• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Vingt-deuxième partie).

    Paul Jacques Marius Rives (1895-1967) : Professeur de philosophie. Directeur politique de Germinal. Ancien député socialiste. Député de l’Allier (1932-1942). Franc-maçon. Membre du Grand Orient de France. Membre de la loge « Les Amitiés Internationales ». Un de ses plus éminents collaborateurs se nomme Robert Jospin, père de Lionel Jospin. Il fut un proche de la LICA. Il a voté en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il s’engage fermement dans la voie de la collaboration, participant à plusieurs organes de presse collaborationnistes et rejoignant le Rassemblement national populaire, tout en continuant de se revendiquer du socialisme. Il codirige après 1940 le journal L’Effort, de Lyon, (1941-1944) avec Charles Spinasse. Membre du RNP, il insiste, en 1942, sur la nécessité d’une victoire de l’Allemagne. Il est exclu de la SFIO en 1945. Il participe à la création du parti socialiste démocratique, structure regroupant les socialistes SFIO épurés.

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    Otto Rahn (1904-1939) : Ecrivain et archéologue allemand. Il entre dans la Schutzstaffel (SS) comme archéologue en 1935.

     

    Paul Ramadier (1888-1961) : Fondateur des Etudes socialistes à Rodez, avocat à la Cour d’appel de Paris, militant coopératif, Ramadier amorce une carrière politique au cabinet d’Albert Thomas, ministre de l’Armement en 1916. Il est élu maire de Decazeville en 1919 et député de Villefranche-de-Rouergue, Aveyron (1928-1942) et (1946-1956). Ministre (1936-1938). Ministre des Travaux publics en 1936. Franc-maçon. Ramadier est initié, le 22 février 1913, à la Loge ruthénoise « La Parfaite Union » (orient de Rodez). Il y est reçu compagnon le 7 juin 1914, maître le 20 juillet 1915 et il accède au chapitre le 3 novembre 1920. Il s’allie en 1924 à « La Nouvelle Cordialité », à Villefranche-de-Rouergue, dont il est vénérable à 25 ans. Membre de la loge « L’Internationale », orient de Paris. 18° au Chapitre « La Clémente Amitié », vallée de Paris. En 1927, il s’affilie à la loge « La Nouvelle Cordialité », orient de Villefranche-de-Rouergue, dont il sera vingt ans vénérable. Il a, toute sa vie, été un maçon extrêmement actif, malgré son activité politique. Il est l’un des 80 parlementaires à voter contre Pétain à Vichy en 1940. Il refuse de voter la déchéance de la III° République. Participe à la Résistance. Il répond à la circulaire d’application de la loi du 14 août 1940 interdisant la franc-maçonnerie : « Je ne puis apporter ma collaboration à la loi du 14 août 1940. Je tiens pour inviolables les droits de la conscience. C’est pourquoi j’ai adhéré à la franc-maçonnerie voici près de trente ans et j’y reprendrai ma place dès que la législation récente aura été abrogée. Je ne puis faire ce que je blâme ni condamner ce que je voudrais pouvoir recommander. ». Il franchit tous les degrés de l’écossisme jusqu’au 33° qu’il obtient le 4 septembre 1954. Résistant. Ministre du Ravitaillement de de Gaulle en 1944. Président du conseil général de l’Aveyron en 1945. Premier président du Conseil de la IV° République (1947). Ministre.

     

    Serge Ravenel, né Serge Asher (1920-2009) : Résistant.

     

    Adam Rayski, né Abraham Rajgrodski (1913-2008) : Résistant et historien. Cofondateur du Crif et militant des droits de l’homme. En 1940, il participe à la création du mouvement de résistance juive au sein des Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI). En septembre 1941, il devient responsable national de la MOI.

     

    Lucien Romain Rebatet (1903-1972) : Ecrivain, journaliste et critique musical et cinématographique. Ayant débuté à l’Action française, il rejoint ensuite Je suis partout qui se réclame du fascisme ; en 1942, il publie Les Décombres, féroce pamphlet antisémite et collaborationniste.

     

    Maurice Reclus (1883-1972) : Historien. Fils du géographe Onésime Reclus, neveu du géographe Elisée Reclus. Docteur ès lettres. Président de section au conseil d’Etat. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1937. Il préside en 1942 la commission antimaçonnique créée par Laval pour mettre en œuvre les lois de 1941.

