• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Dixième partie).

    Maria Adélaïde Deraismes (1828-1894) : Féministe et femme de lettres. Elle est la première femme à avoir été initiée, en France, à la franc-maçonnerie à la fin du XIX° siècle. En 1865, elle accepte de participer aux conférences du Grand Orient de France. De 1866 à 1870, elle traite devant un auditoire de plus en plus nombreux de l’émancipation des femmes et de la libre pensée. Elle est la cofondatrice en 1869, avec Paule Minck, Louise Michel et Léon Richer de la « Société pour la revendication des droits civils des femmes », puis en 1870, toujours avec Léon Richer de l’Association pour le droit des femmes qu’elle préside. Pendant ces deux années, elle soutient activement le groupe de Louise Michel, André Léo, Elisée Reclus visant à l’instauration d’une éducation pour les filles. Initiée le 14 janvier 1882, à la Loge « Les Libres Penseurs », au Pecq, elle crée le 4 avril 1893 le « Droit humain », ou Grande Loge Symbolique Ecossaise.

     Jean-Baptiste Adolphe, baron Charras (1810-1865) : Colonel de l’armée d’Algérie. Représentant du peuple (1848). Collaborateur du général Cavaignac. Montagnard. Déporté sous le Second Empire. Franc-maçon. Membre de la loge « Les Gymnophiles », orient de Londres.

     

    Alexandre Chatrian (1826-1890) : Initié franc-maçon, en 1875, à la loge « Alsace-Lorraine » orient de Paris Grand Orient. Ecrivain. Employé des chemins de fer de l’Est. En collaboration avec Erckmann, auteurs de romans se rapportant à l’Alsace. Le plus célèbre est L’Ami Fritz.

     

    Ange Gustave Chaudey (1817-1871) : Magistrat et journaliste. Il a été rédacteur en chef du journal républicain Le Siècle. Légataire de Proudhon et membre de l’Internationale. Il devient maire-adjoint du 9° arrondissement de Paris en septembre 1870, après la chute de l’Empire (maire : Jules Ferry). En tant que tel, il ordonne le 22 janvier 1871 à la troupe de tirer sur la foule à l’Hôtel de Ville. Cela lui vaut son arrestation le 14 avril 1871 par les Communards, puis son exécution le 23 mai 1871, sur ordre du procureur de la Commune Raoul Rigault.

     

    Emile Chautemps (1850-1918) : Franc-maçon. Président du Conseil municipal de Paris, député de la Seine (1889-1897), puis député et sénateur de Haute-Savoie (1897-1918, deux fois ministre, en 1895 et 1914. Il est initié en 1890 à « Isis-Montyon » et a fréquenté diverses loges : « L’Amitié », « Cosmos 288 ».

     

    Jean Jules Emmanuel Chauvière (1850-1910) : Ouvrier correcteur d’imprimerie. Républicain sous l’Empire. Disciple de Blanqui. Il participe à la Commune. Secrétaire du général de la Commune Duval. Fondateur du journal Les Droits du Peuple. Conseiller municipal de Paris en 1888, jusqu’en 1893, député du XV° arrondissement de 1893 à sa mort. Socialiste « jaurésien ». Fondateur après la Commune de l’Association des Chevaliers du Travail, à Paris, dont il fut Grand Maître (23 novembre 1893). Franc-maçon. Initié en 1888 à la loge « La Fédération maçonnique n° 336 », dont il fut vénérable de 1898 à sa mort.

     

    René Auguste Chauvin (1860-1936) : Coiffeur. Fondateur de la Fédération syndicale des Ouvriers coiffeurs. Député de la Seine (Saint-Denis) (1893-1898). Fut un collaborateur de Jules Guesde. Franc-maçon.

     

    Adrien Cheptel : Mécanicien. Un des fondateurs de l’Internationale à Lyon. En septembre 1870, il fut condamné à l’emprisonnement pour sa participation aux événements révolutionnaires à Lyon.

     

    Chevalot : Communard. Membre du comité de Vigilance.

     

    Julien Théophile Henri Chevreau (1823-1903) : S’attacha à la fortune de Louis Napoléon Bonaparte. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de l’Intérieur.

     

    Marie Augustine Chiffon, née Gaboriaud (1835- ?) : Lingère. Félix Pyat la décrit comme une Louise Michel inconnue, plus peuple et non lettrée. Des rapports de Versailles mentionnent qu’on la surnomme « la capitaine » et que « ceinte d’une écharpe rouge et d’un revolver », elle encourage les fédérés à se battre durant la Semaine sanglante. « Compagne » d’un tailleur de pierre, Jules Chiffon, capitaine au 121° Bataillon. Elle entraîne son compagnon aux barricades du pont d’Austerlitz et du boulevard Mazas, organise une ambulance et introduit les Fédérés dans une maison pour défendre la barricade de l’avenue Daumesnil. Condamnée à 20 ans de travaux forcés. Déportée à Nouméa.

