• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Onzième partie)

    Léo Fränkel (1844-1896) : Militant syndicaliste. Socialiste d’origine juive et hongroise. Orfèvre. En 1870, il reconstitue avec Eugène Varlin le Comité fédéral de l’Internationale pour Paris. Elu le 26 mars 1871 au Conseil de la Commune, il devient membre de la commission du Travail et de l’Echange, puis de la commission des Finances. Le 20 avril, il est nommé délégué au Travail, à l’Industrie et à l’Echange. Le 1° mai, il vote pour la création du Comité de Salut public, mais se range vite dans la Minorité du Conseil de la Commune. Subit l’influence de Marx, avec lequel il correspond. Il appartient d’ailleurs à la fraction marxiste de la 1° Internationale. Condamné à mort par contumace, il se réfugie en Angleterre, puis en Hongrie, et finit ses jours à Paris.

     

    Elisabeth Dmitrieff (1851-1910 ou 1918) : Mariée au colonel Tomanovski. Elle participe à la fondation de la section russe de l’Internationale Ouvrière, fondée à Londres en 1864. Membre du comité central de l’Union des Femmes. Membre du Comité central des citoyennes. Déléguée de Karl Marx auprès de la Commune.

     

    Sophie Doctrinal, femme Poirier : Voir Poirier

     

    Jules Benoît Stanislas dit Doinel du Val-Michel (1842-1902) : Archiviste-paléographe. Franc-maçon. Auteur de : Histoire de la Maçonnerie orléanaise (1887), et de : Lucifer démasqué (1895). Martiniste. Evêque gnostique. Membre de la loge « Etienne Dolet », orient d’Orléans. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient. Se « convertit » subitement, et versa dans la Ligue antimaçonnique, et participa à l’entreprise de Léo Taxil.

     

    Jaroslaw Dombrowski (1836-1871) : Franc-maçon. Officier polonais qui, après avoir participé à l’insurrection de 1863, se réfugie en France et participe à la Commune. Chef militaire de la Commune. Il est nommé, le 29 avril 1871, commandant de toutes les forces de la rive droite. Après l’entrée des Versaillais à Paris, il poursuit la lutte et est blessé mortellement sur les barricades de la rue Myrrha, le 23 mai 1871.

     

    Théophile, dit Ladislas, dit Taf, Dombrowski (1841-1890) : Frère de Jaroslaw. Il combattit dans les rangs fédérés avec le grade de colonel. Condamné par contumace à la déportation, il rentre en France après l’amnistie.

     

    Pierre Frédéric Dorian (1814-1873) : Maître de forges. Député de province, membre du gouvernement de la Défense nationale (aux Travaux publics).

     

    Jean Dormoy (1851-1898) : Métallurgiste. Il se rallie au guesdisme. Conseiller municipal en 1888, conseiller général en 1889, puis maire de Montluçon.

     

    Abel Douay (1809-1870) : Général.

     

    Félix Charles Douay (1816-1879) : Général, frère d’Abel Douay.

     

    Joseph Athanase Paul Doumer (1857-1932 : assassiné le 6 mai 1932 à Paris, par un émigré russe, Gorguloff) : Franc-maçon. Professeur de mathématiques. Journaliste. Député de l’Aisne (1888-1889) et (1902-1910) et de l’Yonne (1891-1896). Sénateur de la Corse (1912-1931). Ministre. Président de la République française, élu président de la République en 1931. Il est initié à la Loge « L’Union Fraternelle », le 1° décembre 1879. Compagnon et maître le même jour, le 5 novembre 1880. Il devient vénérable de la Loge « Patrie et Humanité », orient de Soissons, en 1899. Il ouvre à Paris la Loge « Voltaire » qu’il va diriger à plusieurs reprises. Vénérable de la loge « Voltaire », orient de Paris, il fut membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France. Inscrit aussi à la Loge d’Auxerre, « Le Réveil de l’Yonne ». En 1903, il s’affilie à la Loge « L’Alsace-Lorraine ». Membre aussi des loges « Frères du mont Laonnois » (Laon) et « La Libre Pensée » (Paris). Député au convent du Grand Orient, puis membre du Conseil de l’Ordre, dont il fut secrétaire (1892). Exclu le 26 janvier 1905 de la loge « La Pensée Libre », et rayé de la franc-maçonnerie suite à l’affaire des fiches. Etait cependant membre de la loge « La Justice » et lors de sa mort les loges tirèrent une batterie de deuil à sa mémoire.

     

    Gaston Doumergue (1863-1937) : Franc-maçon. Avocat. Député, du Gard (1893-1910), puis sénateur radical socialiste du Gard (1910-1924), il est président du Conseil (1913-1914), puis du Sénat (1923) et président de la République (1924-1931). Membre de la Loge « L’Echo » du Grand Orient, à l’orient de Nîmes.

