• La dictature du prolétariat (2)

    Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao sont sans doute des individus importants. Mais ce ne sont ni des demi-dieux, ni des bouddhas, ni des héros. Ce sont des hommes, avec leurs qualités et leurs défauts. Ce sont aussi des hommes du passé. Le peuple vivant, réel, est plus important qu’eux.

     

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    Une phrase telle que : « Aimez-vous les uns les autres » présente deux caractères. C’est une phrase éminemment réactionnaire : il est impossible de se respecter tant soi peu dans une société de classes entre les membres de classes sociales différentes. L’amour et la haine sont fondamentalement des sentiments de classe. C’est également une phrase révolutionnaire : elle accélère la fin de l’esclavagisme et donne une arme aux esclaves en les élevant au niveau des hommes libres. De plus c’est une phrase qui a de l’avenir : il est possible d’imaginer qu’à l’issue de notre ère historique auront disparu les classes sociales et que les hommes, libérés de ce fardeau qu’est la lutte des classes, pourront s’estimer mutuellement dans une société sans classes sociales. Mais aujourd’hui, comme hier, dans la bouche d’un propriétaire foncier féodal, dans la bouche d’un capitaliste, cette phrase signifie : « Serfs, prolétaires, aimez votre esclavage, aimez vos exploiteurs, tout comme eux vous « aiment » ».

     

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    Jésus-Christ est à la fois un homme politique et un homme religieux illuminé : il serait sans doute le premier surpris s’il avait eu une petite idée du « culte de la personnalité » dont il est l’occasion. Jésus-Christ, sans doute, s’intéresse beaucoup aux gens du peuple : il les préfère même aux riches. Mais en tant que militant politique, il n’a pas su égaler la valeur d’un Spartacus prenant la direction de la révolte des esclaves par les armes.

     

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    La première marque de l’idéalisme, c’est la fuite et le refus de la réalité telle qu’elle est : par exemple refuser de se voir tel que l’on est, se voir « autre » est la marque d’une « maladie » qui s’appelle idéalisme.

     

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    Puis lorsqu’on s’accepte tel que l’on est et que l’on accepte la réalité, l’idéalisme peut s’attraper encore : il fait croire que l’  « on ne peut rien y changer », que « les choses sont ce qu’elles sont », que « vanité des vanités, il n’y a rien de nouveau sous le soleil ».

     

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    Le premier assaut contre l’idéalisme, c’est la destruction de toute illusion et de tout fantasme, et l’acceptation de la réalité telle qu’elle est.

     

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    Le deuxième assaut contre l’idéalisme, c’est de vouloir transformer et de transformer effectivement la réalité, en partant de la connaissance des lois objectives de cette réalité. Il ne s’agit pas d’une négation de cette réalité et de soi-même, d’un refuge dans un monde irréel, mais de l’affirmation de la réalité et de soi-même, et de la possibilité de changer dans les faits, cette réalité et soi-même.

     

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    Pourquoi refuse-t-on le monde réel ? Pourquoi est-on partisan de l’idéalisme, du refuge dans un monde irréel ?

    C’est parce que, de façon unilatérale, nous ne voyons et acceptons qu’un côté du monde, son côté négatif. Si le monde présente un côté négatif qui nous est hostile, qui nous nie, nous rejette, nous paraît absurde et étranger, il présente également un aspect positif : nous sommes faits pour être au monde. L’idéaliste refuse la contradiction et le dépassement de la contradiction.

