• LE MINOTAURE BOUFFI (Partie 17)

    L’art de tuer socialement les contrevenants, par une mise au placard étudiée, tout en cherchant à obtenir l’adhésion des victimes à leur supplice peut être illustré par les trois cartes du tarot, le diable, la maison-Dieu et la justice.

    Le comportement du président et de ses thuriféraires est destructeur : il conduit autrui à perdre confiance dans l’humanité et à déprimer, à désespérer, à isoler, à effacer, à nier les relations humaines. C’est la seule faute qui est mortelle et cause de la seconde mort, car elle éloigne de Dieu et tend à nier l’Esprit : c’est un péché mortel contre l’Esprit. C’était l’objectif des camps nazis, les nazis ayant élaboré une méthode rationnelle et scientifique, avec tous les moyens technologiques et industriels existants pour parvenir à leur fin. Cela se résume en un mot : transformer l’autre, le vis-à-vis en « stück », rabaisser l’autre à un « morceau » (de bois, de tissus, de minéral).

     

    LE MINOTAURE BOUFFI (Partie 17)

     

    Jean Paul Thé                                                             Le 16 août 2010

     

                                        A Michel Bernard Sée

     

    Bonjour Maître,

     

    Je vous propose d’adresser un mémoire en réponse au Conseil Général de l’Isare.

    Vous pouvez faire état des éléments suivants :

    Concernant la notation par mon, employeur, il m’a donné une note de 19, note que je n’ai jamais eu dans ma carrière. Voir les pièces du dossier en votre possession, dont je vous joins copies.

    Le Conseil Général de l’Isare a désigné un coach, qui a une fonction de « lavage de cerveau », afin d’accélérer mon départ. Il s’agit de Monsieur Olive MAQUEREL, du Cabinet PC Conseil.

    Ce qui est particulièrement odieux, c’est que les responsables du Conseil Général refusent de prendre leurs responsabilités, à savoir ma mise effective au placard. Au cours des mois du 1° février à ce jour, j’ai eu en tout et pour tout 6 réunions avec Monsieur Yanick DUHAUT, directeur général des services, et au cours de ces réunions, la seule chose qui intéressait cette personne, sont mes efforts pour trouver un poste ailleurs. Ainsi, le 8 avril 2010, le DGS a déclaré notamment :

    « Vous n’existez déjà plus dans cette collectivité… C’et vous-même qui m’avez demandé de remettre votre dossier à Monsieur CLAMOUR, ce que j’ai fait…. On vous laisse sur votre poste de DGA, ce qui vous permet de trouver un poste de même condition… C’est vous qui l’avez demandé d’être mis à l’écart. »

    A mon intervention lors de la réunion, de dire que si je m’étais pendu, le DGS aurait laissé faire, sa réponse a été : « Sans aucune difficulté ».

    Les articles parus dans « Isare Hebdo » prouvent de notoriété publique ma mise au placard.

    Je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de mes sentiments distingués,

     

                                                               Jean Paul Thé

     

    ACTE 3

    LE MINOTAURE BELLOVAQUE ET L’EPEE DE DAME O’CLES

     

    Triomphe de la vérité. Le Minotaure est terrassé, le budget du conseil général est en déséquilibre. Intervention de Dame O’Clès.

     

    Le minotaure, dévoreur de consciences

     

    L’art de tuer socialement les contrevenants, par une mise au placard étudiée, tout en cherchant à obtenir l’adhésion des victimes à leur supplice peut être illustré par les trois cartes du tarot, le diable, la maison-Dieu et la justice.

    Le comportement du président et de ses thuriféraires est destructeur : il conduit autrui à perdre confiance dans l’humanité et à déprimer, à désespérer, à isoler, à effacer, à nier les relations humaines. C’est la seule faute qui est mortelle et cause de la seconde mort, car elle éloigne de Dieu et tend à nier l’Esprit : c’est un péché mortel contre l’Esprit. C’était l’objectif des camps nazis, les nazis ayant élaboré une méthode rationnelle et scientifique, avec tous les moyens technologiques et industriels existants pour parvenir à leur fin. Cela se résume en un mot : transformer l’autre, le vis-à-vis en « stück », rabaisser l’autre à un « morceau » (de bois, de tissus, de minéral).

    L’une des solutions qu’envisage le parti socialiste pour débarquer le minotaure, qui constitue un poids lourd, dans les deux sens du terme, mais un poids lourd devenant encombrant, est de le désigner en lieu et place , sénateur de l’Isare, en remplacement de Bonhomme. Il s’agit en quelque sorte d’un trust des postes dits « fromages » de la République, afin de mettre fin au pouvoir de nuisance du minotaure.

    Dans une discussion à bâton rompu, entre un élu vice-président, théoriquement proche du président, et un directeur général adjoint, alors qu’un membre éminent du cabinet présidentiel prête discrètement l’oreille à ce qui est dit, soudain l’élu clame à haute voix : « Attention !Des oreilles indiscrètes nous écoutent ! ». Et le membre du cabinet de tourner piteusement les talons, pour s’écarter du groupe. Ambiance ! Ambiance !