     

    Amaury Pierre Marie Dréo (1829-1882) : Avocat. Journaliste. Secrétaire du gouvernement de la Défense nationale (1871). Député d’extrême-gauche du Var (1871-1876) et (1877-1881). Franc-maçon. Membre de la loge « L’Ecole Mutuelle », orient de Paris. Chapitre « Isis-Montyon », vallée de Paris.

     

    Edouard Drumont (1844-1917) : Journaliste, écrivain, polémiste. Antidreyfusard, nationaliste et antisémite. Fondateur du journal La Libre Parole. Créateur de la Ligue nationale antisémite de France en 1890. Auteur de La France Juive, livre paru en 1886, qui connaîtra un immense succès. Drumont fait du capitalisme une création juive, ce qui lui vaudra une grande sympathie dans les milieux de gauche. Il critique le cosmopolitisme de ce qu’il appelle la race juive, ce qui s’oppose pour lui au nationalisme fort qu’il défend. Il lance le 20 avril 1892 La Libre Parole, avec comme sous-titre : « La France aux Français ».

     

    René Dubail : Maire du 10° arrondissement de Paris en 1870. (6 novembre 1870 au 26 mars 1871, puis du 26 mai 1871 jusqu’en 1873).

     

    Raoul Charles Adjutor Du Bisson (1812- ?) : Officier colonial. Commandant de bataillon dans la Garde nationale. Durant la Commune, il commanda le 26° bataillon et combattit notamment à Neuilly. Lissagaray considère qu’il fut peut-être un espion versaillais. Condamné à mort par contumace, il se réfugia à Jersey.

     

    Maxime Du Camp (1822-1894) : Ecrivain et photographe. On l’élit membre de l’Académie française en 1880, surtout, dit-on, à cause de son histoire de la Commune, publiée sous le titre de Les Convulsions de Paris (1878-1880), qui est une attaque les plus basses contre les communards. A participé à la répression en 1848. Anti communard.

     

    Jules Ducatel : Piqueur des Ponts et Chaussées. Traître de la Porte Saint-Cloud (bastion 64). En récompense de son action, Thiers le fit décorer de la Légion d’honneur. En outre Ducatel bénéficia d’une souscription publique qui rapporta plus de cent mille francs, et il obtint une perception. A la suite d’un vol commis dans sa caisse, il fut révoqué en 1877. Ducatel mourut fou.

     

    Georges Duchêne (1824-1876) : Ouvrier typographe. Ami et collaborateur de Proudhon. Vallès l’a traité de traître.

     

    Léon Ducoudray : Jésuite fusillé le 24 mai 1871, avec l’archevêque de Paris Georges Darboy, par ordre de la Commune de Paris.

     

    Elie Ducoudray : Communard. Maire du XIV° arrondissement en automne 1870. S’occupe activement des écoles. Sa mairie en ouvre trois et il s’efforce d’organiser l’enseignement laïc. Sous la Commune, membre de la Société des amis de l’enseignement. Il contribue à élaborer le projet de fondation des crèches.

     

    Auguste Alexandre Ducrot (1817-1882) : Général versaillais. Général de division, il a commandé le 1° corps d’armée à Sedan, s’est évadé, a regagné Paris où il a commandé la sortie des armées de Paris du 30 novembre 1870 (Combats de Champigny, Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne). Le 28 novembre 1870, il adressa à son armée une proclamation contenant ces mots : « Je ne rentrerai dans Paris que mort ou victorieux, vous pourrez me voir tomber, vous ne me verrez pas reculer ». Il rentra dans Paris vivant et vaincu. Sa dernière bataille est celle de Buzenval, le 19 janvier 1871. Le 8 février 1871, il est élu député de la Nièvre à l’Assemblée nationale.

     

    Jules Armand Stanislas Dufaure (1798-1881) : Avocat. Un des artisans de la Constitution de 1848. Député modéré en 1871. Ami de Thiers. Membre du gouvernement Thiers à la Justice.

     

    Joséphine Dulimbert : Communarde.

     

    Alexandre Dumas, Dumas-Davy de La Pailleterie (1802-1870) : Ecrivain. Romancier. Aurait été initié franc-maçon en 1862 à la loge « Fede Italica ».

     

    Alexandre Dumas, dit Dumas fils (1824-1895) : Romancier et auteur dramatique. Il a écrit à propos des femmes révolutionnaires de la Commune (les « Pétroleuses ») : « Nous ne dirons rien de ces femelles, par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes » (Lettres sur les choses du jour).