     

    Adèle Chignon : Combattante de 1848. S’est battue sur la barricade du Panthéon.

     

    Charles Chincholle (1845-1902) : Ecrivain et biographe. Journaliste au Figaro. A écrit en 1885 : Les survivants de la Commune.

     

    Henri Chouteau (1834-1896) : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Amilcare Cipriani (1843-1918) : Patriote italien. Chef d’état-major de la Commune.

     

    Léon Alpinien Cladel (1834-1892) : Romancier naturaliste et nouvelliste. S’il a vécu de près la période de la Commune (mars 1871-mai 1871), il n’y joue pas un rôle prépondérant, mais il manque cependant d’être fusillé comme suspect par les hommes de Thiers. Cette période de la Commune est présente dans un grand nombre de ses œuvres : Trois fois maudites (1876), Les Va-nu-pieds (1883), Urbains et Ruraux (1890), mais surtout I.N.R.I. (1887).

     

    Aristide Jean dit Régis Claris (1843-1906) : Collaborateur de Blanqui dans le journal La Patrie en danger. Signataire de l’Affiche rouge. Tridon le fit nommer chef de bureau de la presse parisienne au ministère de l’Intérieur.

     

    Hyppolite Adolphe Clémence dit Roussel (1838-1889) : Ouvrier relieur. Petit-fils d’un babouviste. Il adhère à l’Association Internationale des travailleurs et collabore à La tribune ouvrière, organe de la section française de l’AIT. Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et il est membre de la commission de la Justice. Membre de la Minorité, il vote contre la création du Comité de Salut public. Condamné à mort par contumace.

     

    Georges Clemenceau (1841-1929) : S’éleva contre l’amnistie, ensuite conciliateur. Maire du 18° arrondissement de Paris en 1870. Député radical, directeur de La Justice. Il soutient d’abord Boulanger, puis se sépare de lui.

     

    Jean-Baptiste Clément (1836-1903) : Franc-maçon. Initié à la Loge « Les Rénovateurs », du Grand Orient de France, le 28 octobre 1898 à Clichy, qui lui confère les grades de compagnon et de maître. Il s’affilia, le 10 janvier 1900, à la loge « L’Evolution sociale » à Paris, où il passa Compagnon et Maître le même jour, le 6 juillet 1901. Chansonnier. Le Temps des Cerises (1866) est considéré comme l’hymne de la Commune, que les communards sifflaient sur les barricades. Membre du Conseil de la Commune. Membre de la Commission des Services publics, il dirige les ateliers de munitions. Adversaire déclaré de l’Eglise. Adhère à la Majorité. A écrit en 1886-1887 : La revanche des communeux. Il passa en Suisse et rentra en France après l’amnistie.

     

    Emile Léopold Clément (1826-1881) : Ouvrier cordonnier. Il fut souvent emprisonné sous le Second Empire en raison de ses activités dans des sociétés secrètes. On le soupçonne d’être devenu un indicateur de la police pour obtenir sa libération. Il est élu au Conseil de la Commune et fait partie de la commission des Subsistances, puis de la commission de la Sûreté générale (13 mai). Il vote pour la création du Comité de salut public. Il est arrêté le 19 mai après la révélation de ses activités suspectes sous l’Empire.

     

    Victor Clément (1824- ? date postérieure à 1871) : Ouvrier teinturier. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège dans la commission des Finances. Le 23 avril, il est chargé de visiter les prisons. Il vote contre la création du Comité de salut public.

     

    Alexis Clerc : Jésuite fusillé le 24 mai 1871, avec l’archevêque de Paris Georges Darboy, par ordre de la Commune de Paris

     

    Jules Clère (1850- ?) : A publié en 1872 : Les hommes de la Commune. Biographie complète de tous ses membres.

     

    Justin Clinchant (1820-1881) : Général Versaillais. Il reçoit le commandement du 5° corps d’armée chargé de liquider la Commune de Paris. En reconnaissance des services rendus, le gouvernement d’Adolphe Thiers le nomma gouverneur militaire de Paris, poste qu’il devait conserver jusqu’à sa mort en 1881. Républicain, à l’inverse de Cissey, il empêcha son corps d’armée de procéder à des exécutions de masse.

