• Le Grand Orient de France ne supporte pas la lumière, parce qu’il est lui-même pleins d’ombre. (Partie 7)

    C’est dire qu’il y a deux conceptions que l’on peut avoir de l’initiation maçonnique :

    -         Dans un premier cas, on considère l’initiation comme un point d’arrivée. C’est une conception que l’on retrouve dans bien des loges. C’est une conception profane, où la franc-maçonnerie devient l’équivalent d’un club service.

    -         Dans un second cas, l’initiation est un commencement et un point de départ, qui vise à la réalisation de soi, après un travail difficile et laborieux, que l’on peut réaliser soit dans un égrégore, la loge, soit individuellement. Toute initiation, initiation à la musique, à une nouvelle langue, à un nouveau métier, etc. donne lieu à une période d’apprentissage parfois ardue : il en va de même concernant l’initiation maçonnique.

     

     

    Le Grand Orient de France ne supporte pas la lumière, parce qu’il est lui-même pleins d’ombre. (Partie 7)

     

    Face à l’affirmation de cet idéal maçonnique, quelle est aujourd’hui la réalité en France ?

    Le tweeter de Laurent Wauquiez (Député Les Républicains), suite à la victoire aux primaires de la droite de François Fillon, le 27 novembre 2016 donne une bonne image de l’arrogance bourgeoise : « Il faudra dire que les plus riches ne seront pas les seuls bénéficiaires de notre projet. La droite doit s’adresser aux classes moyennes ». Les riches, avec François Fillon, comme avec François Hollande, ou avec Nicolas Sarkozy, etc. vont se goinfrer. La classe moyenne, vous pouvez toujours croire aux licornes. Les pauvres, vous n'existez même pas.

    Les très riches : 1% de la population française, soit 700 000 personnes. La classe moyenne : 5% de la population française, soit 3 500 000 personnes.

    La société française est extrêmement hiérarchisée, avec une véritable pyramide où chaque couche sociale devient une caste avec ses manières, son style, sa mentalité. Le médecin, l'avocat, le professeur, le chercheur : mêmes attitudes hautaines, différentes approches pourtant, le fond restant le même, à savoir ce mépris de classe.

    On ne dira jamais assez à quel point le vote Front National est aussi l'expression d'un certain ressentiment face aux notables. Sans vouloir, pourtant, les renverser, les supprimer : l'idée est de les renouveler, de leur faire peur, en montrant qu'ils pourraient être remplacés.

    Aujourd'hui, la vie quotidienne en France est marquée de manière régulière par le chaos. Chaos des migrants se déplaçant dans des conditions indignes, chaos de la construction urbaine qui s'étale toujours davantage, chaos du marché de l'emploi frappé toujours plus par la précarité, chaos des biens alimentaires de qualité toujours plus mauvaise et d'ailleurs sur le dos des animaux, chaos des services médicaux toujours plus chers et difficile d'accès, chaos du travail où les chefs se révèlent tyranniques et fainéants, vaniteux et arbitraires.

    A Emmanuel Macron déclarant : « … la vie d’un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle du salarié, faut jamais l’oublier, parce qu’il peut tout perdre, lui », fait écho Karl Marx, définissant le socialisme conservateur du bourgeois : « … le socialisme bourgeois tient tout entier dans cette affirmation que les bourgeois sont des bourgeois – dans l’intérêt de la classe ouvrière. »

    A l’encontre de la réalité sociale, qui manifeste la domination incontestable de la grande bourgeoisie, on peut opposer la fin du discours de Charlie Chaplin dans « Le dictateur » (1940) :

    « Vous, le peuple, vous avez le pouvoir : le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

    Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

    Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

    Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! ».

    C’est dire qu’il y a deux conceptions que l’on peut avoir de l’initiation maçonnique :

    -         Dans un premier cas, on considère l’initiation comme un point d’arrivée. C’est une conception que l’on retrouve dans bien des loges. C’est une conception profane, où la franc-maçonnerie devient l’équivalent d’un club service.

    -         Dans un second cas, l’initiation est un commencement et un point de départ, qui vise à la réalisation de soi, après un travail difficile et laborieux, que l’on peut réaliser soit dans un égrégore, la loge, soit individuellement. Toute initiation, initiation à la musique, à une nouvelle langue, à un nouveau métier, etc. donne lieu à une période d’apprentissage parfois ardue : il en va de même concernant l’initiation maçonnique.

    En conséquence, pour chaque franc-maçon, l’alternative est la suivante :

    • Soit il demeure fidèle à l’idéologie de la classe à laquelle il fait partie, à savoir la classe bourgeoise, et dans ce cas, il trahit l’idéal maçonnique de « Liberté, Egalité, Fraternité » ;
    • Soit il trahit les intérêts de la classe dont il fait partie, et il demeure alors fidèle à l’idéal maçonnique.
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    Conclusion :

    Culture de l’entre soi, mais fermeture sur l’humanité.

    Club service.

    -         Chaque ombre est un clou qui vient fermer le cercueil dans lequel se trouve le cadavre de l’Obédience du Grand Orient de France.

    Le Grand Orient de France se définit comme étant un ordre traditionnel et initiatique. C’est l’Obédience maçonnique la plus ancienne de France, et il est donc intéressant d’en faire un bilan. Les questions à se poser sont :

    -         Quelles sont les étapes historiques de cette Obédience ?

    -         Quelle est la composition sociologique de cette Obédience ?

    -         Quel est l’avenir de cette Obédience ?

    La franc-maçonnerie est un océan : les uns y puisent avec la main, d’autres avec un petit verre, ou un seau, et d’autres encore n’hésitent pas à s’y plonger. Et cela se voit ! En maçonnerie, seul compte le fond, pas le clinquant ! Peut-on se plaindre de l’océan du fait d’avoir comme seul outil une cuillère, même si c’est une cuillère à soupe ? Sois moins « radin », mon frère, prends un seau, mieux : plonge dans l’océan !

     

     

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