     

    Jean Baptiste Dumay (1841-1926) : Ouvrier mécanicien du Creusot, face à la dynastie Schneider. Organisateur de la grève de 1870. Internationaliste. Nommé maire provisoire en septembre 1870. Il proclame la Commune du Creusot le 26 mars 1871 au balcon de l’Hôtel de Ville. Le 27 mars, le gouvernement versaillais fait occuper militairement la ville. A écrit : Mémoires d’un militant ouvrier du Creusot (1841-1905)  Auteur aussi de : Un fief capitaliste. S’exile à Genève. Au retour, il reprend la tête du mouvement ouvrier creusotin. Membre du PSOR avec Allemane. Député de Belleville de 1889 à 1893. Administrateur de la Bourse de Travail du Paris. Franc-maçon. Initié en 1894 à la loge « La Fédération Maçonnique » de la Grande Loge, puis il s’affilie aux « Travailleurs socialistes de France » du Grand Orient.

     

    Jules Dumesnil (1805-1895) : Avocat, juriste, maire, conseiller général, sénateur.

     

    Jules Dumesnil-Marigny (1810-1885) : Economiste et publiciste. Membre de l’Internationale en 1865.

     

    Désirée Dumont : Communarde.

     

    Eugène Edmond Dupas (1820- ?) : Pharmacien. Membre de l’Internationale. Il fit fonction de médecin pendant la Commune. Il fut condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée en 1872 et amnistié en 1879.

     

    André Marie Jean Jacques Dupin, dit Dupin l’Aîné (1783-1865). Avocat. Député. Président de la Chambre (1832-1840). Membre de la Constituante (1849), dont il fut le président. Sénateur. Franc-maçon. Membre de la loge « Les Trinosophes », orient de Paris. Membre du Suprême Conseil du REAA.

     

    Eugène Dupont (1831-1881) : Facteur d’instruments de musique. Participe à la Révolution de 1848. Emigre à Londres. Membre du Conseil Général de l’Internationale. Préside le congrès de Lausanne de 1867. Secrétaire correspondant pour la France et la Belgique. Membre de la Commune.

     

    Clovis Joseph Dupont (1830-1902) : Ouvrier vannier. Adhère à l’Internationale. Membre du Comité exécutif de la Garde nationale. Il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote pour la création du Comité de salut public. « Majoritaire ». Condamné à vint ans de travaux forcés, il se réfugie en Angleterre.

     

    Jean Martial Anthime Dupont (1841-vers 1890) : Employé de banque à Paris. Lors du soulèvement du 18 mars 1871, il est nommé commissaire de police de l’Hôtel de Ville de Paris, puis le 23 mars chef de la police municipale. Aux élections complémentaires du 16 avril il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Il avait réussi à passer en Angleterre en 1871 ; mais étant revenu en France l’année suivante, il fut arrêté, condamné aux travaux forcés et ne fut libéré qu’après l’amnistie.

     

    Armand Duportal (1814-1887) : Fondateur du journal L’Emancipation (1848), déporté du 2 décembre 1851, préfet de la Haute-Garonne (Toulouse) le 4 septembre 1870, il dirige l’éphémère insurrection communaliste de mars 1871, est arrêté, mais acquitté par la cour d’assises de Pau.

     

    Durand : Franc-maçon. Garant d’amitié de la Loge le « B.°. » de Marseille. »

     

    Docteur Durand : Commune de Lyon.

     

    Jacques Louis Durand (1817-1871) : Ouvrier cordonnier. Militant syndicaliste. Il signe le manifeste de l’Association internationale des travailleurs contre la guerre franco-prussienne de 1870. Il démissionne du Comité central de la Garde nationale le 15 mars. Le 16 avril 1871, lors d’élections partielles, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice. Il vote pour le Comité de salut public. Partisan de la majorité. Fusillé à Paris le 25 mai 1871.

     

    Emile Durand-Savoyat (1847-1903) : Avocat. Opposant énergique à l’Empire. Combattit le plébiscite du 8 mai 1870, prenant résolument parti pour le non. Contre la guerre. Entré au conseil municipal de Grenoble aux élections de 1871, il est parmi les signataires de l’Adresse à Thiers et à l’Assemblée : « Notre devoir est de vous déclarer avec franchise : (nous voulons) la cessation immédiate de la guerre civile – l’affirmation absolue de la République – la revendication des libertés municipales. La République est le seul gouvernement du droit, le seul légitime, le seul qui puisse fonder l’ordre. Assez donc, assez de sang et de ruines. Trop grande est déjà votre responsabilité. » (2 mai 1871). Franc-maçon. En 1873, le maire Auguste Gaché, les adjoints Félix Poulat et lui sont francs-maçons. Député de l’Isère (1881). Sénateur de l’Isère (1891 et 1897). Opportuniste. Anticlérical. Initié à « L’Alliance Ecossaise » ; à l’orient de Grenoble le 5 mars 1870. Vénérable le 9 décembre 1873.

     

    N. Durassier : Colonel sous la Commune, commanda le fort de Vanves en mai. Mortellement blessé, il rendit le dernier soupir à l’hôpital de Versailles.