     

    Gustave Paul Cluseret (1823-1900) : Général. Sorti de Saint-Cyr, il prit part en 1848 à la répression des émeutes de juin ; ultérieurement, il combattit en Crimée, puis à la guerre des Deux-Siciles sous la conduite de Garibaldi, enfin à la guerre de Sécession, avec les nordistes, où il fut nommé général aux Etats-Unis. Membre reconnu de l’Internationale, bakouniniste. Il a pris part aux soulèvement de Lyon et de Marseille. Délégué à la guerre, ce qui fait de lui le chef de toutes les armées communalistes. Elu au Conseil de la Commune le 16 avril. La Commune lui confia le 3 avril la direction de la guerre. Mais quelques semaines plus tard, il fut accusé de trahison et incarcéré à Mazas. Remplacé par Louis Rossel le 1° mai. Acquitté le 21 mai, trois jours après il réussit à s’enfuir et gagna les Etats-Unis, tandis que le 3° Conseil de guerre le condamnait à mort par contumace. Rentré en France après l’amnistie, il fut élu député de Toulon en 1888. Il évolua dès lors vers le nationalisme et, lors de l’Affaire Dreyfus, prit parti contre les révisionnistes. A publié en 1887-1888 : Mémoires du général Cluseret.

    Député boulangiste du Var. Antisémite militant. En 1887, il entraîne une partie des blanquistes dans une alliance avec la Ligue des Patriotes de Déroulède. Collaborateur du journal antisémite de Drumont, La Libre parole. Antidreyfusard. En 1885, avec d’autres députés d’extrême gauche, il dépose un projet de loi de limitation du droit des naturalisés. En 1896, il dépose un projet de loi de limitation du droit au travail pour les étrangers. En 1899, il fait partie des 198 députés qui demandent au gouvernement « quelles mesures il comptait prendre pour arrêter la prédominance des juifs dans les diverses branches de l’administration française ». Opposant, comme Louise Michel, au suffrage universel. « La résultante logique, fatale, de la situation faite par le suffrage universel au prolétariat est son effacement » (Cluseret, Mémoires).

     

    François Coignet (1814-1888) : Industriel de Lyon. Fouriériste.

     

    Jean Claude Colfavru (1820-1891) : Fils d’un cordonnier. Avocat. Homme de lettres. Proudhonien en juin 1848. Franc-maçon. En 1848, il participe à la campagne des banquets et devient rédacteur en chef du journal d’extrême-gauche Le Père Duchesne. Elu député le 28 avril 1850. Représentant de la Saône-et-Loire à l’Assemblée législative (1850-1851). Proscrit par l’Empire. Député de Seine-et-Oise (1885-1889). Le 1° juillet 1850, à la loge « Les Philadelphes », orient de Londres, il est reçu apprenti dans la loge parisienne « Saint-Vincent-de-Paul », orient de Paris. Maître le 21 février 1863, il devient en 1868 vénérable de la Loge « Le Travail », orient de Paris. Durant le conflit franco-allemand, il est élu commandant du 85° bataillon de la garde nationale de Paris. Député de Seine-et-Oise. Il refuse d’adhérer à la Commune. De retour en France en 1880, il est membre d’honneur de la loge « Les Amis de la Patrie », vénérable fondateur de la « Constante Amitié », sis à Paris. Membre des loges « Saint Vincent-de-Paul », « L’Etoile Polaire » et « La Clémente Amitié, » orient de Paris. Président du Conseil de l’Ordre du Grand Orient (1885-1887). En 1890, au sein du Grand Orient, il conduit l’épuration anti boulangiste. C’est l’un des fondateurs de la Société des droits de l’homme et du citoyen.

     

    Joseph Collet : Journaliste. Membre du Conseil Général de l’Internationale.

     

    Noémie Colleville : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Thérèse Collin : Chaussonnière. Communarde. Membre de l’Union des Femmes (2° ou 15° arrondissement ?).

     

    Lucien Louis Joseph Combatz (1837-1887) : Journaliste. Membre du Comité central de la Garde nationale. Nommé le 18 mars directeur du télégraphe, puis colonel de la VI° légion.

     

    Amédée Benjamin Combault (1838, mort après 1884) : Joaillier. Membre du Conseil Général de l’AIT. Nommé par la Commune directeur général des Contributions directes.

     

    Jean Coly (1858-1929) : Mineur de fond. Ouvrier à la manufacture d’armes de Saint-Étienne. Syndicaliste. Conseiller municipal de Paris. Député socialiste de la Seine (1910-1914). Franc-maçon.

     

    Amédée Benjamin Combault (1838, mort après 1884) : Joaillier. Membre du Conseil Général de l’AIT. Nommé par la Commune directeur général des Contributions directes.

     

    Emile Justin Louis Combes (1835-1921) : Franc-maçon. Médecin. Président du Conseil, il mena la lutte contre les congrégations religieuses et fit fermer les écoles chrétiennes. Il avait été initié en 1868 par la loge de Barbezieux « Les Amis Réunis ». Maître le 17 mai 1870, affilié le 1° juin 1896 à la loge « Tolérance et Etoile de Saintonge ».

