• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Vingt et unième partie)

    Robespierre, franc-maçon ?

    Il semble que Robespierre n’était pas franc-maçon. Mais selon l’extrait ci-dessous, son grand-père paternel et son père l’étaient peut-être :

    Gustave Gautherot : Revue d'histoire de l'Église de France

    Garât, témoin irrécusable, qualifiait son éloquence de « bavardage insignifiant », de « rabâchage éternel sur les droits de l'homme, sur la souveraineté du peuple, sur les principes dont il parlait sans cesse et sur lesquels il n'a jamais répandu une seule vue un peu exacte et neuve. »

    Tout cela nous promet un spectacle excessivement intéressant pour le jour où s'élèvera — enfin — la statue... Mais les « robespierristes » l'emporteront-ils, et, s'ils triomphent, que nous faudra-t-il en penser?

    M. Hector Fleischmann commence ainsi l'une de ses plus attachantes études : « La vie de Robespierre respire cette tristesse majestueuse de la tragédie6 dont parle si divinement Jean Racine... » Triste et tragique, elle l'est à coup sûr; pour ce qui est de sa « majesté », c'est une autre affaire !

    Maximilien naquit en 1758, à Arras, rue des Rats- Porteurs. Vers le haut bout de cette rue « longue, étranglée, obscure, » « au coin d'une ruelle qu'éclaire une lanterne fumeuse, » se voit une maison basse et grisâtre, d'aspect lugubre. C'est là que s'était établie en 1720 la famille Derobespierre — en un seul mot. Son chef, François (grand-père de Maximilien), avocat au Conseil d'Artois, figure dans un brevet maçonnique de 1745 dont voici le début : « Nous Charles- Edouard Stuwart, prétendant, roi d'Angleterre, de France, d'Ecosse et d'Irlande, en cette qualité le G.'. M.', du chap.'. d'Hérodon, connu sous le titre de Chevalier de l'Aigle du Pélican,... voulant témoigner aux maçons artésiens combien nous sommes reconnaissants envers eux... de leur attachement à notre personne pendant le séjour de six mois que nous avons fait en cette ville [d'Arras], nous avons en leur faveur créée (sic) et érigé, créons et érigeons par la présente bulle en ladite ville d'Arras, un Souverain Chapitre Primatial et Métropolitain de R.\ C.\ sous le titre distinctif d'Ecosse jacobite, qui sera régi et gouverné par les chevaliers Lagneau, Derobespierre, tous deux avocats; Hazard et ses deux fils, tous trois médecins; J.-B. Lucet, notre tapissier; et Jérôme Cellier, notre horloger.... »

    Le grand-père de Robespierre était donc haut dignitaire de la franc-maçonnerie jacobite à l'Orient d'Arras.

    Son père, comme l'a établi M. G. d'Orcel dans la Revue britannique fit partie du même chapitre, puis disparut subitement, vers 1766, après la mort prématurée de sa femme, sans qu'on ait jamais su où il alla mourir.

    La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Vingt et unième partie)

     

    Armand Jules François Duc de Polignac (1745-1817) : Premier écuyer du Roi. Franc-maçon. Membre de la Loge « La Candeur ».

     

    Yolande Martine Gabrielle de Polastron, Duchesse Yolande de Polignac dit « la Polignac » par la populace parisienne (1749-1793) : Franc-maçonne. Membre de la Loge « La Candeur ». De petite noblesse, elle épousa le Comte de Polignac, passablement désargenté. Elle réussit à supplanter la princesse de Lamballe, dont elle prit la charge de surintendante de la Maison de la Reine. Elle émigra le 17 juillet 1789, avec son amant de l’époque, le comte d’Artois. C’est sous le ministère de son fils Jules de Polignac, que se déclencha la révolution de 1830.

     

    Jean Etienne Marie Portalis (1745-1807) : Avocat au Parlement d’Aix, homme d’Etat, philosophe du droit français. Président du Conseil des Anciens. Membre de l’Académie française. Un des principaux rédacteurs du Code civil, du Concordat et des articles organiques. Il sera initié franc-maçon au sein de la Loge « Les Arts et l’Amitié » à l’orient d’Aix-en-Provence, dont il sera successivement orateur, puis vénérable. Il devient également vénérable de la loge « L’Etroite Persévérance des Amis Réunis ».