    Le président reconnaît, en cercle fermé, la supériorité de Benoît Brasseur, concernant la gestion financière. Mais Benoît Brasseur s’est opposé au président concernant des projets jugés stratégiques, concernant notamment la commande publique. C’est pourquoi il a mis Benoît Brasseur sur la touche, lui retirant son mandat de vice-président. Revenu en grâce, Benoît Brasseur s’est vu confier de nouvelles responsabilités en matière financière. En particulier, Benoît Brasseur souhaite serrer les boulons et obtenir de justes économies, conforme à la période de crise vécue, notamment en diligentant des audits sur les chaînes de dépenses. Le président contente les velléités de Benoît Brasseur par de vagues paroles, des promesses verbales, et des effets de menton, sans aucun effet pratique. Tout cela reste purement verbal.

    Du fait de la crainte qu’il inspire, aucun des agents de son premier cercle n’ose dire la vérité au président. Il vit donc dans une bulle fantomatique de mensonges et d’irréalités :

    Compte administratif 2010 : les reports et le résultat antérieur

    Les dépenses reportées, notamment d’aides sociales

    Le budget primitif 2011 : recettes de fonctionnement non inscrite, absence de la réalité des dépenses de fonctionnement dont notamment les dépenses d’aides sociales, et les subventions versées aux associations

    L’une des causes est en particulier les troubles causés par la longue absence d’un directeur des finances, les changements constants de postes de divers agents, le manque de confiance dans les agents embauchés antérieurement à 2005, dont les deux chefs de service du service des finances, ainsi que la directrice de l’assemblée.

    Une autre cause est la conception très préfectorale qu’a le directeur général des services de la fonction et du rôle des agents. Le pire de tout est aussi une ignorance qui s’ignore, ou de croire savoir. Ainsi le directeur général des services après près de trois années de présence sur son poste découvre les réalités budgétaires : les procédures de paiement des aides sociales, les reports de crédits. Il confond souvent autorisation de programme et crédit de paiement, investissement et fonctionnement…

    L’adage « Mieux vaut avoir des ennemis que de tels amis » se confirme, concernant les relations entre le président et ses affidés. En effet, par son comportement orgueilleux, le président s’est enfermé dans une bulle, et par crainte, les agents départementaux du premier cercle le flattent, et n’osent lui dire la vérité. Il en résulte que le président va vers l’échec politique, mais ce qui est plus grave, vers des difficultés pour le conseil général. En effet, le président n’écoute pas les conseils techniques, considérant qu’il a la science infuse. Du point de vue financier, il en résulte qu’il reste sur des dogmes et des idées fixes, comme le maintien à tout prix en 2011, du même montant des dépenses d’investissement qu’en 2010. Le prétexte invoqué est de soutenir les entreprises isariennes. Mais il en résulte un montant important d’emprunts, qui vont impacter le taux d épargne brute, et donc interdire au département de pouvoir continuer son action les années futures. De même le maintien des augmentations des dépenses de fonctionnement à un maximum de + 3,5 % est un effort insuffisant pour éviter l’effet ciseau. Mais plus grave, le président ment aux membres de sa majorité, en diminuant artificiellement les recettes de fonctionnement de 10 millions d’euros, et en diminuant de façon arbitraire les dépenses de fonctionnement de 34 millions d’euros. L’objectif inavoué est de sortir de son chapeau, en septembre 2011, lors de l’adoption de la décision modificative, des recettes « exceptionnelles », ceci afin d’arroser les divers partenaires, associations et autres, quelques mois avant les élections sénatoriales. En conséquence, le comportement de minotaure implique la difficulté à voir la réalité telle qu’elle est : ceci parce que le minotaure est obséquieux, et refuse d’écouter, avec humilité et modestie, les bons conseils techniques. Les responsables administratifs, qui, par ambition, incompétence ou crainte, ne donnent pas les informations exactes et utiles. Par ailleurs, le côté menteur de Midas conduit à faire des constructions de faussaire. Afin de prouver qu’il a raison, le minotaure tord la réalité dans le sens souhaité : une diminution des recettes de fonctionnement et une augmentation plus rapide des dépenses de fonctionnement que des recettes de fonctionnement. Enfin, le fait de ne pas se remettre en question et de demeurer sur des idées fixes et dogmatiques, le président maintient un montant exorbitant de dépenses d’investissement. L’incapacité, ou l’absence de volonté, de limiter les dépenses d’investissement, à un niveau de jauge permettant de restaurer le niveau de l’épargne brute, conduit à un endettement trop élevé.

    Cette gestion étrangère à une politique de gauche, plus proche de Déat que de Blum, trouve ses racines sur un terreau évident : le caractère petit-bourgeois de l’employé de bureau, qui a tendance à laisser faire le plus fort, à la fois par respect du dirigent, et aussi par lâcheté. Cela rappelle l’adage : « Les nazis ont arrêtés les communistes et les progressistes, mais je ne suis ni communiste, ni progressiste, alors j’ai laissé faire. Les nazis ont éliminés les juifs et les tziganes, mais je ne suis ni juif, ni tzigane, alors j’ai laissé faire. » A la fin le petit-bourgeois, isolé et égoïste sera victime lui-même du système et aussi de son caractère lâche.

