• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Dixième partie)

    Léonide Babaud-Laribière : Grand Maître du Grand Orient de France, dans une Circulaire du 1° août 1871, publiée dans le Bulletin officiel du Grand Orient :

    Il qualifie le mouvement communard de « criminelle sédition qui a épouvanté l’univers, en couvrant Paris de sang et de ruines ».

    « Il n’y a aucune solidarité entre ses [du Grand Orient] doctrines et celles de la Commune, et que si quelques hommes indignes du nom de maçons ont pu tenter de transformer notre bannière pacifique en drapeau de guerre civile, le Grand Orient les répudie comme ayant manqué à leurs devoirs les plus sacrés. ».

     

    La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Dixième partie)

     

    CITATIONS SUR LA COMMUNE DE PARIS

    Léonide Babaud-Laribière : Grand Maître du Grand Orient de France, dans une Circulaire du 1° août 1871, publiée dans le Bulletin officiel du Grand Orient :

    Il qualifie le mouvement communard de « criminelle sédition qui a épouvanté l’univers, en couvrant Paris de sang et de ruines ».

    « Il n’y a aucune solidarité entre ses [du Grand Orient] doctrines et celles de la Commune, et que si quelques hommes indignes du nom de maçons ont pu tenter de transformer notre bannière pacifique en drapeau de guerre civile, le Grand Orient les répudie comme ayant manqué à leurs devoirs les plus sacrés. ».

     

    Auguste Bebel : Député au Reichstag allemand, dans un discours :

    « Soyez-en persuadés, tout le prolétariat européen et tout ce qui porte encore dans sa poitrine un sentiment d’indépendance et de liberté a les yeux tournés vers Paris. Et quoique, dans le moment, Paris soit écrasé, je vous rappelle que la lutte dans Paris n’est qu’un petit combat d’avant-postes, que le principal nous attend encore en Europe, et qu’avant qu’aient passé quelques dizaines d’années, le mot d’ordre du prolétariat parisien : Guerre aux châteaux, paix aux chaumières ! Mort à la misère et à l’oisiveté ! Sera le cri de guerre du prolétariat européen tout entier.

     

    Catulle Mendès : Adversaire de la Commune, il a aussi protesté contre les bombardements des Versaillais :

    « Les balles et les obus des Versaillais ne se contentent pas de tuer des combattants et de battre en brèche les forts et les remparts. Ils tuent des femmes, des enfants, des gens qui passent… Paris bombardé ! Prenez garde, Messieurs de l’Assemblée nationale ! Ce que les prussiens ont fait, il serait aussi infâme qu’imprudent de le refaire ».

    Les 73 jours de la Commune.

     

    Maria Deraismes :

    « L’infériorité des femmes n’est pas un fait de la nature, c’est une invention humaine, c’est une fiction sociale ».

     

    Maxime Ducamp (ou Du Camp) (Les Convulsions de Paris)

    « Le sexe faible fit parler de lui, et pour faire suite au Mérite des femmes, on pourrait écrire un livre curieux : Du rôle des femmes pendant la Commune. Le récit de leurs sottises devrait tenter le talent d'un moraliste ou d'un aliéniste. Elles avaient lancé bien autre chose que leur bonnet par-dessus les moulins ; tout le costume y passa. Celles qui se donnèrent à la Commune - et elles furent nombreuses - n'eurent qu'une seule ambition : s'élever au-dessus de l'homme en exagérant ses vices. Elles furent mauvaises. Utilisées par la police des Rigault et des Ferré, elles se montrèrent impitoyables dans la recherche des réfractaires qui se cachaient pour ne point servir la Commune. Comme "ambulancières", elles abreuvèrent les blessés d'eau-de-vie, sous prétexte de les "remonter", et poussèrent dans la mort bien des malheureux qu'une simple médication aurait guéris. Dans les écoles où elles s'installèrent, elles apprirent aux petits enfants à tout maudire, excepté la Commune. Du haut de la chaire des églises converties en clubs, elles se dévoilèrent ; de leur voix glapissante, au milieu de la fumée des pipes, dans le bourdonnement des hoquets, elles demandèrent "leur place au soleil, leurs droits de cité, l'égalité qu'on leur refuse" et autres revendications indécises qui cachent peut-être le rêve secret qu'elles mettaient volontiers en pratique : la pluralité des hommes. [...] Ces évadées du dispensaire parlaient de Jeanne d'Arc, et ne dédaignaient pas de se comparer à elle. La Commune, sans trop s'en douter, aida à ce soulèvement féminin qui vidait les maisons à gros numéro au détriment de la santé publique et au profit de la guerre civile ».