     

    Conduner : Franc-maçon. Loge des « Acacias ». Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Victor Prosper Considérant (1808-1893) : Franc-maçon. Philosophe, économiste, polytechnicien. Penseur fouriériste, qui s’est rangé aux côtés de la Commune. Durant la Commune, il publia La Paix en 24 heures dictée par Paris à Versailles. Adresse aux Parisiens. Il y prenait partie pour l’autonomie de Paris et pour la démocratie directe réalisée par la Commune.

     

    Claude Anthime Corbon (1808-1891) : Fondateur du journal L’Atelier (1840). Représentant à l’Assemblée constituante (1848). Représentant de la Seine à l’Assemblée nationale (1871-1876). Sénateur inamovible (1876-1891). Questeur du Sénat. Maire du XV° arrondissement de Paris. Franc-maçon. Vénérable de la loge « L’Ecossaise » n° 133.

     

    Jean Baptiste Corot (1796-1875): Peintre. En 1871, il donna 20000 francs aux pauvres de Paris, qui subissaient le siège des Prussiens.

     

    Paul Cosnier (1808-1871) : Contre-amiral, commandeur de la Légion d’honneur, brièvement préfet des Bouches-du-Rhône le 27 février 1871. A ce dernier poste, il tente en vain de rallier la garde nationale contre la Commune de Marseille. Lorsque la préfecture est envahie le 23 mars 1871, Cosnier résigne ses fonctions. Gaston Crémieux tente d’obtenir sa libération mais la foule la lui refuse. Sa défection lui est ultérieurement reprochée par les autorités versaillaises et il se suicide le 3 juillet suivant. .

     

    Reine Cottin : Communarde.

     

    Gustave Courbet (1819-1877) : Peintre réaliste. Elu de la Commune accusé d’avoir fait renverser la Colonne de Vendôme. Président de la commission des musées et délégué aux Beaux-arts, ainsi que président de la Fédération des Artistes. Elu au Conseil de la Commune le 16 avril, remplaçant le docteur Robinet, démissionnaire. Il siège à la commission de l’Enseignement et vote contre la création du Comité de salut public. Il signe le manifeste de la Minorité. Proudhonien. Traduit en justice, les Versaillais l’accusent, entre autres, d’avoir détruit la colonne Vendôme, symbole du militarisme. Il est condamné à six de prison et à une énorme amende. Il émigre en Suisse, et y reste jusqu’à sa mort.

     

    Angelina Courcelles : Communarde.

     

    Frédéric Constant Etienne Cournet (1837-1885) : Employé. Chef d’un bataillon de la Garde nationale. Le 8 février 1871, il est élu député de Paris à l’Assemblée nationale. Elu au Conseil de la Commune le 26 mars 1871, il démissionne de sa fonction de député. Il est membre de la commission de Sûreté générale et de la commission exécutive 3 avril, puis de la commission de la Guerre le 15 mai. Le 24 avril, il devient délégué à la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Blanquiste.

     

    Joséphine Courtois, veuve Delettra (née en 1820) : Couturière. A déjà combattu à Lyon en 1848, où on l’avait surnommée « la reine des barricades ». Elle a fréquenté les clubs de la Boule Noire et de l’église Saint-Bernard. Armée d’un fusil, une écharpe rouge sur sa jupe, elle réquisitionne les tonneaux vides du sieur Galliet pour construire la barricade à l’angle de la rue Doudeauville et de la rue Stephenson. Elle distribue des cartouches et en fait même porter aux combattants par sa petite fille. Condamnée à 20 ans de réclusion.

     

    Ernest Louis Octave Courtot de Cissey (1810-1882) : Général qui prend part à la répression de la Commune. Plusieurs fois ministre de la Guerre après 1871. Sénateur inamovible en 1876.

     

    Courty : Commerçant du III° arrondissement de Paris. Le 6 février 1871, à son initiative, une assemblé générale de la Garde nationale réunie au Cirque d’Hiver donne mandat à son bureau de convoquer rapidement les délégués d’arrondissement de la Garde nationale.

     

    Charles Marie Gabriel Cousin (1822-1894) : Inspecteur des chemins de fer du Nord. Bibliophile de renom. Franc-maçon. Membre de la loge « La Clémente Amitié », orient de Paris, dont il sera vénérable d’honneur (1891). Organisa à ce titre la cérémonie d’initiation d’Emile Littré et de Jules Ferry. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient (1872), second vice-président (1873-1875), premier vice-président (1875-1882), président du Conseil de l’Ordre (1883-1885). ,

     

    Isaac-Moïse-Jacob Crémieux, plus connu sous le nom d’Adolphe Crémieux (1796-1880) : Franc-maçon. Avocat. Membre du gouvernement de la Défense nationale, du 4 septembre 1870 au 17 février 1871, comme Ministre de la Justice. Initié en 1818, à la loge du « Bienfait anonyme » (à Nîmes), qui dépendait du Grand Orient de France. En 1830, il fait parti de la loge « Aide-toi, le ciel t’aidera » à Paris. En 1860, il quitte le Grand Orient de France pour le Suprême Conseil de France, dont il devient le Souverain Grand Commandeur en 1869. Il demeure Grand Commandeur jusqu’en 1890.