     

    Jean Michel Tournaire, dit Jean Michel Renaitour (1896-1986) : Homme de lettres. Député indépendant de gauche, puis Gauche indépendante de l’Yonne de 1928 à 1942. Maire d’Auxerre de 1929 à 1941. Membre du Comité central de la LICA en 1931. D’abord socialiste, brièvement communiste après le Congrès de Tours, candidat SFIO aux législatives de 1924. Il ne prend pas part au vote du 10 juillet 1940. Franc-maçon. Membre de la loge « Francisco Ferrer ». Sous l’Occupation, il fréquente les collaborateurs et donne des articles dans des revues de cette tendance.

     

    Emile Renard : Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Gilbert Renault, dit le Colonel Rémy (1904-1984) : Agent secret de la France occupée pendant la Seconde guerre mondiale, connu sous différents pseudonyme, dont Raymond, Jean-Luc, Morin, Watteau, Roulier, Beauce et Rémy.

     

    Georges Reymond Dunois ( ?-1972) : Résistant. Déporté à Dachau. Franc-maçon. Membre et officier de la loge « L’Asile du Sage », orient de Lyon. Vénérable en 1968.

     

    Jean Paul Reynaud (1878-1966) : Avocat.

     

    Charles Riandey (1892-1976) : Franc-maçon. Initié le 21 octobre 1917 à la loge parisienne « Union et Bienfaisance », qui l’élit comme vénérable le 15 novembre 1922 (Grande Loge). Maître en 1919. 33°. Antisémite. Le 29 janvier 1942, il remet à l’inspecteur de police français S. Moerschel, directeur des Services des Associations Dissoutes, un résumé de ses activités maçonniques, où il écrit : « J’ai combattu, avec beaucoup d’autres, au prix de pénibles épreuves, l’envahissement de la maçonnerie par les juifs ». Dans une lettre qu’il adresse au R.P. Berteloot, le 19 mars 1943, son antisémitisme s’exprime plus nettement encore.

    Engagé dans la Résistance en avril 1943, il est arrêté par la Gestapo le 14 juin 1944 et déporté le 21 août à Buchenwald.

    Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil pour la France du REAA (1961-1976). C’est durant son mandat qu’eut lieu la scission du Suprême Conseil.

     

    Maurice Ripoche, pseudo Dufour  (1895-18 ou 20 juillet 1944 à Cologne) : Ingénieur I.C.A.M. de la promotion 1915. Résistant et fondateur du mouvement Ceux de la Libération (CDLL). Arrêté puis guillotiné par les Allemands. Il fut aide de camp du général de Gaulle. Arrêté en juillet 1942 à Paris, transféré à la prison de Derendorf, il fut jugé et condamné à mort en mai 1944, décapité en juillet.

     

    Paul Jacques Marius Rives (1895-1967) : Professeur de philosophie. Directeur politique de Germinal. Ancien député socialiste. Député de l’Allier (1932-1942). Franc-maçon. Membre du Grand Orient de France. Membre de la loge « Les Amitiés Internationales ». Un de ses plus éminents collaborateurs se nomme Robert Jospin, père de Lionel Jospin. Il fut un proche de la LICA. Il a voté en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il s’engage fermement dans la voie de la collaboration, participant à plusieurs organes de presse collaborationnistes et rejoignant le Rassemblement national populaire, tout en continuant de se revendiquer du socialisme. Il codirige après 1940 le journal L’Effort, de Lyon, (1941-1944) avec Charles Spinasse. Membre du RNP, il insiste, en 1942, sur la nécessité d’une victoire de l’Allemagne. Il est exclu de la SFIO en 1945. Il participe à la création du parti socialiste démocratique, structure regroupant les socialistes SFIO épurés.

     

    Paul Robbe (1884 – décédé le 5 décembre 1944 au camp de Neuengamme, près de Hambourg, Allemagne) : Architecte. Maire de Pontarlier (Doubs) (1929-1935). Résistant. Décédé en déportation. Franc-maçon. Vénérable de la loge « Amitié et Progrès », orient de Pontarlier.