    Deux autres piliers du système sont la faiblesse de l’opposition politique, divisée, décrédibilisée et non en ordre de bataille, et également la concussion des représentants syndicaux. Les représentants des organisations syndicales sont vénaux, et prêt à vendre leur mission de défense en particulier des petites catégories, en échange de promotions pour eux-mêmes. Il est connu par tous les agents, que dans le mandat précédent, avant de diffuser un tract, les représentants du syndicat Force Ouvrière soumettaient pour avis et censure le projet du tract au directeur général des services !

    Le comportement infantile, qui compense sans doute un manque privé, seul connu de façon intime, du président, est largement identifié au niveau public, tant auprès des citoyens que des agents départementaux. En septembre 2009, il était inscrit sur la bâche de la cathédrale de Bello : « Ave Minotaure  César », inscription vite enlevée. D’ailleurs ceci est le surnom du président dans son village.

    Ainsi, si la gauche veut conserver la direction du conseil général de l’Isare, il est urgent et nécessaires de prendre au moins deux dispositions. La première disposition est de casser l’effet minotaure. Il est nécessaire que le président soit bridé et que se forme très vite autour de lui un comité de gestion du conseil général, ayant la réalité du pouvoir et pouvant circonscrire les effets néfastes. La seconde disposition est de remplacer le directeur général, afin de retrouver un candidat capable de gérer et de motiver les agents. Ceci est d’autant plus urgent que le départ précipité de Brigitte Despas, chef du Pôle Solidarité, conduit à donner pour de nombreux mois à Duhaut la charge, en plus de ses fonctions mal assumées aujourd’hui de directeur général des services, d’assurer l’intérim pour la gestion du secteur essentiel de l’aide sociale. Seuls l’implication des vice-présidents, dans un comité de vigilance, capable de prendre effectivement en charge la gestion du quotidien, que ce soit la gestion du personnel ou la gestion financière, pourra sauver la mise en 2012. Duhaut traite les trois directrices du Pôle solidarité de « bourriques ».

    Les trois dames du minotaure :

    Ariane, qui aide Thésée à sortir du Labyrinthe, par le même chemin par lequel il est entré. Ariane est assimilable à l’antique Déesse Arachné, qui tisse le destin des hommes. Ariane défend les femmes qui ont été abandonnées par leurs amants. Comme l’araignée qui porte son nom, la Veuve est l’aspect dangereux d’Ariane.

    L’épouse du président, qui a tenté de l’humaniser, mais qui est cause de victimes collatérales, du fait des manigances du président.

    Dame O’Clès, militante socialiste, ou le parti socialiste dans son ensemble.

    Il n’y a pas absence de stratégie, au niveau de l’organisation départementale, mais il s’agit d’une stratégie dévoyée : la stratégie du minotaure est une stratégie égotique et individuelle : il a réussi à capter l’énergie déployée pour la mettre au service de ses ambitions personnelles, ceci aux dépens du bien commun.

     

    La malédiction de la foudre.

     

    L’absence de contrôle des dépenses conduit à la fin du minotaure. Concernant les dépenses budgétaires, c’est le robinet d’eau ouvert, sans aucune contrainte. Depuis 2009, il n’y a pas de contrôle sur les dépenses. Or le budget primitif 2012 va reposer sur l’exécution du budget de l’année 2011. Tout comme le budget 2011 repose sur l’exécution du budget 2010. Par exemple, le budget du personnel n’est pas maîtrisé, et la dépense s’effectue « au fil de l’eau ».

     

    La création d’un égrégore, le labyrinthe du minotaure, a conduit à s’enfermer dans une bulle qui s’autoalimente. Sur cette réalité fantasmagorique, en total déphasage de la réalité quotidienne des isariens, a été édifiée une tour de Babel : c’est en particulier l’organigramme des services départementaux et la succession des budgets des exercices 2010 et 2011. Cette édification orgueilleuse, lorsqu’elle va rencontrer la réalité quotidienne, sera abattue par l’éclair. C’est alors que se présente le gardien du seuil sous l’apparence de la justice, qui tient à la fois l’épée et la balance.

    Les trois mots sacrés ont été communiqués : ceci s’est déroulé lors des mois de septembre (Balance), d’octobre (Scorpion) et de décembre (Sagittaire). C’est alors que l’ancien soleil, symbolisé par Hiram, passe sous les coups portés par les trois mauvais compagnons, que sont la Balance, le Scorpion et le Sagittaire, et meurt pour donner naissance lors de la nuit la plus longue au nouveau soleil régénéré.

     

    Premier mot, FINANCIER : Rapports transmis par Jean Paul Thé au Président.

     

    « Sous réserve de votre accord, la deuxième partie de mon intervention en CODIR pourrait porter sur le point suivant.

     

     

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