « barbarie ou socialisme », c’est-à-dire le maintien de la dictature due la bourgeoisie ou l’instauration, après la révolution prolétarienne de la dictature du prolétariat, et l’instauration d’un Etat socialiste !

     

    Travailleurs et salariés, d’une part, oisifs et parasites, d’autre part. Quels sont, dans cette période historique, les ennemis de classes en présence ? Plus que jamais, la contradiction principale qui déchire la société française oppose la classe bourgeoise et la classe ouvrière. Cette contradiction ne peut se régler que par la révolution prolétarienne, dont la société est grosse. Il est évident qu’il serait illusoire de vouloir concilier les intérêts antagoniques de ces deux classes. Ainsi, par exemple, la doxa d’Emmanuel Macron, qui est de servir « en même temps » les exploiteurs et les exploités ne peut tromper que pendant un cours instant, et tromper ceux qui veulent bien l’être. De manière plus affinée, la cible principale représente ceux que l’INSEE qualifie des « plus riches » : tout au plus cela représentent un total de 700 000 personnes, soit 1% de la totalité de la population française. Cette catégorie sociale, les très grands bourgeois, est représentée par des familles comme la famille Bétencourt, ou la famille Dassault.

    Comme la noblesse avant 1789, cette classe est devenue inutile et nuisible au bon développement de la société : c’est une classe oisive, de parasites.

    Il n’y a aucune jalousie ou envie à l’égard de cette catégorie sociale : simplement le constat que le maintien de l’existence de celle-ci empêche l’épanouissement, et même à un moment donné, la survie du reste de la société : il suffit de rappeler l’écocide auquel mène le maintien au pouvoir politique de cette classe !

    A noter que cette classe parasitaire a à son service de nombreux journaliste, car elle détient les capitaux de l’essentiel des journaux, revues et télévisions ! Ces journalistes sont d’ailleurs fortement discrédités, et ils ont fait leur temps, étant devenu inaudibles en raison de leur servilité !

     

    « Droits de l’homme et du citoyen » : Les révolutionnaires bourgeois de 1792 ont tenté d’instaurer la Liberté, l’Egalité et la Fraternité : ils ont échoué.

    Ainsi, le suffrage universel est dévoyé, et utilisé par la classe bourgeoise pour faire en sorte que le peuple délègue sa représentation à des représentants bourgeois. Les « droits de l’homme et du citoyen » n’ont pas leur entrée dans les entreprises : là, tous les droits des uns, les salariés, sont niés, et ce qui est affirmé, c’est la pouvoir autocratique du capital et des actionnaires. De même, dans les quartiers des cités, où sont les « droits de l’homme et du citoyen », quelle égalité réelle entre tous, au-delà de la simple affirmation verbale incantatoire ? Les droits réels existent à peine.

    Près de 2000 entreprises françaises comptent plus de 500 salariés : si, avant 1789, dans l’Ancien Régime, un roi avait le pouvoir absolu, de droit divin, disposant d’un patrimoine propre qui distinguait à peine le patrimoine privé et le patrimoine public, aujourd’hui, ce sont donc plus de 500 rois qui disposent d’un tel pouvoir absolu, et ce sont donc plus de 500 « Bastille » qu’il faut conquérir et renverser !

     

     

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