     

    Emile Roche (1893-1990) : Fils d’épicier. Secrétaire en 1929, puis vice-président du parti radical dans les années 30. Franc-maçon. Membre de la loge « Les Amitiés Internationales ». Résolument anticommuniste. Hostile au Front populaire. Sous l’Occupation, Roche fréquente les milieux du RNP de Marcel Déat, sans en être membre. En 1950, il interviendra en faveur d’Otto Abetz, dont il fut et restera l’ami. Après guerre, il est président administratif du parti radical (1951-1954) et présent au Grand Orient de France. Il est président du Conseil économique et social de 1954 à 1974.

     

    Henri Tanguy, dit Rol-Tanguy, et Colonel Rol-Tanguy (1908-2002) : Né dans une famille de marins bretons. Ouvrier métallurgiste. En 1937, il sert en Espagne dans les rangs des Brigades internationales. Militant communiste français, membre dirigeant de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale.

     

    Marie Rolland (1873-1946) : Institutrice. Franc-maçonne. Initiée le 12 août 1906 dans la première loge du Droit Humain, dans l’Ouest, à Auray. Elle crée, en 1908 le « Triangle » de Nantes qui devient en août 1909 la Loge n° 32, baptisée « Guépin ». Entrée dans la Résistance, dès juin 1940. Elle aurait été une des rares femmes à recevoir la reddition d’un général ennemi.

     

    Camille Eugène Rolland (1875-1964) : Médecin. Maire de Brignais (Rhône) (1925-1964). Sénateur du Rhône  (1927-1944). Franc-maçon. Membre de la loge « Fraternité et Progrès », orient de Lyon, et de la loge « Les Amis de la Vérité », Délégué au convent du Grand Orient (1907).

     

    Jean Roumilhac (1892-1949). Journaliste. Militant libertaire. Combattit dans les rangs républicains durant la guerre civile espagnole (1936). Fondateur d’une entreprise industrielle Le fil de lin, pour les libertaires espagnols réfugiés dans les Bouches-du-Rhône. Président de La Solidarité Internationale Antifasciste. Franc-maçon. Initié le 18 mars 1920 à la loge « Les Artistes Réunis », orient de Limoges, Grand Orient. Compagnon le 16 décembre 1920. Maître le 10 novembre 1921 à la loge « La Parfaite Union », orient de Marseille, dont il fut vénérable en 1938. Conseiller de l’Ordre (1947-1949). Premier Grand Maître adjoint du Grand Orient (1949).

     

    Marc Rucart (1893-1964) : Journaliste. Résistant. Franc-maçon. Il est initié le 6 février 1916, à Orléans, à la Loge « L’Indépendance 398 » relevant de la Grande Loge de France., promu compagnon et maître le 2 juillet 1916. Puis il entre au Grand Orient de France quand celui-ci s’implante dans les Vosges. Affilié à « La Fraternité Vosgienne d’Epinal », le 29 mars 1925, il devient orateur en 1927. Il s’inscrit ensuite au Droit Humain, où il s’affilie en 1929. Dans une lettre de Marc Rucart, adressée à un frère maçon, il déclare que son mandat parlementaire est « un outil supplémentaire pour le travail du Grand Œuvre ». Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Albert Julien Rybinski ( ?-1957) : Officier du génie. Déporté. Président de la Fédération nationale des Déportés et Internés de la Résistance. Franc-maçon. Initié au Grand Orient, en 1909, il suivit Savoire et Lebey au Grand Prieuré des Gaules, dont il devint Grand Prieur.

     

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    Simon Pierre Sabiani (1888-1956) : Politicien communiste et homme d’affaires, héros de la Première guerre mondiale, puis collaborateur du régime de Vichy pendant la Seconde guerre mondiale. Après 1919, il adhère à la SFIO. Il rejoint le PCF, puis fonde ne 1923 le Parti d’action socialiste. Elu député des Bouches-du-Rhône en 1928. Il rejoint la LICA et participe à des rassemblements de dénonciation des persécutions hitlériennes. En 1936, il rejoint le PPF. Vichyste.

     

    Louis Saillant (1910-1974) : Syndicaliste et résistant. Adhérent de la Fédération CGT du Bâtiment, il est d’abord proche de Léon Jouhaux et de la tendance non-communiste de la CGT, majoritaire jusqu’en 1947. Il rejoint le mouvement de résistance Libération-Nord. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Jean Henri Sassi (1917-2009) : Colonel de l’armée française, figure des Forces spéciales durant la Seconde guerre mondiale et la guerre d’Indochine.