     

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    L’idéal du christianisme est le saint, c’est-à-dire un homme qui a complètement abdiqué sa condition, et est devenu un être désincarné, un pur esprit, un néant. Le christianisme vise au perfectionnement de l’individu et fait abstraction de l’individu en tant qu’être social : « Ne soyez donc point en souci, disant : que mangerons-nous, que boirons-nous, ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ».Le christianisme, en tant que système philosophique contenu dans les quatre évangiles est un idéalisme : il lâche la proie pour l’ombre, il se détourne du monde réel qui est « misère » et travail, pour se consacrer au monde de l’au-delà. En tant que doctrine religieuse, c’est là le caractère le plus nuisible du christianisme : il distingue deux mondes, le royaume des hommes et le royaume de dieu, et il donne la première place au royaume de dieu. Il faut, selon le christianisme, vivre et mourir pour le second monde, pour un fantasme. C’est là dévaluer le monde réel, lui enlever toute valeur, au profit d’une réalité « fantomatique ».C’est là l’idée principale à détruire et à remplacer par celle-ci : seul existe le monde réel, il faut le vivre complètement, courageusement. Les prêtres réactionnaires tirent de ces prémisses de telles conclusions : « Si le monde réel n’a pas de valeur, à quoi bon le changer ? Sachons souffrir et supporter nos peines, la « vie » ne sera que plus belle dans l’au-delà ! ».

     

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    Seul compte le présent : à quoi bon les promesses ?

     

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    « A quoi bon ? »

    L’humanité est à elle-même sa propre fin.

     

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    Il est intéressant d’étudier en parallèle le problème « philosophes » et le problème « travail ». Comment vivaient les philosophes ? Les pires vivaient de la largesse des grands : ce sont les flatteurs et les défenseurs de l'ordre établi. D’autres se faisaient payer par leurs élèves et leurs disciples. Rares étaient ceux qui pouvaient vivre de leur propre travail (Spinoza).

    Beaucoup plus intéressant que le rapport direct des philosophes avec le travail, est ce que les philosophes pensaient du travail, puisque souvent leurs textes et leurs doctrines ont influencé des milliers ou des millions de personnes.

     

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    De même, mettons en parallèle le problème « philosophes » et le problème « femmes ».Jusqu’à aujourd’hui, bien peu de femmes ont eu droit au titre de philosophe. Cela prouve l’oppression des femmes et le fait que le domaine de la pensée spéculative soit réservé aux hommes.

     

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    Il est absurde de se proclamer aujourd’hui « platonicien », « cartésien » ou « hégélien ». Ce sont là des philosophes dépassés, des philosophes passés de mode. Ces philosophies ne correspondent plus aux conditions d’existence d’aujourd’hui : y parle-t-on des voitures automobiles, de la fabrication des tracteurs ou de l’exploration d’autres planètes ?

    Il est erroné de croire que les problèmes humains sont éternels, qu’ils ne changent pas avec les époques et que tout au moins, Platon, Descartes et Hegel conservent un intérêt et une actualité de ce point de vue. Par exemple, ces auteurs apportent-ils des réponses pratiques à la manière de détruire le capitalisme, ou au problème de la délinquance juvénile dans les grands ensembles modernes ? Que savent-ils de la science moderne ?

    Cela étant dit, il demeure néanmoins indispensable pour nous de bien connaître Platon, Descartes et Hegel pour savoir d’où nous venons, qui nous sommes et où nous allons : ils font partie de notre conscience historique.

     

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    Bossuet procède de telle façon : il se méfie de la science « nouvelle », des « nouveautés » et n’a confiance que dans la tradition et les vieilleries religieuses.

    La philosophie d’aujourd’hui ne se réfère qu’à la dernière étape de la science moderne.

     

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    Un dieu qui fait tout par la seule parole : un mot de lui, et il crée la chose. Rien de plus étranger à la classe laborieuse et de plus commun à la classe exploiteuse que ce dieu-là. L’esclave, le serf et le prolétaire créent toutes les richesses et pour ce faire, ils dépensent beaucoup de labeur. Le maître d’esclaves, le propriétaire foncier et le bourgeois accaparent toutes les richesses et nient le rôle fondamental et premier de la classe laborieuse ; ils commandent et on leur obéit. Alors ils finissent par croire à la toute puissance de leurs paroles qui, pour ainsi dire, créent la chose. Ils nient l’intermédiaire entre leur parole et la chose et s’imaginent, tels des dieux, qu’il leur suffit de vouloir pour créer et maintenir un monde à leur image.