     

    Louis Gaston Isaac Crémieux (1836-1871 : fusillé le 30 novembre 1871 à Marseille) : Franc-maçon. Avocat à Nîmes, puis à Marseille. Journaliste et écrivain. Militant républicain. Fusillé par les Versaillais pour sa participation à la Commune de Marseille le 30 novembre dans les jardins du Pharo, en ordonnant lui-même son exécution. Il prie les soldats, par respect pour ses parents, de ne pas viser au visage. Ses derniers mots sont : « Visez la poitrine. Ne frappez pas la tête. Feu ! Vive la Répu (blique)… ». Ardent franc-maçon. Initié en 1862 au Grand Orient de France dans la loge « La Réunion des Amis choisis », orient de Marseille. Il en est vénérable en 1867-1868. Il participe à la fondation de la loge « La Réforme », à Marseille, dont il fut orateur. Ami de Gambetta, initié dans cette loge le 20 mai 1869, c’est Crémieux qui lui souhaite la bienvenue. Membre de la Commission maçonnique des Etudes. Ecrivit de nombreux articles dans la revue L’Union maçonnique, organe de la franc-maçonnerie marseillaise. C’est l’époque où des francs-maçons blanquistes et républicains (alors jugés d’extrême gauche) tentent d’entraîner leurs Frères dans la voie de la lutte révolutionnaire, au service des valeurs de la République, démocratique et sociale. Ceux des Amis choisis fondent le 11 février 1868 un comité central d’initiative des loges comprenant dix commissaires : Barne, Brochier, Carriol, Chappuis, Crémieux, Pleuc, Dhionnet, Massip, Rouvier et Adolphe Royannez, Ainsi qu’une caisse centrale de secours.

    C’est Crémieux qui a utilisé, le 13 février 1871, la formule : « Majorité rurale, honte de la France ! » pour qualifier l’Assemblée particulièrement réactionnaire, composée de notables légitimistes et orléanistes.

    Le 13 décembre les loges des « Amis choisis et de la parfaite union » font part de leur douleur devant l’exécution de leur ancien vénérable.

     

    François-Camille Cron (1836-1902) : Publication des Mémoires de François-Camille Cron (1836-1902), déporté de la Commune en Nouvelle-Calédonie.

     

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    Eugène François Da Costa (1818-1888) : Professeur de mathématiques. Fait Partie de la commission pour l’organisation de l’Enseignement, avec André, Manier Rama et Sanglier. Ses quatre fils servirent la Commune.

     

    Gaston Pierre Dacosta ou Da Costa (1850-1909) : Blanquiste. Pédagogue. Substitut du Procureur Raoul Rigault qui assurait la direction de la police, il participe aux événements de la capitale jusqu’à la chute des insurgés. Condamné à mort en 1872, certaines sources indiquent qu’il aurait tenté de faire fléchir ses juges en dénonçant certains de ses camarades. En janvier 1873, Da Costa voit sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité au bagne de Nouvelle-Calédonie où il est envoyé aussitôt, sur l’île Nou. En 1889, proche des boulangistes de gauche. Publie en 1904 ses souvenirs en trois tomes, « La Commune vécue. 18 mars-28 mai 1871 ».

    Il relance après son amnistie le journal blanquiste Ni Dieu Ni Maître. En 1895, candidat aux municipales à Grenelle, sous une étiquette « socialiste anticléricale et anti-internationaliste », puis en 1896, comme candidat « socialiste nationaliste ». Antidreyfusard libre-penseur, membre du Parti Républicain Socialiste Français. Adversaire du suffrage universel : « A quel républicain d’éducation fera-t-on croire que les voix de cent, de mille, de cent mille imbéciles valent celle d’un citoyen éclairé ».

     

    Madame Dauguet : « Pétroleuse ». Membre du Comité de Vigilance de Montmartre.

     

    Aimé-Jules Dalou dit Jules Dalou (1838-1902) : Sculpteur. Officier au 83° bataillon des fédérés. Nommé par Gustave Courbet administrateur provisoire adjoint au musée du Louvre, au côté d’Henry Barbet de Jouy. Condamné par contumace à la déportation, il se réfugie à Londres, reprit son art et connut un succès rapide.

     

    Dandré : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.

     

    Francisco Salvador Daniel (1831-1871) : Musicologue et compositeur. Critique musical à La Lanterne de Rochefort. Pendant la Commune, il devient directeur du Conservatoire et sera fusillé par les Versaillais pendant la Semaine sanglante.

     

    Georges Darboy (1813-1871) : Archevêque de Paris de 1863 à 1871. Exécuté par la Commune de paris le 24 mai 1871.

