• LE PERE DUCHESNE -- NUMERO CINQ -- DECEMBRE 2017 (Partie 1)

    3) La démocratie : La république bourgeoise représentative n’est pas le nec plus ultra de la démocratie. Rappelons ce que disaient Montesquieu et Rousseau, pères fondateurs de la république bourgeoise, en Amérique et en France. Pour Montesquieu, prenant exemple sur l’Angleterre, alors le pays le plus avancé en matière de régime politique (monarchie constitutionnelle) la représentation est l’idéal : car cela permet à une minorité de prendre le pouvoir sur une majorité avec une certaine légitimité. Par contre Rousseau a pointé l’insuffisance de la représentation, dans le « Contrat social » : il indique ainsi que le peuple anglais est esclave avant les élections, qu’il est libre pendant la période électorale, puis qu’il redevient esclave après les élections. Ceci est encore plus vrai aujourd’hui, à l’heure de la collusion de l’Etat et des monopoles : une fois élus, tous les cinq ans par exemple, même par une minorité d’électeurs, le peuple n’a plus voix au chapitre : d’où l’abstention massive ! C’st ce qu’on appelait autrefois le « crétinisme parlementaire » !  L’Assemblée veut-elle refléter la réalité de la nation ? Alors, appliquons des quotas, non seulement entre hommes et femmes, mais aussi avec 40 % d’ouvriers (réels) et d’employés, et 10 % de chômeurs, etc. Dans ce cas, certains problèmes seraient véritablement mis en discussion et trouveraient une solution. S’agit-il d’être antiparlementaire ? Pas du tout. Pour le fascisme ? Sûrement pas : à choisir entre la fraction démocratique bourgeoise et la fraction fasciste, il n’y a pas photo ! Il faut combattre résolument le fascisme.   Quel est le vrai problème ? C’est que les droits de l’homme (1789), les principes républicains « liberté, égalité, fraternité », « un homme, une voix » etc. sont devenus des fictions et des chiffons de papier. Il faut leur rendre la réalité. Incontestablement, la démocratie peut faire des progrès tant dans la société que dans l’entreprise ! Ayons confiance dans la créativité populaire (Comme lors de la Commune de Paris de 1792, ou de 1871, où les principes n’ont pu être mis en œuvre, en raison de l’occupation allemande et de la répression sanglante des Versaillais !  Et Marx a mis le doigt sur le vrai problème : c’est illusoire d’imaginer l’égalité entre celui qui possède les moyens de production et celui qui ne les possède pas, entre le patron et le salarié. Il s’agit de « remettre la balle au centre », c’est-à-dire de socialiser les moyens de production (d’où le terme de « socialisme », rien à voir avec le président Hollande ! Bien évidemment, j’entends bien les ricanements : cet idiot, il prend au sérieux les engagements républicains, et il met un signe égal entre tel patron, être cultivé, compétent, brillant etc., et tel prolétaire lambda, inculte, inapte, malpropre, etc. C’est ce que disait aussi Mirabeau (le traître et corrompu) de Robespierre : « Il est dangereux, parce qu’il croit ce qu’il dit ». Je crois dans les valeurs républicaines, dans la mesure où elles sont effectivement mises en œuvre. . Patron et ouvrier, ce sont deux mondes différents : aussi différents que ce qui opposait Louis XVI d’une part, et Rousseau ou Robespierre, d’autre part : l’avenir, c’est ou l’un ou l’autre. Sans doute, Rousseau n’a pas vu la réalisation de son « rêve », la république bourgeoise, et Robespierre en a perdu la tête. Il n’empêche que le nouveau monde est entré dans la réalité non sans mal un siècle plus tard, en 1871, après avoir écrasé la Commune de Paris. Il en est de même aujourd’hui : ou la barbarie (anarchie de la production, division de la société en une minorité de super riches d’une part et le reste, la grande majorité de plus en plus précarisée, les enfants vivant moins bien que les parents dans une société de plus en plus riche d’autre part avec chômage de masse, travailleurs pauvres, logements insalubres, écocide, crispations fascistes, crises, guerres, etc.) soit socialisme (planification harmonieuse de la production au service de la population, plus liberté et égalité effectives, solidarité, etc.). Dans le langage marxiste, cela se traduit par des forces productives très développées qui entre en contradiction avec les rapports de production : alors, c’est l’heure où accouche une nouvelle société, qui exproprie les expropriateurs !