     

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    Dis-moi qui tu adores, je te dirai qui tu es. Les dieux grecs ressemblaient aux membres de la classe aristocratique : ces dieux vivent dans un monde éthéré, mangent, boivent et s’amusent comme des nobles. Ils sont en dehors du monde réel, celui du travail et de la lutte. Ils ont les vertus et les vices de la classe aristocratique grecque : ils sont divisés, à l’image de la Grèce d’alors, et se battent entre eux, par l’intermédiaire des « mortels ».

    Par leurs conditions, seuls des demi-dieux tels Hercule, Prométhée, Sisyphe, etc. devaient paraître proches du peuple : souvent ces demi-dieux « populaires » reproduisent, par le mythe, un aspect de la condition humaine du peuple : révolte, labeur, fatalisme, punition de la part de la classe supérieure, des maîtres envers l’esclave révolté, etc.

     

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    L’ennemi principal, en philosophie, c’est l’idéalisme. L’une des formes principales de cet idéalisme, c’est la religion chrétienne.

    Au cours de vingt siècles d’histoire, la religion chrétienne était souvent un masque qui pouvait aussi bien recouvrir l’idéalisme que le matérialisme : d’où les luttes intestines au sein du christianisme.

     

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    Après avoir critiqué la religion, encore faut-il éliminer l’esprit religieux. Lorsque l’esprit religieux est chassé de la religion, il se réfugie ailleurs, dans le marxisme par exemple. Marxisme plus esprit religieux donnent une nouvelle religion, avec un culte (celui de Staline ou de Mao), une liturgie, des cérémonies, une initiation, une Eglise et des chapelles, des dogmes.

     

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    La nature humaine, c’est-à-dire la réalisation de l’homme, est aujourd’hui à l’image de la forme montante, le prolétariat.

     

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    Les grandes parties d’une histoire de la philosophie européenne sont :

    ·                L’esclavagisme,

    ·                Le féodalisme,

    ·                Le capitalisme.

     

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    Dans chaque philosophie, il faut distinguer la tendance dominante : soit une tendance vers le nouveau, soit le désir d’un retour à l’ancien.

     

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    Comment étudier la philosophie durant la période esclavagiste ?

    ·                     Du point de vue de la lutte des classes d’alors (contradiction maîtres-esclaves). Que pensaient les philosophes de l’esclavage ?

    ·                    Du point de vue des formes progressistes (qui dirigent le mouvement vers le féodalisme) ;

    ·                    Du point de vue de l’avancée des connaissances scientifiques (mathématiques, physiques, médecine, biologie, etc.) et des techniques.

     

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    La conception du monde d’une époque donnée (antiquité, moyen âge, etc.) est la conception dominante de cette époque, car chaque époque est une unité de contraires de différentes conceptions et d’une lutte entre elles.

     

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    Les éléments de la conscience socialiste :

    ·                    Bien connaître le marxisme léninisme maoïsme ;

    ·                    Bien connaître les conditions sociales où l’on vit et les étudier sans cesse ;

    ·                    Aimer le travail et se spécialiser dans un domaine particulier ;

    ·                    Mener avec fermeté les trois mouvements révolutionnaires : lutte de classe, lutte contre la nature, expérimentation scientifique ;

    ·                    Mettre son idéal (le parti prolétarien et la lutte pour le socialisme) au-dessus de sa vie privée ;

    ·                    Offrir à l’autre un exemple de révolutionnaire conséquent, liant la pratique et la théorie et aimant ses frères et sœurs de classe ;

    ·                    Propager l’optimisme révolutionnaire.

     

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    Le prolétaire aime la vie parce qu’il n’y a que la vie, et que la vie est lutte.

    L’avenir du prolétaire, c’est la disparition du prolétariat et de toutes les autres classes.

     

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    Le mystique espère en un « au-delà » et dévalorise la vie présente.

    Le « marxiste » mystique espère en un « au-delà », le « communisme », sans faire un pas concret vers ce but final.