     

    Colonel Dardelles : Commandant. Après le 18 mars 1871, gouverneur communard des Tuileries.

     

    Christine Dargent : Communarde.

     

    Alfred Louis Darimon (1817-1902) : Disciple de Proudhon, il devient son secrétaire et se lance dans le journalisme. Député en 1857, il se rapproche de l’empereur Napoléon III.

     

    Alphonse Daudet (1840-1897) : Le 25 avril, alors que la Commune est proclamée, Daudet quitte Paris pour Champrosay. Il publie dans les journaux de Versailles des Lettres à un absent, reprises ensuite en volume (1871). Antisémite. En 1886, il prête de l’argent à Edouard Drumont, futur fondateur de la Ligue antisémitique de France, pour permettre à, ce dernier de publier à son compte un violent pamphlet : La France juive. Antidreyfusard.

     

    Honoré Daumier (1808-1879) : Graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur.

     

    Jérôme Frédéric Paul, baron David (1823-1882) : Officier et journaliste. Dernier gouvernement de Napoléon III. Ministre de l’agriculture et du commerce.

     

    Hortense David : Brossière. Vêtue d’un uniforme de la Marine, elle tirait au canon à la barricade de la rue Royale. Son adresse et son courage lui valurent d’être portée en triomphe par ses camarades à l’Hôtel de Ville.

     

    Judith David : Communarde.

     

    Marie Davier : Communarde.

     

    Pierre Jean David, dit David d’Angers (1788-1856) : Sculpteur. Maire du XV° arrondissement de Paris (1848). Membre de l’Assemblée constituante (1848). Franc-maçon. Membre de la loge « Le Père de Famille », orient d’Angers.

     

    De Baumont : Franc-maçon. Loge de la Tolérance. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Charles Marie Debierre (1853-1932) : Docteur en médecine. Chef du parti radical-socialiste du Nord. Sénateur. Franc-maçon. Initié en 1879 à la loge « L’Ecole Mutuelle », orient de Paris. Membre de la loge « La Lumière du Nord », orient de Lille (1898-1932). Vénérable (1900-1932). Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient (1910). Président du Conseil de l’Ordre du Grand Orient (1911-1913). 33°. Membre du Grand Collège des Rites.

     

    Louis Guillaume Debock (1822-1891 ou 1892) : Ouvrier typographe, poète, syndicaliste. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Directeur de l’Imprimerie nationale sous la Commune.

     

    De Bouteiller : Membre du Conseil de la Commune (XVI° arrondissement).

     

    Louis Benoni Decamps (1831-1873) : Ouvrier couvreur. Servit dans l’artillerie de la Garde nationale. En mai, membre de l’état-major d’Eudes. Exécuté à Satory le 22 janvier 1873.

     

    Joseph Décembre dit Décembre-Allonier (1836-1906) : Compositeur d’imprimerie. Prote. Ecrivain (ses premiers ouvrages ont été publiés en collaboration avec son beau-frère Edmond Allonier, d’où son nom). Ils ont publié un Dictionnaire de la Révolution française (1866-1868) et divers romans. Edmond mourut en 1871 et Joseph s’orienta vers le journalisme. Franc-maçon. Initié en 1867 à la loge « La Franche Union », orient de Dreux. Maître en 1868. Affilié en 1870 à la loge « Les Zélés Philanthropes », orient de Paris-Vaugirard. Vénérable de 1871 à 1887. Conseiller de l’Ordre du Grand Orient de 1871 à 1874. 33° du Rite écossais en 1886 et membre du Suprême Conseil. Il conféra ce grade en 1889 au docteur Martin, fondateur du Droit Humain, ce qui permit à cet Ordre de créer un Suprême Conseil.

     

    Blanche de Gorby (ou de Corbie) : Communarde.

     

    Gaspard Deguerry : Curé de la Madeleine fusillé le 24 mai 1871, avec l’archevêque de Paris Georges Darboy, par ordre de la Commune de Paris.

     

    Victor Louis Dejeante (1850-1927) : Secrétaire général de la Fédération des ouvriers chapeliers. Membre de la fédération des travailleurs socialistes (1890). Membre de l’Alliance communiste (1896). Membre de la SFIO. Député du XX° arrondissement de Paris (1893-1919) et (1924-1927). Franc-maçon. Membre de la loge « La Jérusalem Céleste », orient de Paris.

     

    Eugène Delacroix (1798-1863) : Peintre.

     

    Delarey : Ministre aux Travaux publics dans le gouvernement Thiers.

     

    Paul Eugène Delattre (1830-1898) : Avocat très lié avec Gambetta, dont il fut l’agent électoral (1869). Créa le journal L’Ennemi. Préfet de la Mayenne (1870). Député de la Seine (1881-1889), siégea à l’extrême-gauche. Avocat du mystificateur antimaçonnique Léo Taxil. Auteur de : Procès de la papauté : l’affaire Léo Taxil-Pie IX (1882). Franc-maçon. Membre de la loge « L’Ecole Mutuelle », orient de Paris.