     

    Alain Savary (1918-1988) : Il rallie en juin 1940 la France libre, refusant la défaite.

     

    Camille Savoire (1869-1951) : Franc-maçon. Fondateur et premier Grand Prieur du Grand Prieuré des Gaules en 1935. Initié le 14 octobre 1892 à « La Réforme », loge relevant de la Grande Loge Symbolique Ecossaise, il rejoint le Grand Orient de France un an plus tard.

     

    Eugène Schueller (1881-1957) : Chimiste. Industriel. Chef d’entreprise, connu pour avoir fondé le groupe L’Oréal. A conçu les produits : L’Oréal, Monsavon, Valentine, Dop, Pionnier de la publicité moderne. Père de Liliane Bettencourt. Ami intime d’Eugène Deloncle, Schueller met ses moyens à la disposition de ce dernier lors de la formation du groupe d’extrême-droite, le Comité secret d’action révolutionnaire (CSAR), plus connu sous le surnom de La Cagoule. En 1941, en accord avec les autorités allemandes, il crée le Mouvement social révolutionnaire avec le même Deloncle, dont il est le mécène. Il participe ensuite à la direction du Rassemblement National Populaire (1941) de Marcel Déat. Après-guerre, mécène de François Mitterrand. Franc-maçon. Initié en 1910. Démissionne en 1913.

     

    Maurice Schumann (1911-1998) : Fils d’un industriel du textile. Journaliste. Ecrivain.

     

    Marcel Sembat (1862-1922) : Avocat. Journaliste. Franc-maçon. Il fut vice-président du Conseil de l’Ordre du GODF et membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH). Dirigeant du parti socialiste-révolutionnaire (blanquiste), puis de la SFIO. Collaborateur à La Revue Socialiste, La Lanterne, Paris-Journal, L’Humanité. Devenu député socialiste du XVIII° arrondissement de  Paris (1893-1922), il est l’une des figures les plus illustres de la SFIO. Il accepta en août 1914 d’ebtrer dans le gouvernement d’Union nationale de Viviani. Ministre des Travaux Publics (1914-1916). Au congrès de Tours, en décembre 1920, il vota contre l’adhésion à la III° Internationale. Membre de la loge « La Raison », orient de Paris, et de la loge « Droit et Justice », orient de Paris. Vice-président du Conseil de l’Ordre du Grand Orient.

     

    Marcel Sicot (1898-1951) : Commissaire principal de police. Révoqué par Vichy. Après 1945, secrétaire général d’Interpol. Ecrivain. Franc-maçon. Initié en 1923 à la loge « Les Frères Réunis », orient de Strasbourg. Membre du Grand Collège des Rites.

     

    Roland Silly ( ?- ?) : Syndicaliste. Dans les années 30, il est secrétaire CGT et membre de la SFIO. Sous l’Occupation allemande, il est l’un des dirigeants du RNP et le chef des Jeunesses national-populaire, le mouvement de jeunes de ce parti.

     

    Jacques Henry Simon (1909- mort en déportation en 1944) : Résistant, responsable du mouvement Organisation civile et militaire (OCM). Avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Charles Spinasse (1893-1979) : Franc-maçon. Orateur en Loge. Elu en 1924 député SFIO de la Corrèze, et sera réélu jusqu’en 1942. Ministre de l’économie nationale de juin 1936 à mars 1937, il signe les accords de Matignon, et devient ministre du Budget (mars-avril 1938) dans le gouvernement du Front populaire. Il fait partie du courant pacifiste, anticommuniste et planiste de la SFIO. Le 6 juillet 1940, à Vichy, il proclame son appui à la politique du maréchal Pétain. Vichyste. Il vote les pleins pouvoirs le 10 juillet. Relaxé le 22 octobre 1945. Il participe à la création du Parti socialiste démocratique, comme tous les socialistes compromis avec Vichy. Dans les années 1960, il soutient en Corrèze l’ascension du jeune Jacques Chirac.