     

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    ENSEIGNER LE SOCIALISME SCIENTIFIQUE

     

    Si l’on considère la catégorie des travailleurs de l’éducation se réclamant du marxisme, on peut distinguer au moins trois catégories :

    ·                    Dans un premier cas, on rencontre celui qui affirme travailler pour obtenir un salaire, travailler pour vivre, afin de consacrer le temps disponible au militantisme. C’est un individu qui sépare radicalement sa vie professionnelle et son engagement politique, peu importe les raisons exposées (peur de la répression, ou bien affirmation de l’inutilité de militer dans le milieu enseignant, milieu qui n’est pas principal). C’est une conscience malheureuse, tiraillée sans cesse entre ses affirmations verbales (« Il faut lutter contre le capitalisme, s’engager au côté du prolétariat »etc.) et son attitude pratique (sur le secteur où cette personne pourrait être le plus efficace, son secteur professionnel). Souvent cette attitude est assortie d'ouvriérisme : en somme, c’est une position facile et lâche, où l’on demande à d’autres (aux ouvriers) des choses (créer des cellules d’entreprise, lutter dans son secteur professionnel, son entreprise) que l’on n’est pas capable d’assumer soi-même. C’est de l’opportunisme.

    ·                    Dans un second cas, la rupture entre les paroles et les actes est menée encore plus loin. D’un côté, dans la réalité professionnelle, on fait preuve de carriérisme, on est tout à fait intégré au système capitaliste, on y fait sa place jusqu’à en devenir un rouage : on est le travailleur moyen sans principe, ou qui met ses principes dans sa poche. De l’autre côté, une fois sorti du temps consacré au métier, on joue à la révolution, on discute de la transformation révolutionnaire de la société : en réalité, libéral des plus plats, en apparence et en paroles, révolutionnaire très dur. On traite avec le plus grand sérieux sa propre carrière, sans faire aucune concession là-dessus, et on consacre ses loisirs à aligner phrase sur phrase sur le « parti » et la « révolution ».On rêve d’un « monde meilleur » sans faire le moindre effort pour que cet idéal se réalise un jour. Mais quel meilleur terrain pour changer le monde que celui où le déterminisme social nous a mis ? Ceux qui adoptent cette attitude sont, au fond, satisfaits de leurs sorts, et leur « révolutionnarisme » n’est qu’un luxe moral qui ne mène à aucune conséquence.

     

    Dans le premier cas, pour une raison quelconque, on estime qu’ « il n’y a rien à faire », et qu’il faut, avant d’entreprendre tout changement, « faire la révolution prolétarienne ». Mais on estime que cette révolution prolétarienne ne se prépare pas aujourd’hui, ici et maintenant. La révolution ne concerne pas les personnes de cette catégorie, elle concerne les autres, les ouvriers et les paysans, ailleurs.

    Dans le second cas, ce sont de beaux parleurs, des phraseurs, des individus peu crédibles. Ces gens, en fin de compte, ne croient en rien, leurs discours leur servent à se mettre en valeur.

    Dans les deux cas, ces individus représentent un danger, non pas pour la bourgeoisie, car ce ne sont que des bavards, mais pour le camp révolutionnaire, car ils jettent le discrédit sur les principes du marxisme : l’un des fondements du marxisme, son abc, c’est le lien de la théorie et de la pratique, de la parole et des faits, de l’objectif et du subjectif. Scissionner ces deux aspects, c’est vider le marxisme de sa substance révolutionnaire.

     

    ·                    Dans un troisième cas, on se comporte comme si la classe d’élèves était une base rouge, et on étudie Marx comme un ensemble de dogmes figés et une religion. En allemand, on étudie les textes de Marx et on les traduit ; en philosophie, on n’étudie que le marxisme ; en histoire, on étudie la Commune et en géographie, la Chine et l’URSS à l’époque révolutionnaire. Tout est prétexte à une propagande effrénée : on présente le marxisme de façon unilatérale, comme un ensemble de recettes. Dans certains cas cela mène également au révolutionnarisme de la phrase, quand l’enseignant mène par ailleurs une vie privée des plus banales, sans engagement sur le terrain, se contentant d’ânonner les « principes » marxistes généraux devant ses élèves. Le marxisme devient une nouvelle religion et un acte de foi.