     

    Barthélémy Durbize (1824-1875) : Teneur de livres. Actif à la Commune de Saint-Etienne. Il fut membre du comité révolutionnaire qui s’installa, le 25 mars, à l’Hôtel de Ville.

     

    Angèle Durut : Communarde.

     

    Dutil : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Emile Victor Duval (1840-1871) : Ouvrier fondeur en fer. Adhérent de l’Association internationale des travailleurs en 1867. Blanquiste. Condamné à deux mois de prison au 3° procès de l’Internationale. Membre du Comité central de la Garde nationale. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune, il siège à la commission militaire et à la commission exécutive. Le 3 avril 1871, il est nommé’ général de la Commune. Fusillé sans jugement le 4 avril 1871 par le général Vinoy.

     

    Clément Duvernois (1836-1879) : Journaliste. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de l’agriculture et du commerce.

     

    E

     

    Gustave Bonickhausen, dit Eiffel (1832-1923): Architecte. Franc-maçon.  Membre du Grand Orient.

     

    Jean Baptiste Elin : Franc-maçon. De la Loge des « Amis triomphants ». Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Cheikh El Mokrani de son nom Mohand Aït Mokrane (1815-1871) : Chef de la Commune kabyle, en guerre contre la colonisation. Donna le signe de l’insurrection le 15 mars 1871, à la tête d’une armée de 8000 à 10000 hommes.

     

    Jean Pierre Eluze (1821-1908) : Ami et gendre de Cabet. Il participe activement aux expériences « icariennes », puis créa en 1862, le « Crédit-au-Travail », organisation mutualiste. Franc-maçon. Membre de la loge n° 88 « La Prévoyance », du rite écossais.

     

    Gérard Anaclet Vincent Encausse, dit Papus (1865-1916) : Occultiste. Médecin. Fondateur de la revue Initiation (1888). Haut dignitaire de l’Ordre des Rose+Croix (1892). Franc-maçon. Ne fut pas admis au Grand Orient (12 juillet 1899). Il se tourna vers le Rite Memphis-Misraïm, dont il fut Grand Maître du Souverain Grand Conseil général du Rite Memphis-Misraïm pour la France (1908-1916).

     

    Louis Encausse (Décédé en 1907). Chimiste. Père de Papus. Franc-maçon. Reçu 18° (Chevalier Rose+Croix) le 27 mai 1902.

     

    Friedrich Engels (1820-1895) : A partir de 1864, il milite au sein de l’Association internationale des travailleurs (Première Internationale), jusqu’à sa dissolution en 1876.

     

    Henri Espivent de la Villesboisnet (1813-1908) : Général. Envoyé à Marseille pour réprimer les mouvements insurrectionnels de la Commune de Marseille. Le 4 avril 1871, il donne l’assaut à la Commune de Marseille. Ayant fait bombarder Marseille depuis Notre-Dame de la Garde, cela lui vaut le surnom de « Notre-Dame de la Bombarde ». A combattu également la Commune de Lyon.

     

    Henri François Alphonse Esquiros (1812-1876) : Franc-maçon. Membre de la loge « La Réforme », orient de Marseille. Auteur romantique. Libre-penseur et anticlérical militant. A écrit en 1847-1848 une Histoire des montagnards. Représentant de la Saône-et-Loire à l’Assemblée législative (1850-1851). Elu à l’Assemblée nationale le 7 juin 1869, il siège à l’extrême-gauche. Démissionnaire, puis réélu le 8 février 1871,

     

    Adèle Esquiros : Epouse d’Alphonse Esquiros. Auteure de plusieurs romans.

     

    Etienne : Communard de la Commune de Marseille, fusillé en même temps que Gaston Crémieux. Radical, un des 12 membres de la commission départementale de Marseille. Sa condamnation à mort fut commuée en déportation à perpétuité.

     

    Eugène Etienne (1844-1921) : Député d’Oran, il fut à plusieurs reprises ministre de la Guerre, en 1905, 1906 et 1913. Un des principaux leaders du « Parti colonial ».

     

    Emile François Désiré Eudes (1843-1888) : Etudiant en pharmacie. Employé. Franc-maçon. Libre-penseur anticlérical. Initié en 1868 à la loge « l’Ecossaise 133 ». Leader blanquiste. Héritier spirituel de Blanqui. Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu membre du Conseil de la Commune. Tendance « jacobine ». C’est sur sa proposition que l’Assemblée prend le nom de Commune. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public. Nommé général par le Comité central de la Commune, il fut, lors de l’entrée des Versaillais dans Paris, promoteur des incendies. Condamné à mort par contumace, il rentra en France après l’amnistie. C’est lui qui entraîne les blanquistes dans l’aventure boulangiste, avec l’entremise de Rochefort.