     

    Palmyre Thierry, veuve Delcambre : Cantinière aux Volontaires de Montrouge ; dont son amant fait partie.

     

    Louis Charles Delescluze (1809-1871) : Journaliste. Militant républicain depuis 1830. Maire du 19° arrondissement de Paris en 1870. Elu le 8 février 1871 par un vote massif à l’Assemblée nationale. Le 26 mars, élu membre du Conseil de la Commune, il donne sa démission de député. Il est membre de la commission des Relations extérieures, de la commission exécutive le 4 avril et à celle de la Guerre le 11 mai. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public. Il se fit tuer sur les barricades le 25 mai 1871.

     

    Odilon Delimal (1835-1888) : Journaliste. Rédacteur en chef du journal Le Vengeur, dont le directeur politique est Félix Pyat.

     

    Paul Délion, pseudonyme de Paul Bourde (1851-1914) : Membre du Comité central de la Commune. Journaliste au Temps. A publié en 1871 : Les membres de la Commune et du comité central. Ami de collège d'Arthur Rimbaud. Il a réintroduit la culture de l'olivier en Tunisie. Un buste le représentant est installé à l'entrée de la commune, à une croisée de chemins. Correspondant au journal "Le Temps" (l'ancêtre du "Monde"), Paul Bourde a beaucoup écrit. Outre ses récits de voyages (ex : De Paris au Tonkin, publié en 1885), il a beaucoup écrit sur la Révolution et la période napoléonienne. Il est également auteur de pièces de théâtre.

     

    Céline Delvainquier : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Aimée Delvainquier : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Antoine Mathieu Demay (1822-1884) : Ouvrier Sculpteur. Adhérent de l’Association internationale des travailleurs. Signataire de l’Affiche rouge de janvier 1871. Elu au III° arrondissement à la Commune de Paris Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de l’Enseignement. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Il adhère à la Majorité. Condamné à mort par contumace. Franc-maçon. Maître (1880) de la loge « Le Lien des Peuples », orient de Paris, loge considérée comme « très avancée ».

     

    Deneuvillers : Communard.

     

    Pierre Denis (1828-1907) : Membre de la première Internationale, où il représente la tendance proudhonienne, il participe au Comité central républicain des Vingt arrondissements, dont il rédige Le Manifeste du 26 mars 1871. Il écrit la Déclaration au peuple français, qui représente le programme de la Commune de Paris adoptée le 18 avril 1871. Fondateur du journal La Voix du peuple et collaborateur de Jules Vallès au Cri du peuple. Il se rapproche du Général Boulanger, et devient son dernier secrétaire. Dans les années 1890, il collabore au journal La Cocarde.

     

    Anne Denis : Jeune libraire de la rue Monge. Elle accepte un poste d’institutrice et pour ce fait, elle comparaît devant le Conseil de guerre. On l’accuse aussi d’avoir quêté en faveur de l’Union pour la propagande républicaine.

     

    Louis Jules Ernest Denormandie (1821-1902) : Financier, avoué de la famille d’Orléans et gouverneur de la Banque de France.

     

    Maria Adélaïde Deraismes (1828-1894) : Féministe et femme de lettres. Elle est la première femme à avoir été initiée, en France, à la franc-maçonnerie à la fin du XIX° siècle. En 1865, elle accepte de participer aux conférences du Grand Orient de France. De 1866 à 1870, elle traite devant un auditoire de plus en plus nombreux de l’émancipation des femmes et de la libre pensée. Elle est la cofondatrice en 1869, avec Paule Minck, Louise Michel et Léon Richer de la « Société pour la revendication des droits civils des femmes », puis en 1870, toujours avec Léon Richer de l’Association pour le droit des femmes qu’elle préside. Pendant ces deux années, elle soutient activement le groupe de Louise Michel, André Léo, Elisée Reclus visant à l’instauration d’une éducation pour les filles. Initiée le 14 janvier 1882, à la Loge « Les Libres Penseurs », au Pecq, elle crée le 4 avril 1893 le « Droit humain », ou Grande Loge Symbolique Ecossaise.

     

    Simon (dit Louis-Simon) Dereure (1838-1900) : Ouvrier cordonnier. En 1869, il participe au congrès de Bâle de l’Association internationale des travailleurs. Il participe au soulèvement du 22 janvier 1871 contre le gouvernement de la Défense nationale. Elu du XVIII° arrondissement à la Commune de Paris Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission des Subsistances et à celle de la Justice (21 avril). Le 16 mai 1871, il est nommé commissaire civil auprès du général Jaroslaw Dombrowski. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné à mort par contumace, il se réfugie en Suisse, puis à New-York, où il reprit son métier de cordonnier. Il rentre en France après l’amnistie. Par la suite militant « guesdiste ». Franc-maçon. A peut-être été initié dans une loge sauvage aux Etats-Unis (comme J.-B. Clément).