     

    Quelle est l’attitude correcte ?

     

    Un marxiste authentique est un travailleur sérieux qui ne fait aucun compromis sur les principes et qui ne se cache pas (« Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets » - Manifeste du parti communiste de Marx et Engels).

    Une attitude juste d écoule d’une véritable compréhension de ce qu’est le marxisme : lien théorie/pratique et refus du dogmatisme.

    Le marxisme est une science qui étudie la réalité sociale présente et son histoire. Cette réalité a changé, change et changera encore. Donc le marxisme change aussi, se transforme et s’enrichit. Il faut l’appliquer aux conditions concrètes. Mais cette révision peut se faire de deux points de vue : celui du prolétariat ou celui de la bourgeoisie. Comme pour toute science, la vérité, c’est la pratique. Le critère de vérité d’une théorie, c’est la pratique.

    Le marxisme est également une conception du monde. C’est l’idéologie du prolétariat. Il existe de nombreuses autres idéologies. Même parmi le prolétariat existent de nombreux courants de pensée. Le marxisme se développe en lutte contre ces idéologies.

    Le marxisme est une éthique, une manière de vivre. C’est aussi la base théorique du parti du prolétariat.

     

    Ce qui a nui longtemps au mouvement révolutionnaire en France, c’est l’ouvriérisme, l’anti-intellectualisme, en un mot le dogmatisme. Exemple : les étudiants abandonnent leurs études, prenant un rücksack et allant vers le peuple opprimé, dans la plus pure tradition du socialisme utopique français. Est-ce là la meilleure façon d’aider les ouvriers ? N’est-ce pas plutôt de l’humanitarisme bourgeois et petit-bourgeois ? La base de cette religion populiste, c’est le sentiment de culpabilité parce que l’on est intellectuel. Mais le problème à poser n’est pas : intellectuel ou non. C’est : intellectuel au service de qui, de la bourgeoisie ou du prolétariat ?

     

    Si l’on ne peut éliminer et rayer le marxisme, une manière de s’en débarrasser, c’est d’en faire un dogme. Dans de nombreux pays dits « socialistes », le marxisme est devenu une religion d’Etat, un corps de principes dogmatiques que l’on est forcé d’accepter, sinon on est hérétique et dissident. C’est une façon de figer une situation et de défendre des privilèges sociaux. Cette situation rappelle l’Europe du Moyen-Âge : on court actuellement le risque de voir jeter sur le monde un voile d’obscurantisme, avec une Eglise hégémonique, une vérité, les « Ecritures saintes », des cérémonies, des processions, des images saintes.

     

    Il faut opposer à ce marxisme quelques idées clés :

    -                     Le marxisme n’est pas un ensemble de recettes. Ce qui est plus important que le marxisme, c’est la réalité.

    -                     Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao sont sans doute des individus importants. Mais ce ne sont ni des demi-dieux, ni des bouddhas, ni des héros. Ce sont des hommes, avec leurs qualités et leurs défauts. Ce sont aussi des hommes du passé. Le peuple vivant, réel, est plus important qu’eux.

     

    La pédagogie révolutionnaire.

     

    En France, il faut distinguer deux étapes :

    -                     L’éducation aujourd’hui : Le peuple n’a pas le pouvoir politique. Il faut mettre en œuvre une pédagogie s’adressant aux opprimés et éduquant la majorité du peuple pour faire la révolution. 

    -                     L’éducation demain : Le peuple détient le pouvoir politique. Ce qui est à mettre en œuvre, c’est une pédagogie de la libération continue (libération à l’égard de la nature, lutte contre les restes de la société de classes, pour le développement des sciences) en vue du développement harmonieux de l’individu et, par étapes, pour atteindre la société communiste. 

     

     

     

     

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