     

    La Générale Eudes, née Victorine Louvet : Communarde. Epouse d’Emile Eudes. Le correspondant du Times voit en elle une autre Jeanne Hachette.

     

    Julia Béatrix Oeuvrie épouse Excoffon (1849-décédée après 1905) : Animait le club des femmes de la Boule-Noire à Montmartre. Responsable d’une ambulance, elle n’hésite pas à traverser les lignes versaillaises pour porter secours aux combattants du fort d’Ivry.

     

    F

     

    François  Fabre (1819-1892) : Maire du 17° arrondissement de Paris en 1870. Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Eugène Faillet : Possibiliste.

     

    Marius Faillet (1840-1912) : Membre de l’Internationale. Réfugié en Belgique, il fut condamné en 1872 à vingt ans de travaux forcés. Il put rentrer en France en 1879, fut élu conseiller municipal de Paris en 1886 et conserva ce poste jusqu’à la fin de sa vie.

     

    Frédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray (1811-1886) : Journaliste légitimiste et clérical. Historien et homme politique. Initiateur de la fermeture des ateliers nationaux en 1848, il incite le prolétariat parisien à manifester, pour écraser ensuite ses forces révolutionnaires. Ministre de l’Instruction publique en décembre 1848, il démissionne à la fin de 1849. La loi du 15 mars 1850 sur l’enseignement est entrée dans l’histoire sous le nom de « loi Falloux ».Cette loi prévoyait que le clergé et les membres d’ordres religieux, hommes et femmes, pourraient enseigner sans produire d’autre qualification qu’une lettre d’obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignent dans les écoles secondaires, alors qu’un grade universitaire était exigé des enseignants laïcs. De leur côté, les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés.

     

    Fauchery : Franc-maçon.

     

    François Félix Faure (1841-1899) : Armateur. Franc-maçon. Président de la République française de 1895 à 1899. Initié le 16 mai 1877, loge « Les Cœurs Réunis », orient de Toulouse. Il appartenait à la loge du Havre « La Parfaite Aménité », Grand Orient de France.

     

    André Bertrand Pierre Fernand Faure (1853-1929). Avocat. Député de la Gironde (1885-1889). Sénateur de la Gironde (1924-1929). Franc-maçon. Membre de la loge « Les Neuf Sœurs », orient de Bordeaux. Membre du Conseil, de l’Ordre du Grand orient.

     

    Sébastien Faure (1858-1942) : Noviciat des jésuites (1874). Disciple de Jules Guesde. Adhérant du Parti Ouvrier Français. Propagandiste anarchiste. Fondateur du journal Le Libertaire avec Louise Michel (1895). Directeur d’un orphelinat libertaire, « La Ruche ». Auteur de : Mon communisme (1920). Franc-maçon. Initié le 28 juin 1880 à la loge « La Vérité », orient de Bordeaux. Compagnon et maître le 31 octobre 1884. Démissionne en 1914.

     

    Jules Jean Charles Fauvety (1813-1894) : Négociant en soie aisé. Ecrivain et philosophe spiritualiste. Ami de Proudhon sans adhérer à sa doctrine. Fondateur du quotidien Le Représentant du Peuple, y collabora avec Proudhon. Fondateur du journal La Solidarité (paru de 1866 à 1868). Fondateur du périodique La Religion laïque (1876). Cherchait à créer une religion universelle. Franc-maçon. Initié à une loge de Misraïm, puis il abandonne la franc-maçonnerie jusqu’en 1858. A cette date, il rentre à la loge parisienne « La Renaissance par les Emules d’Hiram », dont il est vénérable (1860). En 1859-1862, il soutint le prince Napoléon et Magnan et rentra au Conseil du Grand Maître. Rédacteur de la Constitution qui affirmait la « liberté de conscience »(1865). A partir de 1866, il se retira lentement de la franc-maçonnerie. Démissionnaire de la franc-maçonnerie en 1868.

     

    Jules Gabriel Claude Favre (1809-1880) : Franc –maçon. Initié le 16 mai 1877 à la loge « L’Encyclopédique », orient de Toulouse. Membre de la loge « Les Cœurs Réunis », orient de Toulouse. Avocat à Lyon (1830), puis à Paris (1836). Membre de l’Assemblée constituante (1848), et législative (1849). Secrétaire en 1848 de Ledru-Rollin. Député du corps législatif (1858-1870), où il fut l’un des « cinq irréductibles ». Républicain opposé à l’Empire. Les Cinq de l’opposition étaient : Emile Ollivier, Ernest Picard, Hénon, Darimon et Jules Favre. Vice-président et ministre de l’Intérieur (1870) dans le gouvernement de Défense nationale, il signe la capitulation de Paris et un armistice (28 janvier 1871). Ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Thiers, il signe les conventions qui deviennent le traité de Francfort. Adversaire acharné de la Commune. Fut un des premiers à combattre l’Internationale. Député à l’Assemblée nationale (1871-1875). Ministre dans le premier gouvernement Dufaure. Sénateur du Rhône (1876-1880). Membre de l’Académie française (1869).