     

    Paul Déroulède (1846-1914) : Poète, auteur dramatique, romancier, militant nationaliste. Il participe à toute la campagne de 1870 dans les chasseurs à pied. Il fit ensuite partie de l’armée de Versailles contre la Commune. Nommé lieutenant et décoré de la Légion d’honneur après les derniers combats.

     

    Baptiste Descamps (1836- ? mort peut-être en 1873) : Mouleur en cuivre. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. IL ne siège dans aucune commission et n’a semble-t-il aucune activité. En septembre 1871, le 3° conseil de guerre l’acquitte à l’unanimité.

     

    Deschamps : Franc-maçon. Loge de la Persévérance. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Emile Deschanel (1819-1904) : Franc-maçon. Homme politique, père de président de la république Paul Deschanel. Membre de la loge « La Renaissance ».

     

    Eugénie Chilly, femme Desjardins, dite la Picarde : « Pétroleuse ». Cuisinière. Elle fut accusée d’avoir apporté du pétrole sous ses jupes et dans ses poches, à son amant, l’ouvrier terrassier François Bufferne, garde national de la 6°n compagnie du 184° Bataillon fédéré, pour incendier la Préfecture de Police. On la condamna à vingt ans de travaux forcés.

     

    Lucien Deslinières (1857-1937) : Ecrivain. Journaliste. Propagandiste socialiste. Commissaire du peuple à l’agriculture de la République soviétique d’Ukraine (1920). Franc-maçon. Membre de la loge « Mars et les Arts », orient de Nantes.

     

    Ernest Desmarest : Maire du 9° arrondissement en 1870. Villa Desmarest, à Croissy-sur-Seine : petit château construit en 1857, au n° 10 de la berge de la prairie, pour Ernest Desmarest, avocat, maire du IXe arrondissement de Paris et « protecteur » d’artistes. Son parc abritait une salle de spectacle bâtie pour ses amis et clients : Céleste Mogador, la cantatrice Pauline Viardot, les compositeurs Gounod, Bizet… La propriété appartient par la suite à Jules Goüin, régent de la Banque de France.

     

    Desmarets : Capitaine de gendarmerie, c’est lui qui a tué Gustave Flourens, désarmé, le 3 avril 1871 à Rueil. Futur juge de paix à la Garnache en Vendée, et protégé de Baudry d’Asson.

     

    Emile Deschanel (1819-1904) : Franc-maçon. Homme politique, père de président de la république Paul Deschanel. Membre de la loge « La Renaissance ».

     

    Frédéric Desmons (1832-1910) : Pasteur. Franc-maçon. Initié le 18 janvier 1863 au sein de la loge « L’Echo » du Grand Orient de France. En 1867, il quitte sa loge-mère pour fonder, à Saint-Géniès de Malgoirès, l’atelier « Le Progrès ». Dès 1873, il entre au Conseil de l’Ordre du GODF. Lors du Convent de 1877, il est nommé rapporteur du vœu n° IX émanant de la loge « La Fraternité progressive » de Villefranche-sur-Saône, visant la révision de l’article 1° de la Constitution du GODF, demandant la suppression de la formule Grand Architecte de l’Univers. Député du Gard de 1881 à 1894. Sénateur du Gard, Radical, de 1894 à 1909.

     

    Eugène-Noël Desservy : Avoué, juge de paix. Maire de Marseille de 1878 à 1879.

    Honoré Casimir Etienne Lucien Dianoux : Architecte. Membre de la Commission communale du XVII° arrondissement. Condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée, il se réfugie à Genève.

     

    Marguerite Diblanc : A combattu avec Louise Michel sur la barricade de la Chaussée Clignancourt.

     

    Emile Digeon (1822-1894) : Journaliste. Anarchiste. Chef révolutionnaire de la Commune de Narbonne. Son père, Stanislas, avocat, était franc-maçon et anticlérical. Sa proclamation se terminait ainsi :

    « Que d’autres consentent à vivre éternellement opprimés ! Qu’ils continuent à être le vil troupeau dont on vend la laine et la chair !

    Quant à nous, nous ne désarmerons que lorsqu’on aura fait droit à nos justes revendications, et si on a recours encore à la force, pour les repousser, nous le disons, à la face du ciel, nous saurons les défendre jusqu’à la mort ! ».

     

    Adolph Wilhelm Dinesen, connu sous le nom de plume de Boganis (1845-1895) : Officier et écrivain danois. Dégoûté des luttes fratricides de la Commune, bien que sa sympathie ne soit pas en faveur des Versaillais. A écrit en 1891 : Paris sous la Commune.

     

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