     

    Georges Suarez (1890-1944) : Juif et fasciste. Ecrivain, essayiste et journaliste. Pacifiste, puis collaborationniste. Il fut le premier journaliste condamné à mort lors de l’épuration. Il est proche de Bertrand de Jouvenel et de Fernand de Brinon. En 1935, aux côtés de Drieu La Rochelle, Paul Marion et Pierre Pucheu, il se rapproche du Parti Populaire français (PPF) de Jacques Doriot, puis après 1940, des collaborationnistes. Condamné à mort en 1944, il est fusillé le 9 novembre.

     

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    Serge Tchakhotine ou Sergeï Stepanovitch Tchakhotine (1883-1973): Microbiologiste et sociologue allemande d’origine russe. Il est l’un des initiateurs de la forme de propagande moderne, à l’origine expérimentée en Allemagne pour contrer l’hitlérisme. Opposé à la Révolution d’Octobre, il est, pendant la guerre civile russe, le conseiller à la propagande du général Piotr Krasnov des armées blanches antibolcheviques. En 1932, avec le chercheur et politicien Carlo Mierendorff, il invente la figure des « trois flèches » qui deviendra le symbole du Front de fer (1931-1933). A publié : Le Viol des foules par la propagande politique.

     

    André Pierre Gabriel Amédée Tardieu (1876-1975) :

     

    Jacques Tauran (1930-2002) : Franc-maçon. Ancien cadre de l’UDCA de Pierre Poujade et l’un des fondateurs du Front National. Membre de la GLNF.

     

    Justin Terrade (1872-1948) : Professeur d’histoire au lycée d’Aubenas (Ardèche). Membre de la SFIO, puis du PCF, puis à nouveau de la SFIO. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF en 1924 et 1925. Chef du secrétariat du GODF de 1925 à 1938.

     

    Gaston Tessier (1887-1960) : Syndicaliste, dirigeant de la CFTC et résistant. Il est fondateur du mouvement de résistance Libération-Nord et représente la CFTC au CNR. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943. Président de la CFTC de 1948 à 1953.

     

    Germaine Tillion (1907-2008) : Ethnologue et résistante.

     

    Jean Louis Tixier-Vignancour, nom de naissance Jean Louis Gilbert Tixier, fils de Léon Tixier et d’Andrée Vignancour. (1907-1989) : Avocat. Il a milité dans plusieurs organisations royalistes ou de droite extrême. Député des Basses-Pyrénées de 1936 à 1940. Vichyste. Secrétaire général adjoint à l’Information de l’Etat français du gouvernement de Vichy de 1940 à 1941. Candidat de l’extrême-droite à l’élection présidentielle française de 1965.

     

    Eugène Romain Tricoteau (1876-1933) : Ouvrier coiffeur. Maire de Saint-Quentin (1919). Eut un comportement héroïque durant la guerre 1914-1918. Otage, emprisonné, échappa de peu au peloton d’exécution. Député de l’Aisne (1928-1933). Franc-maçon. Membre de la loge « Babeuf et Condorcet n° 373 », orient de Saint-Quentin. Membre de l’Association Fraternelle des Journalistes. Annuaire de la Grande Loge (1932).

     

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    Xavier Joseph Vallat (1891-1972) : Avocat, journaliste, d’extrême droite. Son nom reste attaché à l’antisémitisme d’Etat du gouvernement de Vichy. Antisémite, il réclame dès 1930 la dissolution des obédiences maçonniques. Auteur de Le Problème juif. Secrétariat Général à l’Information et à la Propagande, 1942.

     

    Robert Vallery-Radot (Robert Marie-René) (1885-1970) : Ecrivain et journaliste. Grand ami de François Mauriac et Georges Bernanos. Fasciste pendant les années 1930, il rejoint le régime de Vichy en 1940. Vichyste. Il assure la rédaction d’une feuille antimaçonnique intitulée Documents Maçonniques (1941-1944) avec Bernard Faÿ et Jean Marquès-Rivière. Après la guerre, il se réfugie en Espagne. Ordonné prêtre en 1953, il devient le père Irénée.

     

    Georges Valois, de son vrai nom Alfred Georges Gressent (1878-1945) : Georges Valois milite d’abord dans des mouvements anarchistes. Il devient le disciple de Georges Sorel. En 1906, il adhère au mouvement de Charles Maurras. Il est le maître d’œuvre du Cercle Proudhon (1911). Ses idées sont une préfiguration du fascisme. En 1925, il fonde Le Faisceau, mouvement fasciste.