     

    Mariani Fernandez : « Pétroleuse ». Elle pansait les blessés, mais aussi reprenait le fusil des morts. Amie de Louise Michel.

     

    Ferrat : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Hyppolite Ferré (1848-1913) : Communard, internationaliste, membre de la Fédération Jurassienne et militant anarchiste. Frère de Théophile Ferré. Capitaine au 76° bataillon fédéré. Membre d’une section française de l’AIT. Trésorier de la « Société fraternelle des anciens combattants de la Commune », fondée en 1889.

     

    Théophile Ferré (1846-1871) : Clerc d’avoué et comptable. Militant blanquiste. Préside le Comité de Vigilance de la salle Perot. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de la Sûreté générale. Le 1° mai, il est nommé substitut du procureur de la Commune et le 13 mai délégué à la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Fusillé en même temps que Louis Rossel et Pierre Bourgeois au camp de Satory à Versailles le 28 novembre 1871.Voici la lettre adressée par Ferré à sa sœur avant de mourir :

    « Maison d’arrêt cellulaire de Versailles, n° 6.

    Mardi 28 novembre 1871, 5h. 30° matin.

    Ma bien chère sœur,

    Dans quelques instants je vais mourir. Au dernier moment ton souvenir me sera présent ; je te prie de demander mon corps et de le réunir à celui de notre malheureuse mère.

    Si tu peux, fais insérer dans les journaux l’heure de mon inhumation, afin que des amis puissent m’accompagner. Bien entendu aucune cérémonie religieuse ; je meurs matérialiste comme j’ai vécu.

    Pore une couronne d’immortelles sur la tombe de notre mère.

    Tâche de guérir mon frère et de consoler notre père ; dis-leur bien à tous combien je les aimais.

    Je t’embrasse mille fois et te remercie mille fois des bons soins que tu n’as cessé de me prodiguer ; surmonte la douleur et comme tu me l’as souvent promis, sois à la hauteur des événements. Quant à moi je suis heureux, j’en vais finir avec mes souffrances et il n’y a pas lieu de me plaindre. Tous mes papiers, mes vêtements et autres objets doivent t’être rendus, sauf l’argent du greffe que j’abandonne aux détenus moins malheureux.

    Tout à toi.

                                        Ton frère dévoué,

                                                 Th FERRE. ».

     

    Marie Ferré (1853-1882) : Sœur du précédent. Communarde.

     

    E. Ferry: Membre du Conseil de la Commune (IX° arrondissement) et presque aussitôt démissionnaire.

     

    Jules François Camille Ferry (1832-1893): Avocat. Journaliste. Franc-maçon. Le 8 juillet 1875, les francs-maçons donnent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (Loge « La Clémente Amitié »). Il y est reçu en même temps que Littré et que Grégoire Wyrouboff. Par la suite, Ferry appartiendra à la Loge « Alsace-Lorraine » à Paris. Lors de la cérémonie solennelle et grandiose de l’initiation, on remarque la présence de la fine fleur de l’opportunisme : Edmond Adam, Antonin Proust, Challemel-Lacour, Maurice Rouvier, Jules Claretie, Antonin Duibost. Des républicains tentés par le radicalisme, Brisson, Floquet, Lockroy, sont également là. Membre du gouvernement de la Défense nationale. Adversaire résolu des communards.

    Dans le Discours devant la Chambre des députés, le 28 juillet 1885, Jules Ferry déclare : « Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».

     

    Gustave Flaubert (1821-1880) : Ecrivain. « Je trouve qu’on aurait dû condamner aux galères toute la Commune et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l’humanité. On est tendre pour les chiens enragés, et point pour ceux qu’ils ont mordus… » (A Georges Sand, début octobre 1871).

     

    Fleury : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Anselme François Fleury (1801-1881) : Riche négociant.

     

    Charles Thomas Floquet (1828-1896) : Franc-maçon. Avocat républicain sous l’Empire. . Elu député à Paris le 8 février 1871, il entreprend des démarches de conciliation entre l’Assemblée et la Commune. Président de la « Ligue d’Union républicaine des Droits de Paris ». Député de la Seine (1876-1882 et 1889-1893). Député des Pyrénées Orientales (1882-1889). Sénateur de la Seine (1894-1896). Président du Conseil (1888-18898). Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme. Célèbre pour avoir blesé en duel le général Boulanger. Membre du Suprême Conseil de France, il fut en 1873, vénérable de la loge « La Justice n° 133 » à l’orient de Paris.