    Voir Les Écrivains contre la Commune, Paul Lidsky, Maspéro, 1970.

     

    Maxime Du Camp décrit ainsi, de façon délirante, Florence Wandeval, Anne-Marie Ménard et Aurore Machu :

    « Trois sinistres femelles animaient, enfiévraient les hommes, embrassaient les pointeurs et faisaient preuve d’une impudeur qui ne redoutait pas le grand jour. (…) La Machu, la Ménard, la Vandeval, en sueur, les vêtements débraillés, la poitrine presque nue, passaient d’homme en homme, et criaient parfois : A boire !... »

    Description d’Anne-Marie Ménard :

    « Je n’ai jamais vu une laideur pareille à la sienne. Brune, l’œil écarquillé, les cheveux ternes et sales, le visage tout prolé de tâches de rousseur, la lèvre mince et le rire bête, elle avait je ne sais quoi de sauvage qui rappelait l’effarement des oiseaux nocturnes subitement placés au soleil… ».

    Convulsions de paris, III, pages 113-114.

     

    Alexandre Dumas fils

    À propos du peintre Gustave Courbet (communard) :

    « De quel accouplement fabuleux d'une limace et d'un paon, de quelles antithèses génésiaques, de quel suintement sébacé peut avoir été générée cette chose qu'on appelle Gustave Courbet ? Sous quelle cloche, à l'aide de quel fumier, par suite de quelle mixture de vin, de bière, de mucus corrosif et d'œdème flatulent a pu pousser cette courge sonore et poilue, ce ventre esthétique, incarnation du Moi imbécile et impuissant ».

    Le même Dumas fils à propos des femmes de la Commune :

    « Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes à qui elles ressemblent— quand elles sont mortes ».

     

    Friedrich Engels :

    « Le philistin allemand entre toujours dans une sainte terreur, au mot : dictature du prolétariat. Voulez-vous savoir, messieurs, ce que veut dire cette dictature ? Regardez la Commune de Paris. Voilà la dictature du prolétariat. »

    (Londres, le 20 anniversaire de la Commune, 18 mars 1891).

     

    Anatole France

    « Enfin le gouvernement du crime et de la démence pourrit à l'heure qu'il est dans les champs d'exécution ».

     

    Gustave Flaubert

    « Je trouve qu'on aurait dû condamner aux galères toute la Commune et forcer ces sanglants imbéciles à déblayer les ruines de Paris, la chaîne au cou, en simples forçats. Mais cela aurait blessé l'humanité. On est tendre pour les chiens enragés, et point pour ceux qu'ils ont mordus ».

     

    Théophile Gautier (dans ses Tableaux de siège) :

    Il évoque cette « population immonde, inconnue au jour, et qui grouille sinistrement dans les profondeurs des ténèbres souterraines », pour conclure : « Un jour il advient ceci que le belluaire distrait oublie ses clés aux portes de la ménagerie, et les animaux féroces se répandent par la ville épouvantée avec des hurlements sauvages. Des cages ouvertes s’élancent les hyènes de 93 et les gorilles de la Commune. »

     

    Edmond de Goncourt (Journal)