     

    Aimé Verdeaux (1881-1960) : Docteur en médecine. Franc-maçon. Deux fois Conseiller de l’Ordre GODF, en 1931-1934 et 1936-1939. Membre du Parti radical-socialiste. Maire de Tarnac et conseiller général de Bugeat (Corrèze).

     

    François Verdier (1900-assassiné par la Gestapo le 27 janvier 1944) : Résistant. Issu de la bourgeoisie toulousaine. Franc-maçon. Initié en 1934 à la loge « Les Cœurs Réunis », orient de Toulouse. Dignitaire franc-maçon, secrétaire de la Ligue des droits de l’homme, lorsqu’éclate la guerre en 1939. Chef régional des Mouvements Unis de la Résistance, pour la région R4 (Toulouse).

     

    Jean Pierre Vernant (1914-2007) : Historien et anthropologue. Résistant. Adhérant aux Jeunesses communistes, il entre dans la Résistance. Après la guerre, il demeure au sein du Parti Communiste Français, qu’il quitte en 1969.

     

    Francis Viaud (1899-1985) : Franc-maçon. Grand Maître du Grand Orient de France.

     

    Pierre Villon, de son vrai nom Roger Salomon Ginsburger (1901-1980) : Fils du rabbin Moïse Ginsburger. Architecte et décorateur à Paris. Il adhère en 1922 au PCF. Il a été un des principaux rédacteurs du programme social du CNR. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Gilbert Pradit, dit Guy Vinatrel (1915- ?) : Rédacteur en chef de La Jeune Garde (1936). Fondateur des revues Contacts littéraires et sociaux, et Les Lettres maçonniques (devenues Les Lettres Mensuelles). Co-fondateur du Club des Montagnards. Rédacteur à Juvénal. Auteur de : Communisme et Franc-Maçonnerie. Franc-maçon.

     

    Maurice Violette (1870-1960) : Franc-maçon. Initié en mars 1893 à « Bienfaisance et Progrès », loge populaire dans le X° arrondissement de Paris. Violette réunit 16 maçons, le 10 janvier 1905, pour ouvrir les feux, sous le maillet de Durantel, de « Justice et Raison ». Cette loge s’inquiète, en 1917, des buts de la guerre, salue « la victoire du prolétariat russe », et dénonce les morts inutiles.

     

    Robert Vivier (1891-1974) : Agrégé de l’Université. Un des chefs de la Résistance en Touraine. Préfet. Franc-maçon. Initié en 1921 à la loge « Les Démophiles », orient de Tours.

     

    Vsevolod Eichenbaum dit Voline (1882 en Russie-1945) : Mêlé à la révolte russe (1905). Arrêté, déporté, évadé, réfugié en France (1907). Anarchiste. Militant pacifiste. Arrêté (1915). Réfugié aux USA. L’un des leaders de la Fédération des Unions d’Ouvriers russes. Collabore au journal anarcho-syndicaliste Goloss-Trouda, dont il sera le directeur à Petrograd (Russie) en 1917, alors que le journal devient quotidien (octobre 1917). Combat l’armée tsariste en Ukraine avec le groupe libertaire insurrectionnel. Emprisonné par le gouvernement bolchevik. Réfugié en Allemagne. Crée L’ouvrier anarchiste (hebdomadaire) et collabore à l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure. Auteur de : La répression de l’anarchisme en Russie soviétique. Franc-maçon. Initié à la loge « Clarté », orient de Paris. Membre de la loge « La Parfaite Union », orient de Marseille.

     

    Georges Voronoff ( ? - ?): Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF (1930-1933) et membre du Grand Collège des Rites. Mort en déportation au camp d’Auschwitz.

     

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    André Weil, dit Weil-Curiel (1910- ?) : Avocat Résistant. Franc-maçon.

     

    Maxime Weygand (1867-1965) : Général. Membre de l’Académie française. Il reste après-guerre un défenseur de la mémoire du maréchal Pétain, et soutient les partisans de l’Algérie française pendant la guerre d’Algérie.

