• Le Grand Orient de France ne supporte pas la lumière, parce qu’il est lui-même pleins d’ombre. (Partie 5)

    La façon dont a été décidée la possibilité d’initier les femmes au Grand Orient de France a été un véritable crève-cœur pour de nombreux francs-maçons. De nombreux maçons se sont alors sentis outragés sur la façon dont s’est effectuée la réforme.

     Le Grand Orient de France ne supporte pas la lumière, parce qu’il est lui-même pleins d’ombre. (Partie 5)

     

     

    La façon dont a été décidée la possibilité d’initier les femmes au Grand Orient de France a été un véritable crève-cœur pour de nombreux francs-maçons. De nombreux maçons se sont alors sentis outragés sur la façon dont s’est effectuée la réforme. Sans doute il y avait une prise de conscience que la franc-maçonnerie avait ce point commun avec l’Eglise catholique : le refus d’initier les femmes. Cependant, si de nombreux francs-maçons étaient favorables à une initiation des femmes au sein, de l’Obédience, ce qui paraissait choquant, c’est que la décision a été prise par en haut, sans aucune concertation, et sans vote de l’ensemble des membres. Si, dans ce cas, il s’agit d’une réforme   permettant de rendre justice à la moitié de l’humanité, et de sortir de l’ornière du patriarcat, ce qui peut déranger, c’est que rien n’empêche que demain ne soit prise une décision, de façon tout aussi unilatérale, mais cette fois-ci une décision tout à fait en opposition avec les principes maçonniques.

    Mais y a-t-il plus de démocratie au niveau de l’élection des responsables des loges ? Ceci est très variable d’une loge à l’autre. Il y a parfois confusion entre l’aspect profane de la loge, qui est également une association selon la loi de 1901, destinée à gérer les aspects matériels, et l’aspect initiatique. Il serait tellement plus simple de bien différencier le fonctionnement matériel de la loge, qui repose sur les mêmes règles que n’importe quelle association qui relève de la loi de 1901 (1908 pour l’Alsace –Moselle) et le caractère initiatique de la loge.

    Face aux dysfonctionnements au niveau national, ainsi que des loges, certains frères se réfugient dans l’entre soi. Certaines loges se réfugient sur la vie de la loge, faisant abstraction de ce qui se passe, notamment les magouilles, au niveau nationale (ceci en arguant le principe « Franc-maçon libre dans une Loge libre »).

     

    A)   Une histoire de la franc-maçonnerie à revisiter.

    Il serait temps d’écrire l’histoire de la franc-maçonnerie. Souvent celle-ci se résume à une longue litanie de personnages ayant été francs-maçons. Mais, à y regarder d’un peu plus près on constate :

    -         Au XVIII° siècle, les francs-maçons faisaient surtout partie de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie. L’idéal, ce n’était pas un régime républicain, mais la monarchie constitutionnelle, à l’image de ce qui se déroulait en Angleterre. Lors de la Révolution française, de nombreux francs-maçons se sont retrouvés dans le camp des émigrés. La Révolution a été menée à bien surtout grâce aux mouvements populaires. De plus lorsqu’il s’agissait d’appliquer les principes de « liberté, égalité, fraternité », dans la vie réelle, la plupart des loges avaient étaient dissoutes.

    -         Au XIX° siècle, la franc-maçonnerie était composée essentiellement de la bourgeoisie, puis de la petite bourgeoisie. La plupart des francs-maçons étaient plutôt favorables aux régimes en place (Napoléon I° ; le retour des Bourbons, Louis Philippe, Napoléon III, …). Les francs-maçons républicains (II° République, III° République) étaient favorables à une république bourgeoise. Lors de la Commune de Paris en 1871, le ralliement des francs-maçons a été laborieux, et ils n’ont pas joué un rôle significatif. Les francs-maçons qui se sont véritablement engagés aux côtés des Communards l’ont fait à titre personnel. Les Obédiences, dont les représentants du Grand Orient de France, étaient plutôt favorables aux Versaillais.

    -         Au XX° siècle, la franc-maçonnerie était composée de membres de la classe bourgeoise, ainsi que de la petite bourgeoisie. S’il y a effectivement un peu plus de 500 francs-maçons victime du nazisme, la proportion est minime par rapport à l’effectif total de la franc-maçonnerie (plus de 50 000 membres) : cela représente 0,01 % du total, et encore certains victimes sont mortes parce que également juives. Pendant la période de 1940 à 1945, de nombreux francs-maçons se sont mis en retrait. Et on oublie trop souvent les francs-maçons qui ont collaboré avec le régime de Vichy, et avec les occupants allemands.

    Ainsi il est utile de considérer les rois étapes ou « nœuds » dans l’histoire de la Franc maçonnerie :

    1. Révolution française
    2. Commune de Paris de 1871
    3. Résistance de 1940 à 1945.

    La mythologie maçonnique est loin de la réalité.

     

     

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