    « A toutes les fenêtres, les drapeaux tricolores ; sur toutes les voitures, des drapeaux tricolores. Les soupiraux de cave de toutes les maisons fermés et maçonnés. Sur les pavés qu'on replace, l'essaim des Parisiens, reprenant en habits de voyage la possession de leur ville. C'est bon. Il n'y a eu ni conciliation ni transaction. La solution a été brutale. Ç'a été de la force pure. La solution a retiré les âmes des lâches compromis. La solution a redonné confiance à l'armée, qui a appris, dans le sang des communeux, qu'elle était encore capable de se battre. Enfin, la saignée a été une saignée à blanc ; et les saignées comme celle-ci, en tuant la partie bataillante d'une population, ajournent d'une conscription la nouvelle révolution. C'est vingt ans de repos que l'ancienne société a devant elle, si le pouvoir ose tout ce qu'il peut oser en ce moment ».

    Journal, mercredi 31 mai 1871.

     

    Jules Guesde :

    « … Toute la Révolution du dix-huit mars est dans ce fait : la bourgeoisie, toutes les fractions de la bourgeoisie chassées du gouvernement, le gouvernement pris en main par le prolétariat parisien.

    Peu importe l’usage qu’ont pu faire de ce pouvoir, dans des circonstances exceptionnellement difficiles, les travailleurs non préparés, n’ayant ni but ni méthode.

    Peu importe qu’imbus des idées bourgeoises sur la propriété, ils aient organisé eux-mêmes leur défaite en « respectant » la Banque de France.

    Peu importe qu’égarés par d’autres idées non moins bourgeoises, négligeant le véritable et unique ennemi : le capitalisme, pour un adversaire de fantaisie : le cléricalisme, ils aient pris leurs otages dans les archevêchés et les sacristies, alors qu’ils avaient Rothschild au bout de leur mandat d’amener.

    Peu importe qu’ayant à venger leurs assassinés d’avril et de mai, le fusil de leurs représailles se soit trompé de cible, perdant ses balles de désespoir dans la carcasse de « quelques obscurs jésuites », lorsque patrons et financiers traînaient par les rues à la douzaine.

    Toutes ces fautes – qui ne se répéteraient pas aujourd’hui – disparaissent devant et dans cet événement qui est un avènement : la classe dépossédée maîtresse pendant deux mois de l’outil de toutes les transformations sociales, l’Etat.

    C’est cette conquête – malheureusement provisoire – de l’Etat par les prolétaires de Paris que nous fêtons et que fête avec nous le prolétariat du monde entier, internationalement d’accord pour placer dans l’expropriation politique de la classe politique le secret et l’instrument de son expropriation économique. »

     

    Victor Hugo

    Victor Hugo n’est pas communard:

    “Ce que représente la Commune est immense, elle pourrait faire de grandes choses, elle n’en fait que de petites. Et des petites choses qui sont des choses odieuses, c’est lamentable. Entendons-nous, je suis un homme de révolution. J’accepte donc les grandes nécessités à une seule condition : c’est qu’elles soient la confirmation des principes et non leur ébranlement. Toute ma pensée oscille entre ces deux pôles : « civilisation-révolution ». La construction d’une société égalitaire ne saurait découler que d’une recomposition de la société libérale elle-même. »

    Actes et paroles, Depuis l’exil.

    Il ne soutient pas non plus la réaction d’Adolphe Thiers.

    Devant la répression qui s’abat sur les communards, le poète dit son dégoût :

    « Des bandits ont tué soixante-quatre otages. On réplique en tuant six mille prisonniers »

     

    Lénine :

    « Pour qu’une révolution sociale puisse triompher, deux conditions au moins sont nécessaires : des forces productives hautement développées et un prolétariat bine préparé. Mais en 1871 ces deux conditions faisaient défaut. Le capitalisme était encore peu développé et la France était surtout un pays de petite bourgeoisie ‘artisans, paysans, boutiquiers, etc.). Il n’existait pas de parti ouvrier ; la classe ouvrière n’avait ni préparation ni long entraînement et, dans sa masse, elle n’avait même pas une idée très claire de ses tâches et des moyens de les réaliser. Il n’y avait ni sérieuse organisation politique du prolétariat, ni syndicats et associations coopératives de masse. » Dans A la mémoire de la Commune, in La Commune de Paris, pages 18-19.