     

    LE PERE DUCHESNE -- NUMERO CINQ -- DECEMBRE 2017 (Partie 1)

     

    3) La démocratie : La république bourgeoise représentative n’est pas le nec plus ultra de la démocratie. Rappelons ce que disaient Montesquieu et Rousseau, pères fondateurs de la république bourgeoise, en Amérique et en France. Pour Montesquieu, prenant exemple sur l’Angleterre, alors le pays le plus avancé en matière de régime politique (monarchie constitutionnelle) la représentation est l’idéal : car cela permet à une minorité de prendre le pouvoir sur une majorité avec une certaine légitimité. Par contre Rousseau a pointé l’insuffisance de la représentation, dans le « Contrat social » : il indique ainsi que le peuple anglais est esclave avant les élections, qu’il est libre pendant la période électorale, puis qu’il redevient esclave après les élections. Ceci est encore plus vrai aujourd’hui, à l’heure de la collusion de l’Etat et des monopoles : une fois élus, tous les cinq ans par exemple, même par une minorité d’électeurs, le peuple n’a plus voix au chapitre : d’où l’abstention massive ! C’st ce qu’on appelait autrefois le « crétinisme parlementaire » !  L’Assemblée veut-elle refléter la réalité de la nation ? Alors, appliquons des quotas, non seulement entre hommes et femmes, mais aussi avec 40 % d’ouvriers (réels) et d’employés, et 10 % de chômeurs, etc. Dans ce cas, certains problèmes seraient véritablement mis en discussion et trouveraient une solution. S’agit-il d’être antiparlementaire ? Pas du tout. Pour le fascisme ? Sûrement pas : à choisir entre la fraction démocratique bourgeoise et la fraction fasciste, il n’y a pas photo ! Il faut combattre résolument le fascisme.   Quel est le vrai problème ? C’est que les droits de l’homme (1789), les principes républicains « liberté, égalité, fraternité », « un homme, une voix » etc. sont devenus des fictions et des chiffons de papier. Il faut leur rendre la réalité. Incontestablement, la démocratie peut faire des progrès tant dans la société que dans l’entreprise ! Ayons confiance dans la créativité populaire (Comme lors de la Commune de Paris de 1792, ou de 1871, où les principes n’ont pu être mis en œuvre, en raison de l’occupation allemande et de la répression sanglante des Versaillais !  Et Marx a mis le doigt sur le vrai problème : c’est illusoire d’imaginer l’égalité entre celui qui possède les moyens de production et celui qui ne les possède pas, entre le patron et le salarié. Il s’agit de « remettre la balle au centre », c’est-à-dire de socialiser les moyens de production (d’où le terme de « socialisme », rien à voir avec le président Hollande ! Bien évidemment, j’entends bien les ricanements : cet idiot, il prend au sérieux les engagements républicains, et il met un signe égal entre tel patron, être cultivé, compétent, brillant etc., et tel prolétaire lambda, inculte, inapte, malpropre, etc. C’est ce que disait aussi Mirabeau (le traître et corrompu) de Robespierre : « Il est dangereux, parce qu’il croit ce qu’il dit ». Je crois dans les valeurs républicaines, dans la mesure où elles sont effectivement mises en œuvre. . Patron et ouvrier, ce sont deux mondes différents : aussi différents que ce qui opposait Louis XVI d’une part, et Rousseau ou Robespierre, d’autre part : l’avenir, c’est ou l’un ou l’autre. Sans doute, Rousseau n’a pas vu la réalisation de son « rêve », la république bourgeoise, et Robespierre en a perdu la tête. Il n’empêche que le nouveau monde est entré dans la réalité non sans mal un siècle plus tard, en 1871, après avoir écrasé la Commune de Paris. Il en est de même aujourd’hui : ou la barbarie (anarchie de la production, division de la société en une minorité de super riches d’une part et le reste, la grande majorité de plus en plus précarisée, les enfants vivant moins bien que les parents dans une société de plus en plus riche d’autre part avec chômage de masse, travailleurs pauvres, logements insalubres, écocide, crispations fascistes, crises, guerres, etc.) soit socialisme (planification harmonieuse de la production au service de la population, plus liberté et égalité effectives, solidarité, etc.). Dans le langage marxiste, cela se traduit par des forces productives très développées qui entre en contradiction avec les rapports de production : alors, c’est l’heure où accouche une nouvelle société, qui exproprie les expropriateurs !