     

    Pierre Winter (1891-1952) : Médecin, biologiste et hygiéniste. Membre du parti Le Faisceau et du Parti fasciste révolutionnaire. Ami de Le Corbusier. Adepte des thèses d’Alexis Carrel que celui-ci exposa dans son livre L’Homme, cet inconnu, paru en 1935. Pendant la guerre, il écrit dans la presse collaborationniste. En 1944, il est Inspecteur Général du travail du gouvernement de Vichy.

     

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    Michel Albert Jean Joseph Ybarnégaray (1883-1956) : Avocat. Proche des ligues fascisantes : Jeunesses patriotes (JP) et ensuite Croix-de-Feu où il accède au plus haut niveau de la hiérarchie, il est, après 1936, un des cadres du Parti social français (PSF) du colonel de La Roque.

     

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    Georges Michel Sigismond Zaborowski (1883-1972) : Chimiste, savant. Résistant. Franc-maçon. Initié en 1913 à la loge « Science et Travail », orient de Paris, puis affilié aux loges « Patriam Recuperare » et « André Crémieux », également Paris. 18° du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Jean Elie Paul Zay (1904- assassiné par la Milice en 1944) : Avocat publiciste. Député du Loiret (1932-1942). Ministre de l’Education Nationale du Front populaire (1936-1939). Député à 27 ans, ministre à 31 ans, assassiné à 39 ans. Franc-maçon. Initié le 24 janvier 1926 à la Loge « Etienne Dolet », orient d’Orléans, loge à laquelle appartient son père, Léon Zay.

     

    Fred (Frédéric Victor) Zeller (1912-2003) : Artiste peintre. Homme politique. Franc-maçon. Militant Trotskiste pendant les années 1930-1940, il est élu à la tête du Grand Orient de France en 1971, poste qu’il conserve jusqu’en 1973. Il rencontre Léon Trotski, dont il deviendra l’ami et plus tard le secrétaire, à son arrivée à Paris en 1932. L’artiste devient résistant dès le début de l’Occupation. Il est reçu en 1953 dans la loge « L’Avant-Garde maçonnique », orient de Paris, du GODF.

     

    Ludovic Zoretti (1880-1948) : Reçu premier à l’agrégation de mathématiques en 1902. Syndicaliste universitaire. Adhérent de la CGT en 1917. Membre de la SFIO de 1914 à novembre 1939. Plutôt proche de l’aile gauche du parti socialiste. Anticommuniste et antisémite. En 1942, il rejoint le Rassemblement national populaire, dont il est un dirigeant, l’un des 15 membres de la commission administrative.

     

    Gustave Antoine Alexandre Bourson, dit Zévaès (1873-1953) : Avocat. Journaliste. Antiboulangiste. Député de l’Isère (1898-1902) et (1904-1910). Anticlérical virulent. Membre du Conseil national du Parti Ouvrier Français, avec Guesdes, Lafargue, Ferroul,… Réélu en 1904 sous l’étiquette socialiste indépendant. Par la suite, il surprit ses anciens amis en défendant Raoul Villain, assassin de Jaurès, dont il obtient l’acquittement. Il seconde Gustave Hervé, fondateur du Parti Socialiste national, parti fasciste qui affirmera son enthousiasme pour Mussolini et le fascisme italien. Franc-maçon. La loge « La Philosophie Positive » le reçut le 19 janvier 1903.

     

    Arnaud Ziwes (1887-1962) : Instituteur. Secrétaire général de la Gironde (1924-1940). Suspendu de ses fonctions (1940). Résistant. Préfet du Gers (1945). Franc-maçon. Membre de la loge « Jean Jacques Rousseau », orient de Montmorency.

     

    Alain Zoussmann (1908-1978) : Avocat. Franc-maçon. Orateur de la loge « Francisco Ferré », orient de Paris, 33°, Grand Commandeur du Suprême Conseil de la Grande Loge (1973-1978).

     

    Michel Zunino (1889-1958) : Député. Le 10 juillet 1940, ; il vote contre les pleins pouvoirs à Pétain. Résistant. Membre de l’Assemblée Consultative d’Alger (1944-1945), et des deux Assemblées Constituantes (1945-1946). Député du Var (1936-1942) et (1946-1956). Il adhère au parti communiste français en 1945. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Action Ecossaise ».

     

     

    « La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Vingt et unième partie). Dominique Gros, maire « socialiste » de Metz n’est pas un démocrate : voilà pourquoi ! (Première partie) »
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