     

    Benjamin Pierre Flotte : Blanquiste. Ami de Blanqui, ancien compagnon de cachot de celui-ci. Il a participé à la commission qui tenta de négocier l’échange entre Mgr Darboy et Blanqui. Avec Eudes, Granger, Brideau, il tente de s’emparer le 18 août 1870 des armes de la caserne de la Villette. Ils sont condamnés à mort le 29 août 1870, sauvés par la révolution du 4 septembre.

     

    Emile Flourens (1841-1920) : Frère cadet de Gustave Flourens. Auditeur au Conseil d’Etat en 1868. Nommé directeur des cultes au ministère der l’Intérieur en 1879. Ministre des Affaires étrangères de 1886 à 1888. Député des Hautes Alpes, puis de la Seine de 1889 à 1893. Député du 5° arrondissement de Paris de 1902 à 1906.

    Opposant à la franc-maçonnerie, il sera membre de la Ligue française antimaçonnique. Auteur en 1912 de « Un fiasco maçonnique à l’aurore du vingtième siècle de l’ère chrétienne ».

     

    Gustave Flourens (1838-1871 : tué d’un coup de sabre d’un gendarme en 1871, près de Chatou, Yvelines) : Franc-maçon.  Initié le 12 juin 1866 à la loge « l’Union d’Orient », orient de Constantinople, rattachée au Grand Orient de France, puis il appartient aux Philalèthes de Londres. . Universitaire. Frère d’Emile Flourens. Suppléant de son père au Collège de France (1863). Ethnographe et physiologiste. Prend part au soulèvement crétois contre les Turcs (1866). Député, puis plénipotentiaire crétois à Athènes. Retourne à Paris (1868). Adversaire de l’Empire. Réfugié en Angleterre après la manifestation du 7 février 1870, il fréquente la famille Marx. Prend part à la Révolution du 4 septembre 1871. Collaborateur d’Henri Rochefort au journal La Marseillaise. Chef de bataillon de la Garde nationale, il est l’un des organisateurs de l’émeute du 31 octobre 1870. Elu de la Commune par le 19° bataillon, pour le XX° arrondissement, nommé général et chargé de la défense de Paris révolutionnaire. Tendance « jacobine ». Il est tué le 3 avril 1871 à Rueil, alors qu’il est désarmé, au cours d’une échauffourée entre Communards et Versaillais. Antisémite dans son cours Histoire de l’homme. Professeur au Collège de France en 1863, il établit une méthode linguistique et anatomique pour classifier les races humaines.

     

    Jules Fontaines, de son nom Octave Crémazie (1827-1879) : Ecrivain et poète canadien. Quittant le Québec en 1862, il se réfugie en France et vécut à Paris. Son Journal du Siège de Paris donne un aperçu assez précis de ses malheurs et des difficultés des Parisiens lors du siège de la capitale en 1870 et 1871.

     

    Emile Pierre Justin Fortin (1846-1906) : Sculpteur sur bois et ébéniste. Secrétaire de Théophile Ferré à la mairie du 11° arrondissement.

     

    Fougeret : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Léon Martin Fourichon (1809-1884) : Amiral. Ministre de la Marine et des colonies de 1870 à 1871 comme membre du gouvernement de Défense nationale.

     

    Clara Fournier : Communarde.

     

    François Anatole Thibault, dit Anatole France (1844-1924) : Ecrivain et critique littéraire. A eu peur de la Commune, qualifiée par lui de « comité des assassins » et de « gouvernement du crime et de la démence ». A publié en 1882 un roman anti communard, Les désirs de Jean Servien.

     

    Hector France (1840-1908) : Publiciste et romancier. A la fin de la campagne de 1870, il était capitaine commandant au 4° chasseur à cheval. Rentré à Paris à l’armistice, il fut du nombre des officiers qui protestèrent contre la paix et se jetèrent dans le mouvement insurrectionnel. Il réussit à gagner Londres, devient professeur, comme Camille Barrère, à l’Académie de Woolwich.

     

    Jean Baptiste Isidore François (1837-1872) : Commerçant. Garde national au 219° bataillon. Rigault le nomma le 23 mars directeur de la prison de la Grande Roquette. Fusillé à Satory le 24 juillet 1872.

     

    Léo Fränkel (1844-1896) : Militant syndicaliste. Socialiste d’origine juive et hongroise. Orfèvre. En 1870, il reconstitue avec Eugène Varlin le Comité fédéral de l’Internationale pour Paris. Elu le 26 mars 1871 au Conseil de la Commune, il devient membre de la commission du Travail et de l’Echange, puis de la commission des Finances. Le 20 avril, il est nommé délégué au Travail, à l’Industrie et à l’Echange. Le 1° mai, il vote pour la création du Comité de Salut public, mais se range vite dans la Minorité du Conseil de la Commune. Subit l’influence de Marx, avec lequel il correspond. Il appartient d’ailleurs à la fraction marxiste de la 1° Internationale. Condamné à mort par contumace, il se réfugie en Angleterre, puis en Hongrie, et finit ses jours à Paris.