     

    Bernard Poyet (1742-1824) : Franc-maçon. Membre de la Loge « Les Neuf Sœurs » à Paris en 1783. Architecte du duc d’Orléans, puis de la ville de Paris et du Ministère de l’Intérieur.

     

    Pierre Louis Prieur dit de la Marne (1756-1827) : Franc-maçon. Avocat au Parlement de Paris. Avocat au présidial de Châlons-sur-Marne et son député. Avant 1789, il serait membre de la Loge « La Bienfaisance Châlonnaise » (Châlons-sur-Marne). Député du Tiers-Etat du baillage de Châlons en 1789. Gauche radicale à la Constituante. Procureur syndic pendant un an du département de la Marne, on le retrouve membre de la « Triple Union » de Reims en 1792. Il est frappé par la loi du 18 janvier 1816 contre les régicides et il s’exile. Il renoue alors avec les activités maçonniques. Retiré à Bruxelles, on le voit adhérer, comme bien d’autres conventionnels, aux « Amis Philanthropiques », une Loge du Grand Orient de Belgique. Il devient même, en 1817, membre du Suprême Conseil. Orateur de la Loge, il est l’auteur de nombreux discours où il montre son attachement aux idéaux révolutionnaires et sa volonté d’apaisement, d’autres conventionnels exilés ayant été girondins, autour de la défense de l’idéal commun.

     

    R

     

    André Michel chevalier de Ramsay (1686-1743) : Ecrivain. Disciple de Pierre Poiret et d’Arndt (courant rosicrucien). Arrive en France en 1709. Ami de Fénelon et de Madame Guyon. Membre de l’Académie Royale des Sciences de Londres (1729). Auteur du Discours (1735) qui eut une importance considérable sur l’éclosion des hauts grades et de l’Ecossisme. Franc-maçon. Initié le « lundi précédent » le 17 mars 1730, loge « Horn », orient de Palace Yard de Westminster. A cette loge fut initié Montesquieu. Chancelier de l’Ordre des francs-maçons, ami d’Anderson. Fondateur de la Mother lodge (1717).

    Le Discours de Ramsay (deux versions, 1736 et 1737), comprend deux parties :

    ·        Dans la première partie, il y a un appel aux francs-maçons en vue d’une collaboration de leur part à une Encyclopédie universelle des arts, déjà projetée en Angleterre et une définition internationale de la franc-maçonnerie.

    ·        Dans la seconde partie, sont esquissées les grandes lignes d’une maçonnerie écossaise à partir d’une analyse « historique » tendant à relier la franc-maçonnerie aux premiers ordres chevaleresques et aux croisades.

     

    Joseph Raulin (1708-1784) : Médecin du roi. Franc-maçon. Vénérable maître de la loge « Saint Nicolas de l’Egalité ». Membre de la Royal Society de Londres à partir de 1763.

     

    Marc Rétaux de Villette : Franc-maçon. Membre de la loge « La Sagesse  triomphante ». Amant de Madame de La Motte, faussaire dans l’affaire du collier de la reine. 

     

    Ricaud (ou Ricaut) ( ?- ?) : Poète et librettiste. Franc-maçon. Appartient en 1736-1737 à la loge « Coustos-Villeroy ». Connu pour le quatrain :

    Pour le public, un Franc-Maçon

    Sera toujours un vrai problème

    Qu’il ne sauroit résoudre à fond

    Qu’en devenant Maçon lui-même.

     

    Maréchal Louis François Armand de Vignerot du Plessis, Duc de Richelieu (1696-1788) : Premier gentilhomme de la Chambre du Roi. Franc-maçon. Membre de la Loge de Montmorency.

     

    Robespierre, franc-maçon ?