    « Se souvenant des enseignements de la Commune, il [le prolétariat russe] savait que le prolétariat ne doit pas négliger les moyens de lutte pacifiques – ces derniers servent ses intérêts quotidiens et sont indispensables en période de préparation de la révolution – mais qu’il ne doit pas oublier non plus que dans certaines circonstances la lutte de classe se transforme en lutte armée et en guerre civile : il est des moments où les intérêts du prolétariat exigent l’extermination implacable de ses ennemis dans des combats déclarés ». La Commune de Paris, page 14.

     

    Marx et la Commune :

    Marx : « Les principes de la Commune sont éternels et ne peuvent être détruits. Ils resurgiront toujours de nouveau jusqu’à ce que la classe ouvrière soit émancipée. »

    Le prolétariat pouvait, certes, faire une révolution sans être bien organisé ni conduit par un parti puissant, mais il ne pouvait vaincre dans ces conditions.

    « Pour qu’au jour de la décision, le prolétariat soit assez fort pour VAINCRE, il est nécessaire qu’il se constitue en un Parti autonome, un parti de classe conscient, séparé des autres. C’est ce que Marx et moi nous avons cessé de défendre depuis le Manifeste de 1848. » (Engels à G. Trier, le 18 décembre 1889).

    Marx : « Le Paris ouvrier, avec sa Commune, sera célébré à jamais comme le glorieux fourrier d’une société nouvelle. Le souvenir des martyrs est conservé pieusement dans le grand cœur de la classe ouvrière. Ses exterminateurs, l’histoire les a déjà cloués à un pilori éternel, et toutes les prières de leurs prêtres n’arriveront pas à les libérer. » (La Guerre civile en France).

    Engels : « Regardez la Commune de Paris. C’était la dictature du prolétariat. » (Préface de La Guerre civile en France).

    Marx : « Qu’après la plus terrible guerre des temps modernes, le vaincu et le vainqueur fraternisent pour massacrer en commun le prolétariat, cet événement inouï prouve non pas comme Bismarck le pense, l’écrasement définitif d’une nouvelle société montante, mais la désagrégation complète de la vieille société bourgeoise… ».

     

    Louise Michel

    « Cherchez, trouvez un appel au meurtre, au pillage, une ligne cruelle dans ces journaux communeux, chauffés par la bataille et comparez maintenant avec les feuilles versaillaises qui demandent les fusillades de masse dès que les troupes auront vaincu Paris. (…) M. Thiers fait tirer sur les ambulances de la Commune. Il a répondu aux protestations de la Société internationales de secours aux blessés : « La Commune n’ayant pas adhéré à la convention de Genève, le Gouvernement de Versailles n’a pas à l’observer. » ».

    Les consignes de Versailles : « Pas de prisonniers ! Si dans le tas il se trouve un honnête homme réellement entraîné de force, vous le verrez bien dans ce moment-là. Un honnête homme se distingue par son auréole ; accordez aux braves soldats la liberté de venger leurs camarades en faisant sur le théâtre et dans la rage même de l’action ce que le lendemain ils ne voudraient pas faire de sang-froid. »

    (Les communeux) « Ils seront vengés ensemble à la grande révolte, le jour où sur un front de bataille large comme le monde, l’émeute se lèvera. »

    « Plus de 10000 femmes aux jours de mai, éparses ou ensemble, combattaient pour la liberté ».

    « Habitants de Paris,

    L’armée de la France est venue vous sauver ! Paris est délivré, nos soldats ont enlevé en quatre heures les dernières positions occupées par les insurgés. Aujourd’hui la lutte est terminée, l’ordre, le travail, la sécurité vont renaître.