     

    Ludovico (ou Luigi) Frapolli (1815-1878) : Géologue. A pris part à la Révolution parisienne de 1848. Franc-maçon. Il faisait partie de la maçonnerie de Turin. Grand Maître du 2 juillet au 29 mai 1871. Participe à la guerre franco-allemande, comme volontaire, dans la légion garibaldienne.

     

    Charles de Freycinet (1828-1923) : Ingénieur. Collaborateur de Gambetta comme délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871. Il soutient, autant que faire ce peut, le jeune officier Louis Nathaniel Rossel qui refuse l’armistice face à la Prusse. A publié en 1913 : Souvenirs (1878-1893).

     

    Edouard Fribourg : Graveur. Proudhonien de droite. Un des organisateurs et des chefs de la section parisienne de l’Internationale.

     

    Frontier : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Fruneau : Républicain modéré. Se retire de la Commune après le 1° avril 1871. Franc-maçon.

     

    Fulgéras : Commune de Marseille.

     

    G

     

    Paul Gachet ou docteur Gachet (1828-1909) : Franc-maçon. Médecin, artiste et collectionneur d’œuvres d’art. Il est médecin militaire pendant la Commune, de la 2° ambulance du Grand Orient de France. En février 1871, il est affecté aux ambulances du 9° bataillon de la Garde nationale, à la porte de Flandre.

     

    Napoléon Louis Gaillard (1815-1900) : Cordonnier. Le 30 avril 1871, Louis Rossel, délégué à la guerre, le nomme directeur général des barricades. Plus de 500 barricades pousseront dans Paris.

     

    Gaston Alexandre Auguste marquis de Gallifet (1830-1909) : Marquis. Général Versaillais. Il se distingue par sa férocité envers les insurgés et gagne le surnom de « Marquis aux talons rouges » ou « Massacreur de la Commune ».

    Circulaire de Gallifet du 3 avril 1871 :

    « La guerre a été déclarée par les bandes de Paris.

    Hier et aujourd’hui, elles m’ont tué mes soldats !

    C’est une guerre sans trêve ni pitié que je déclare à ces assassins.

    J’au dû faire un exemple ce matin, qu’il soit salutaire ! Je désire ne pas être réduit de nouveau à une pareille extrémité.*N’oubliez pas que le pays, que la loi, que le droit, par conséquent sont à Versailles et à l’Assemblée nationale, et non pas avec la grotesque assemblée qui s’intitule Commune.

    Gallifet.

    3 avril 1871. ».

     

    Léon Michel Gambetta (1838-1882) : Avocat. Franc-maçon. Initié le 20 mai 1869 par Gaston Crémieux à la loge « La Réforme », Orient de Marseille, à laquelle appartiennent également Gustave Naquet et Maurice Rouvier. Il resta toute sa vie apprenti. Membre du gouvernement de la Défense nationale (à l’Intérieur). Il rejoint le 7 octobre 1870 la délégation de Tours et organise la défense en province. Il donne sa démission après la capitulation. Il a contribué à mettre à bas les diverse Communes apparaissant sur le territoire français. Président de la Chambre en 1879 et président du Conseil en 1881.

    Il est dit dans le Discours prononcé par le frère Paul Perrin à l’occasion de la cérémonie commémorative de la naissance du frère Léon Gambetta. Assemblée générale du Grand Orient de France, 1938, Bibliothèque du Grand Orient, Nr 292 : « Nous pouvons nous enorgueillir de le compter parmi les membres de notre Ordre, car il fut de ceux qui élèvent le niveau de la conscience humaine, et sont, à ce titre, les serviteurs les plus sûrs de la civilisation.

    Honneur à notre frère Léon Gambetta, qui fut un grand citoyen, un grand républicain, et un grand franc-maçon. »

    (Des applaudissements prolongés ont salué la fin de ce discours).

     

    A. Gambier : Franc-maçon. Loge « J.-J. Rousseau » Montmorency. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Charles Ferdinand Gambon (1820-1887) : Ex-juge.  Avocat. Elu député à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire le 8 février 1871, il en démissionne le 26 mars à la suite de son élection au Conseil de la Commune. Il fait partie de la commission de la Justice, mais refuse le poste de procureur de la Commune. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public. Combat jusqu’à la fin sur les barricades. Condamné à mort par contumace, il rentra en France après l’amnistie. Réélu député de la Nièvre en 1882.

     

    Augustine Gamel : Communarde.

     

    Capitaine Marie Nicolas Edmond Garcin (1834-1915) : Capitaine d’état-major auprès du général de Cissey. A exécuté Millière.

     

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