    Il semble que Robespierre n’était pas franc-maçon. Mais selon l’extrait ci-dessous, son grand-père paternel et son père l’étaient peut-être :

    Gustave Gautherot : Revue d'histoire de l'Église de France

    Garât, témoin irrécusable, qualifiait son éloquence de « bavardage insignifiant », de « rabâchage éternel sur les droits de l'homme, sur la souveraineté du peuple, sur les principes dont il parlait sans cesse et sur lesquels il n'a jamais répandu une seule vue un peu exacte et neuve. »

    Tout cela nous promet un spectacle excessivement intéressant pour le jour où s'élèvera — enfin — la statue... Mais les « robespierristes » l'emporteront-ils, et, s'ils triomphent, que nous faudra-t-il en penser?

    M. Hector Fleischmann commence ainsi l'une de ses plus attachantes études : « La vie de Robespierre respire cette tristesse majestueuse de la tragédie6 dont parle si divinement Jean Racine... » Triste et tragique, elle l'est à coup sûr; pour ce qui est de sa « majesté », c'est une autre affaire !

    Maximilien naquit en 1758, à Arras, rue des Rats- Porteurs. Vers le haut bout de cette rue « longue, étranglée, obscure, » « au coin d'une ruelle qu'éclaire une lanterne fumeuse, » se voit une maison basse et grisâtre, d'aspect lugubre. C'est là que s'était établie en 1720 la famille Derobespierre — en un seul mot. Son chef, François (grand-père de Maximilien), avocat au Conseil d'Artois, figure dans un brevet maçonnique de 1745 dont voici le début : « Nous Charles- Edouard Stuwart, prétendant, roi d'Angleterre, de France, d'Ecosse et d'Irlande, en cette qualité le G.'. M.', du chap.'. d'Hérodon, connu sous le titre de Chevalier de l'Aigle du Pélican,... voulant témoigner aux maçons artésiens combien nous sommes reconnaissants envers eux... de leur attachement à notre personne pendant le séjour de six mois que nous avons fait en cette ville [d'Arras], nous avons en leur faveur créée (sic) et érigé, créons et érigeons par la présente bulle en ladite ville d'Arras, un Souverain Chapitre Primatial et Métropolitain de R.\ C.\ sous le titre distinctif d'Ecosse jacobite, qui sera régi et gouverné par les chevaliers Lagneau, Derobespierre, tous deux avocats; Hazard et ses deux fils, tous trois médecins; J.-B. Lucet, notre tapissier; et Jérôme Cellier, notre horloger.... »

    Le grand-père de Robespierre était donc haut dignitaire de la franc-maçonnerie jacobite à l'Orient d'Arras.

    Son père, comme l'a établi M. G. d'Orcel dans la Revue britannique fit partie du même chapitre, puis disparut subitement, vers 1766, après la mort prématurée de sa femme, sans qu'on ait jamais su où il alla mourir.

     

    Jean Baptiste Donatien de Vimeur, Marquis de Rochambeau (1725-1807) : Participa à l’insurrection américaine. Franc-maçon. Membre de la loge « Saint Jean de la Candeur ». Il finira maréchal.

     

    Donatien Marie-Josèphe, baron de Vimeur de Rochambeau (1755-1813) : Participe à la guerre d’indépendance américaine. Franc-maçon. Membre de la Loge « Saint Jean D’Ecosse du Contrat Social » à Paris. Gouverneur de Saint-Domingue.

     

    Aimery Louis Roger Marquis de Rochechouart (1744-1791) : Franc-maçon. Maréchal de camp. Député de Paris, représentant de la noblesse en 1789. Membre de la « Société Olympique » (1786). Participe à l’insurrection américaine. Il commande 6000 hommes environ, formant un contingent composé de quatre régiments. Aves les remplacements, cela fera au total un contingent de 10 000 hommes qui vont ensemencer en France des idées révolutionnaires. Le nombre des officiers francs-maçons est de plus de 200 officiers sur les 1000 du corps expéditionnaire. Emigre dès septembre 1789.

     

    Comtesse de Rochechouart : Franc-maçonne. Membre de la Loge « La Candeur ».

     

    Pierre Louis Roederer (1754-1835) : Avocat au parlement de Metz. Auteur de nombreux ouvrages historiques et littéraires. Membre de la société des Philalèthes et de l’académie de Metz (1782). Le prince de Beauvau l’introduisit en novembre 1788 à la « Société des Trente », une des sociétés politiques les plus actives en faveur du tiers-état, restreinte, mais influente, mêlant noblesse et roture dans le camp révolutionnaire, et préparant des  solutions à la crise. Elu député le 26 octobre 1789, en remplacement de Maujean, représentant le tiers-état. Président du Club des Jacobins le 29 août 1791. Membre de l’Académie française.