    Il est impossible de répondre par oui ou non, car il s’agit ici de la juste attitude à adopter dans la vie quotidienne, par rapport au monde et par rapport aux autres. L’attitude est de trois types : l’amour, la haine et ni l’amour, ni la haine. Plutôt que de haïr, ce qui rend « malade », il convient de ni aimer ni haïr : c’est le silence. Cela n’a rien à voir avec l’indifférence, trop cultivée de nos jours (du genre « parle à mes fesses, ma tête est malade »). Spinoza, celui qui disait « Vit caché », a déclaré que le monde n’est ni à aimer, ni à détester, il est à comprendre (contrairement à « facebook » et aux émojis qui vont de « j’aime » à « grrr »). Mais la vie, du début à la fin, est un tissu composé de biens et de maux, de bonheurs et de malheurs. etc. deux côtés de la même pièce, il faut accepter les deux, et apprendre à « passer au travers » du côté négatif. Même Meryl Streep, qui, en paroles, prône l’indifférence par rapport aux gens méchants, a pleuré (sur youtube), ce qui manifeste qu’elle est atteinte par la douleur et le chagrin, en réalité, face aux agissements du président Trump !

    Quelques chiffres. Les migrations représentent environ 230 millions de personnes, soit environ 3 % de la population mondiale. Ces migrations varient d’une année sur l’autre, depuis un siècle entre 2 à 3 % de la population mondiale, sachant que cette population a varié de 1,5 milliard environ en 1900 à près de 7 milliards aujourd’hui. Cette migration a des causes multiples : réfugiés, persécutions religieuses ou politiques, mais surtout économiques.

    Il s’agit là de migrations d’un pays à l’autre. Mais si l’on considère la Chine continentale comme un pays unique (plus de 50 nationalités), il y a eu des migrations externes, vers les pays du pourtour du Pacifique, mais également des migrations au sein de la Chine : par exemple, la nationalité han, la plus importante, a émigré au sein de la Chine. Aujourd’hui, le Tibet est peuple de plus de chinois hans que de tibétains. Il en est de même en France : il y a plus de corses en France métropolitaine que sur l’île de Beauté. Cette migration intra-Etat augmente donc le taux général des migrations de population.

    Il en a toujours été ainsi de par le passé (avant la mise en place d’un système de statistiques fiables). Cela repose sur des estimations et des fourchettes qu’il convient de rapporter au chiffre total de la population mondiale. On peut estimer l’émigration des « huguenots » avant et après la révocation de l’Edit de Nantes. De même on peut estimer le total des émigrations vers l’Amérique, l’Australie, etc. Ou encore la déportation forcée de la population de l’Afrique (esclavage), etc.

    Aujourd’hui un peu plus de 2 millions de concitoyens français vivent hors du territoire national, et par exemple Londres est la plus grande « ville française » après Lille.

    En France, même si les statistiques « ethniques » n’existent pas, on évalue à environ trois français sur quatre, ceux dont les deux parents sont français, et à un français sur quatre ceux dont les deux parents ou un parent sont étrangers. A ces chiffes, il convient d’ajouter tous les français naturalisés, mais qui ont dans leur passé, un ou plusieurs parents étrangers. La vigueur du taux de natalité en France est expliquée justement par cet apport de population, alors que la baisse de ce taux en Allemagne découle sans doute de l’application du droit du sol.

    Des réalités géographiques (océan à traverser), des mesures politiques (le mur construit par le président Trump pour empêcher l’immigration mexicaine), ou idéologiques (la volonté des extrêmes-droites polonaises ou hongroises d’avoir un pays « pur et blanc ») peuvent freiner ces vagues de migrations : mais elles ne les ont jamais totalement empêchées.

    Conclusion : les migrations, les mélanges de populations sont une réalité de hier comme de demain. C’est ces faits que je voulais illustrer par le mélange des couvre-chefs ! Ce sont des réalités, pas du folklore, que cela fasse plaisir ou non. LOL. Mais il n’y a pas de quoi se fâcher.

    Concernant la politique de migration des Etats, dont le Canada et la Suisse. Restons aussi sur les faits.

    Lorsque l’Allemagne invite un million d’immigrés à venir s’installer, originaires de Syrie et d’Irak, il s’agit d’une population plutôt diplômée (ingénieurs, architectes, enseignants, …), ayant de bons métiers, et éduqués, non au frais du contribuable allemand. Mais les dirigeants allemands ne semblent pas se poser la question de savoir si cette population ne sera pas utile et indispensable à leur pays d’origine, pour le reconstruire après la guerre.

    Et la France ? Elle accueille environ 200 000 étrangers par an d’un pays hors Union européenne. En mois de dix ans, elle a légiféré au moins sept fois sur l’immigration et il est prévu une prochaine loi. Il est vrai que 40 % des étrangers installés en France quittent le pays au bout de cinq ans, en raison d’un faible taux d’attractivité (salaires bas, conditions de travail et de vie médiocres…). Les migrants de Calais veulent aller en Angleterre !

     

     

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