    Le maréchal de France commandant en chef

    Mac-Mahon, duc de Magenta. »

    « 100000 ouvriers disparus de Paris ». Donc, officiellement, selon Versailles : 35000 morts. Selon Louise Michel, peut-être 100000.

    « Plutôt cent mille que trente-cinq mille cadavres furent étendus en une Morgue immense dans le cadre de pierre de fortifications. »

    La Commune. Stock.

     

    Arthur Rimbaud :

    Dans les « Mains de Jeanne-Marie », il rend hommage aux communardes :

    « Elles ont pâli, merveilleuses,

    Au grand soleil d’amour chargé,

    Sur le bronze des mitrailleuses

    A travers Paris insurgé ! ».

     

    George Sand à propos des fusillades par les Versaillais :

    « Les exécutions vont leur train. C’est juste et nécessaire. ».

     

    Francisque Sarcey :

    « La bourgeoisie se voyait, non sans une certaine mélancolie, entre les Prussiens qui lui mettaient le pied sur la gorge, et ceux qu’elle appelait les rouges et qu’elle ne voyait qu’armés de poignards. Je ne sais de ces deux maux lequel lui faisait le plus peur : elle haïssait plus l’étranger, mais elle redoutait davantage les Bellevillois. ».

     

    Adolphe Thiers :

    « Quoi ! Imaginer que des ouvrages de fortification quelconque peuvent nuire à la liberté et à l’ordre, c’est se placer hors de toute réalité. Et d’abord, c’est calomnier un gouvernement quel qu’il soit de supposer qu’il puisse un jour chercher à se maintenir en bombardant la capitale. Quoi ! Après avoir percé de ses bombes la voûte des Invalides ou du Panthéon, après avoir inondé de ses feux la demeure de vos familles, il se présenterait à vous pour vous demander la confirmation de son existence ! Mais il serait cent fois plus impossible après la victoire qu’auparavant ! ».

    (Discours quand la Chambre des députés discutait en 1840 la loi sur les fortifications).

     

    Maurice Thorez Fils du peuple, page 126 :

    « La monarchie de Juillet fut renversée en février 1848 par le prolétariat parisien, uni à la petite et moyenne bourgeoisie. Mais bientôt la réaction réussit à dresser les paysans et les boutiquiers contre les prolétaires. Au nom de l’ « ordre », la grande bourgeoisie écrasa le prolétariat au cours des journées de juin. Une fois le terrain déblayé, elle s’attaqua à toutes les conquêtes de la République, et le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte s’installait au pouvoir, sur les ruines de la démocratie.

    La Commune de Paris se laissa, elle aussi, isoler de la paysannerie française. Ses valeureux combattants furent massacrés par une armée de « ruraux », excités contre les « partageux » de la grande ville. »

     

    Jules Vallès

    Dans l’Insurgé, les gueux « ont pris les armes pour être libres, et pour qu’on ne crevât plus de faim… malgré le travail ou faute de travail. »

     

    Emile Zola

    « Le bain de sang que [le peuple de Paris] vient de prendre était peut-être d'une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres. Vous le verrez maintenant grandir en sagesse et en splendeur ». Ecrit le 3 juin 1871 dans le Sémaphore de Marseille.

    Dans sa nouvelle, Jacques Damour, parue en 1884, Zola donne l’image du communard comme étant quelqu’un qui abuse le peuple. Type même de l’ouvrier qualifié de la capitale, Jacques Damour, ciseleur sur métaux, faisant vivre honnêtement sa famille, se laisse entraîner dans la Commune par un homme fainéant et profiteur, Berru. A la différence de Berru, qui prend la fuite au bon moment, Damour combat sur les barricades jusqu’au dernier jour, et est condamné à la déportation. Damour est l’exemple du bon ouvrier victime des conditions de vie et de l’atmosphère du siège ; c’est alors qu’il se met à écouter Berru et à parler politique, qu’il commence à devenir l’exalté qu’il restera jusqu’aux derniers combats.

     

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