     

    Alexandre Louis Roëttiers de Montaleau (1748-1808) : Franc-maçon. Initié à la loge « L’Amitié » de Paris en 1774. Il devient maître l’année suivante, puis vénérable de cet atelier en 1778. Grand Officier du Grand orient de France en 1780. En 1782, il entre dans la célèbre Loge « Les Amis Réunis », dont il devient vénérable. Il s’affilie en 1788 à « La Constance », à l’orient de Paris, puis entre au chapitre « Les Amis Réunis », dont il est le Très Sage. Affilié à de nombreuses loges, il s’efforce de préserver la franc-maçonnerie pendant la Terreur. En 1804, il est représentant du Grand maître Joseph Bonaparte.

     

    Claude Joseph Rouget de l’Isle (1760-1836) : Officier du Génie. Auteur de la Marseillaise. Franc-maçon. Membre de la Loge « Les Frères Discrets » à Charleville. Emprisonné sous la Terreur pour royalisme, échappant à la guillotine, puis combattant en Vendée.

     

    S

     

    Jean Baptiste François, comte de Sade (1701-1767). Père du marquis de Sade. Diplomate. Ambassadeur. Négociateur du cardinal de Fleury à Londres. Franc-maçon. Initié le 12 mai 1730 à la loge « Horn Tavern », orient de Westminster, en même temps que Charles, baron de Montesquieu philosophe.

     

    Donatien Alphonse François Comte de, dit le Marquis de Sade (1740-1814) : Ecrivain, auteur de romans érotiques. Mestre de camp en cavalerie, lieutenant-général en Bresse (1763). Enfermé comme fou incurable sur ordre de Napoléon 1° Franc-maçon. Initié en 1790 à la loge « Les Amis de la Liberté », orient de Paris. Membre de la Loge des « Neuf Sœurs » le 7 février 1780 à Paris. Il figure pendant la révolution sur les tableaux de la loge fréquentée par Mirabeau, « Les Amis de la Liberté », Paris. A peu fréquenté les loges du fait de ses nombreux internements.

     

    Docteur Saiffert (ou Seiffert) : Médecin de la princesse de Lamballe. Disciple de Cagliostro. Formé par les Illuminés de bavière. Franc-maçon.

     

    Comte de Saint-Germain (1690 ou 1696 ou 1710- 1784) : Appartint à la Stricte Obédience allemande. Alchimiste. Agent secret de Louis XV. Connu sous le nom de comte de Surmont, comte Soltinoff, etc. Affirme qu’il est « immortel » grâce à un élixir de longue vie. Opère des transmutations alchimiques dans le laboratoire qu’il s’aménage au château de Chambord, grâce à l’obligeance du roi. Suite à des intrigues, il quitte la France (1760). Auteur de : La Très Sainte Trinosophie. Franc-maçon. Initié en Allemagne. Initiateur de Cagliostro et de sa compagne au Rite dont le culte de « L’Immortel » est l’objet. Participe aux convents maçonniques européens de Paris et de Wilhelmsbad (1785).

     

    Louis Antoine Léon de Saint-Just (1767-1794) : Membre du Comité de salut public.

     

    Louis Claude de Saint Martin dit le « Philosophe inconnu » (1743-1803) : Théosophe. Avocat du roi au Baillage et siège présidial de Tours (1764-1765). Officier au régiment de Foix-Infanterie (1765-1771). Rencontre son « premier maître », Martinès de Pasqually à Bordeaux (1768). Grâce à Charlotte de Boecklin, il rencontre par la lecture son « deuxième maître », Jakob Boehme, en 1788. Conférence publique avec Garat (1793). 1785 : il assiste aux communications médiumniques de l’ « Agent Inconnu » à Lyon. Franc-maçon. Initié en 1765, peut-être à la loge « La Concordance », orient de Tours. Reçoit les Grades Cohens de Porche par le ministère du frère Baudry de Balzac (1765). Commandeur d’Orient (fin 1768). Reau-Croix en avril 1772, ordonné par Martinès de Pasqually. Un des fondateurs de la Société Philanthropique (1780). Membre de la Société de l’Harmonie de Franz-Anton Messmer (1784). Reçu le 4 juillet 1785 au sein de la Société des Initiés. Membre de la loge « Bienfaisance », orient de Lyon (1785). Adoubé Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte le 24 octobre 1785 sous le nom d’Eques a Leone Sidero. Profès et Grand Profès. Demande que son nom soit rayé des registres maçonniques (1790).

     

    Claude Anne de Rouvroy, marquis de Saint-Simon (1743-1819) : Franc-maçon. Maréchal de camp. Député d’Angoulême, représentant de la noblesse en 1789. Membre des Loges « La Candeur » (1775-1776), et « L’Olympique de la Parfaite Estime » (1786), orient de Paris, et membre de la « Société Olympique » (1786).

     

    Sans-culotte :

    ·   Signifierait : « laisser pendre sa chemise par-dessus sa ceinture jusqu’aux genoux », c’est-à-dire sans apercevoir le haut des chausses. Se radicaliser revenait à être sans-culotte.

    ·   Signifierait « sans culte ». Vouloir le renversement du trône et de l’autel.

    ·   Signifierait « à bas la calotte », celle des curés.

     

    Général Antoine Joseph Santerre (1752-1809) : Franc-maçon. Commandant de la garde nationale, il prit part à la prise de la Bastille, à la fusillade du Champ de Mars, la prise du château des Tuileries et le massacre de Septembre.

    Santerre, malgré ses dénégations, fut accusé d’avoir sciemment tiré sur la foule, le 17 juillet 1791, sur les Parisiens réunis au Champ de Mars, et il fut décrété de prise de corps. Il se cacha, puis, comptant sur quelques appuis, réussit à se faire absoudre.

     

    Charles Jean Pierre Paul marquis de Savalette de Langes (1745-1797) : Conseiller au parlement de Paris. Refuse de rentrer dans le parlement Maupéou (1771). Trésorier-payeur (1790). Capitaine des gardes nationales parisiennes du bataillon de Saint-Roch. Aide de camp de La Fayette. Franc-maçon. Initié le 15 mai 1766 à la Loge « L’Union Indivisible » à Lille. Il installe en 1771 à Paris « Les Amis Réunis » (Membre de 1771 à 1792). Vénérable et Grand Architecte des « Amis Réunis » (1774). Député au Grand Orient (1774). Grand Secrétaire du Grand Orient (1777). Se signale en recevant les Illuminés de Bavière (1792). . Puis il fonde l’Ordre Maçonnique des « Philalèthes ». Membre de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris (1783-1788). Fondateur de La Société Olympique, à Paris, souchée sur la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris (1785). Officier d’honneur du Grand Orient (1787). Membre du Chapitre « Les Amis Réunis », vallée de Paris (1788). Membre de la loge « Le Centre des Amis », orient de Paris (1793). . L’atelier de Savalette de Langes compte en 1791, lors de l’interruption de ses travaux, plus de 300 membres.

     

    Comte Louis Philippe de Ségur (1753-1830) : Participe à l’insurrection américaine. Franc-maçon, il est grand commandeur du Suprême Conseil de France de 1822 à 1825.

     

    Jean Mathieu Sérurier (1742-1819) : Maréchal d’Empire. Franc-maçon. Initié à une date inconnue. Il était membre de la Loge « Saint-Alexandre d’Ecosse » à Paris et Grand Prieur d’Honneur du chapitre « L’Abeille Impériale ». Le 30 mars 1807, il participe à l’installation de Cambacérès comme Grand Maître du Rite Ecossais à la « Mère Ecossaise de France ».

     

    Emmanuel Joseph Sieyès, ou l’abbé Sieyès, Marquis de Sieyès (1748-1836) : Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ». Abbé, chanoine ou vicaire général de Chartres. Député en 1789, représentant le Clergé. Conventionnel.

     

    Nicolas Jean-de-Dieu Soult duc de Dalmatie (1769-1851) : Maréchal de France. Ministre sous Louis-Philippe. Franc-maçon. Grand Officier d’Honneur du Grand Orient de France. Initié à une date inconnue. Il fur Grand Officier du Grand Orient de 1804 à 1814. Il était membre du chapitre « L’Harmonie Universelle » à Castres en 1813.

     

    Gasparo Luigi Pacifico Spontini (1774-1851) : Franc-maçon. Membre de la Loge « L’Age d’Or » à Paris.

     

    Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842) : Officier de dragons sous l’Empire, intendant militaire, puis écrivain. Consul. Franc-maçon. Initié le 3 août 1806. Il appartenait à la loge « Sainte Caroline », orient de Paris, comme l’indique son Journal.

     

    Pierre André, bailli de Suffren de Saint Tropez (1726-1788) : Franc-maçon. Membre de la Loge « L’Olympique de la Parfaite Estime » en 1786. Amiral en 1784.

     

    François Louis Suleau (1757- Massacré au cours de la journée du 10 août 1792, en la cour des Feuillants, à Paris, par Théroigne de Méricourt et une troupe de révolutionnaires) : Avocat au Conseil du roi (1784-1787). Sénéchal de Guadeloupe (1787-1789). Ecrivain, journaliste contre-révolutionnaire et pamphlétaire royaliste. Auteur de : Le journal de M. Suleau, et de Actes des apôtres. Franc-maçon ; Membre de la loge « Sainte-Sophie », orient de Paris (1786).

     

    Robert Surcouf (1773-1827) : Franc-maçon. Initié en 1796 à la loge « La Triple Espérance » à Port-Louis, Ile Maurice. Membre en 1809 de « La Triple essence » à Saint-Malo.

     

    T

     

    Charles Maurice, duc de Talleyrand Périgord, prince de Bénévent (1754-1838) : Prêtre (1779). Evêque d’Autun (1788). Député du clergé aux Etats-généraux (1789). Ministre des Affaires étrangères, grand chambellan de Napoléon 1° (1804), puis des rois de France. Franc-maçon. Initié à la loge « L’Impériale des Francs Chevaliers », orient de Paris (1805-1808). . Il resta apprenti toute sa vie. Il ne semble pas avoir dépassé ce grade.

     

    Madame Tallien, née Thérésa Cabarrus (1773-1835): Franc-maçonne. Fut membre de la loge « Olympique ». Salonnière. Tallien est son second époux, qu’elle épouse en 1794. Elle sera une des reines des Merveilleuses et du Directoire, avec Joséphine de Beauharnais, Fortunée Hamelin, Mademoiselle Lange et Juliette Récamier.

     

    Antoine Omer Talon de Boulay-Thierry (1760-1811) : Député suppléant du Tiers-Etat, siège à la place de Montboissier. Franc-maçon. . Membre de la Loge « Les Cœurs simples de l’Etoile Polaire » à l’orient de Paris.

     

    Henri Joseph Taskin (1779-1852) : Franc-maçon. Membre des loges « Les élèves de la Nature » (1810) et « La Tolérance » (1833) Grand officier du Grand Orient. 33°. Fondateur et vénérable d’honneur de la Loge « Les Frères Unis Inséparables ».

     

    Pierre-Joseph comte de Toulouse-Lautrec (1727-1794) : Franc-maçon. Maréchal de camp. Député de la sénéchaussée de Castres, représentant la noblesse en 1789. Figure sur les tableaux de la Loge « Saint-Jean », orient de Castres.

     

    Louis Elisabeth de la Vergne, comte de Tressan (1705-1783) : Militaire, physicien et écrivain, connu principalement pour ses adaptations de romans de chevalerie du Moyen Age. Second président de la Société Royale des Sciences et Belles-Lettres de Nancy en 1751 et membre de plusieurs académies françaises et étrangères, il est élu membre de l’Académie des sciences en 1749 et de l’Académie française en 1780. Il a collaboré aux volumes VI et VII de l’Encyclopédie de Diderot. Franc-maçon.

     

    Tricoteuses : Femmes qui, pendant la Révolution française de 1789, assistaient aux séances de la Convention nationale, des clubs populaires et du tribunal révolutionnaire tout en tricotant. Encouragées par la Commune et réunies en Société des républicaines révolutionnaires, leurs appels véhéments à la Terreur et à l’égalité, leur participation à la chute des Girondins leur valurent les surnoms d’ « enragées » ou de « Furies de la guillotine ». Elles disparurent avec la société des Jacobins.

     

    Théodore Henri baron de Tschoudy (1727-1769) : Ecrivain maçonnique. Conseiller d’honneur au parlement de Metz. Secrétaire de l’Académie de Moscou. Gouverneur des pages de la Cour de Russie. Auteur de : L’Etoile Flamboyante (1780). Franc-maçon. Vénérable de la loge « Saint-Etienne », orient de Metz (5 mars 1764). Démission (1765). Conseiller des Chevaliers d’Orient, dont il aurait rédigé des rituels (1785).

     

    U

     

    Louis d’Ussieux, en réalité Louis Dussieux (1744-1805) : Un des deux fondateurs du Journal de Paris, qui fut le premier quotidien en langues française. Collaborateur à la Collection universelle des mémoires particuliers relatifs à l’histoire de France. Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ».Ecrivain, historien, journaliste, traducteur et agronome. Girondin, il fut proscrit, avant d’âtre élu en 1795 membre du Conseil des Anciens jusqu’en 1799.

     

    V

     

    Marc Guillaume Alexis Vadier (1736-1828) : Lieutenant en 1757. Député de l’Ariège. Conventionnel. Franc-maçon. Membre de la Loge de « Nostradamus » à Pamiers, créée en 1759, non reconstituée par le Grand Orient. Député de Pamiers. .

     

    Valeyre de Barette : Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ».

     

    Jeanne de Valois-Saint-Rémy (1756-1791) : Connue sous le nom de comtesse de La Motte par son mariage avec Nicolas de La Motte et sous le nom de comtesse de La Motte-Valois, par usurpation de titulature nobiliaire. Célèbre pour son rôle dans l’escroquerie dite de l’affaire du collier de la reine. Franc-maçonne.

     

    Antoine Alexis Cadet de Vaux (1743-1828) : Un des deux fondateurs du Journal de Paris, en 1777, qui fut le premier quotidien en langues française. Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ». Chimiste et pharmacien parisien.

     

    Gabriel François Venel (1723-1775) : Médecin, pharmacien et chimiste. Professeur d’Antoine Lavoisier. Membre de la Société royale des sciences de Montpellier à partir de 1768. Inspecteur général des eaux minérales. Il a collaboré à l’Encyclopédie de Diderot, pour laquelle il a rédigé 673 articles, concernant la chimie, la pharmacie, la physiologie et la médecine. L’article « Menstrues » évoque un sujet relativement tabou pour l’époque. Franc-maçon.

     

    Antoine Charles Horace Vernet dit Carle Vernet (1758-1836) : Peintre. Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ».

     

    Roch Etienne de Vichy (1753-1829) : Aumônier de la reine, futur évêque de Soissons. Franc-maçon. Membre de la Loge « Le Bienfaisant ».

     

    Louis Thomas de Villaret de Joyeuse (1747-1812) :Franc-maçon. Membre de la Loge et du chapitre « L’Union » à Lorient ; membre honoraire de la loge « L’Harmonie » à Saint-Pierre de la Martinique.

     

    François Henri Comte de Virieu (1754-1793) : Colonel au régiment de Limousin en 1789. Député du Dauphiné, représentant la noblesse en 1789. Franc-maçon d’une loge martiniste de Lyon. A participé au convent de Wilhelmsbad de 1782. Membre de la Loge « La Parfaite Union », orient de Royal-Roussillon-Infanterie.

     

    François Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) : Franc-maçon sur les dernières années de sa vie. Célèbre par cet appel à la tolérance : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dîtes, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire. ». Membre de la loge des « Neuf Sœurs », orient de Paris, initié le 7 avril 1778, deux mois avant sa mort. Figure sur le tableau de loge comme « Gentilhomme ordinaire du roi, de l’Académie française ». A son décès, la loge des « Neuf Sœurs » lui offrit un service funèbre.

     

     

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