• La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 40)

     

    Jean Nicolas Arthur Rimbaud (1854-1891) : En février 1871, Rimbaud fait une nouvelle fugue vers la capitale. Selon Paul Verlaine, Rimbaud a composé son plus beau poème en vers suite à la Semaine sanglante : Les Veilleurs. Son sujet était la douleur causée par la chute de la Commune. Il aurait été l’auteur, selon Georges Izambart, d’une constitution « communiste » disparue.

    Poèmes de Rimbaud



    LES VEILLEURS

    A l’heure où le ciel rose impose son grand cœur
    Comme on pose un baiser sur le front d’une femme,
    Je m’en vais jusqu’au lac pour y voir votre flamme
    Surgir de l’onde calme et réchauffer mon pleur.

    Et je peins, Angela, je peins dans la douleur,
    Je peins sur la grand’ toile étoilée de mon âme
    Votre esprit qu’il me reste, et qui sur l’eau s’exclame ;
    Je peins, doux m’écriant : « Revoici la couleur ! »

    Puis je danse toujours près du chevalet rouge,
    Et je sens votre mort soudainement qui bouge,
    S’approchant pour glisser au profond de mes mains ;

    Et nous tournons, tournons, ainsi qu’en ma mémoire,
    Quand les soirs nous allions jusqu’aux petits matins
    Nager dans un poème et peindre la nuit noire.

    Arthur Rimbaud – Avril 1871

     

    Poème
    Chant de guerre parisien
    Le poème est précédé de cet avertissement
    "J'ai résolu de vous donner une heure de littérature nouvelle. Je commence de suite par un psaume d'actualité.".

    Le Printemps est évident, car
      Du cœur des Propriétés vertes,
      Le vol de Thiers et de Picard
      Tient ses splendeurs grandes ouvertes

    Ô Mai ! quels délirants culs-nus !
      Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières,
      Écoutez donc les bienvenus
      Semer les choses printanières !

    Ils ont schako, sabre et tam-tam,
      Non la vieille boîte à bougies
      Et des yoles qui n'ont jam, jam...
      Fendent le lac aux eaux rougies !

    Plus que jamais nous bambochons
      Quand arrivent sur nos tanières
      Crouler les jaunes cabochons
      Dans des aubes particulières !

    Thiers et Picard sont des Éros,
      Des enleveurs d'héliotropes,
      Au pétrole ils font des Corots
      Voici hannetonner leurs tropes...

    Ils sont familiers du Grand Truc !...
      Et couché dans les glaïeuls, Favre
      Fait son cillement aqueduc,
      Et ses reniflements à poivre !

    La grand'ville a le pavé chaud,
      Malgré vos douches de pétrole,
      Et décidément, il nous faut
      Vous secouer dans votre rôle...

    Et les Ruraux qui se prélassent
      Dans de longs accroupissements,
      Entendront des rameaux qui cassent
      Parmi les rouges froissements !

    La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 40)

     

    Louis Xavier de Ricard (1843-1911) : Poète écrivain et journaliste. Ami de Verlaine, qui lui a dédié le poème Les Vaincus. Pendant le siège de Paris, il est incorporé au 69° bataillon de la Garde nationale, commandé par Blanqui, puis il s’engage dans le 14° bataillon des Mobiles de la Seine. Il se range parmi les partisans enthousiastes de la Commune. Il est nommé sous-délégué du Jardin des Plantes. Il collabore au Journal officiel de la Commune. Le 7 avril 1871 paraît son article Une Révolution populaire, signé de son nom, vibrant hommage à l’avènement de la classe ouvrière.

     

    Albert Marie Richard (1846-1918) : Elu en 1870 à la tête de la section de Lyon de l’AIT. Rallié à Bakounine. Membre du Comité central du salut de la France, Commune de Lyon. A ensuite offert ses services à Napoléon III, avec Gaspard Blanc, dont ils voulaient faire l’empereur des ouvriers et des paysans. L’ex-empereur finança leur brochure : l’Empire et la France nouvelle. Appel du peuple et de la jeunesse à la conscience française (Bruxelles, 1872).

     

    Pierre Ambroise Richebourg (1810-1875) :Franc-maçon, il accueille avec bienveillance la révolution de 1848 avant de se rallier au bonapartisme. Photographe.

     

    Elodie Richoux née Duvert (1826- ?) : Restauratrice. Louise Michel qui l’a connu en prison, raconte : « La barricade de la Place Saint-Sulpice était si peu haute qu’elle servait plutôt contre que pour les combattants ; elle, avec son calme de femme bien élevée, prise de pitié, s’en alla tout simplement hausser et faire hausser la barricade avec tout ce qui se pouvait ; une boutique de statues pour les églises était ouverte, je ne sais pourquoi ; elle fit porter, en guise de pavés qui manquaient, les saints d’assez de poids ; pour cela on l’avait arrêtée, très bien vêtue, gantée, prête à sortir de chez elle ; elle sortit en effet pour ne rentrer qu’après l’amnistie.

    • C’est vous qui avez fait porter sur la barricade les statues des saints ?

    • Mais certainement, dit-elle, les statues étaient de pierre et ceux qui mouraient étaient de chair. »

    Condamnée pour le fait à la déportation dans une enceinte fortifiée, sa santé était si chancelante qu’on ne put l’embarquer. ».

     

    Amiral Rigault de Genouilly (1807-1873) : Ministre de la Marine sous le Second Empire. Dernier gouvernement de Napoléon III

     

    Raoul Adolphe Georges Rigault (1846-1871) : Franc-maçon. Journaliste. Blanquiste. Procureur de la Commune, nommé le 26 avril. Après le début du soulèvement communaliste, il est nommé le 20 mars à la tête de la préfecture de police. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Le 29 mars, il est nommé à la tête de la commission de Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Il fit fusiller Gustave Chaudey. Passé par les armes le 24 mai.

     

    Jean Nicolas Arthur Rimbaud (1854-1891) : En février 1871, Rimbaud fait une nouvelle fugue vers la capitale. Selon Paul Verlaine, Rimbaud a composé son plus beau poème en vers suite à la Semaine sanglante : Les Veilleurs. Son sujet était la douleur causée par la chute de la Commune. Il aurait été l’auteur, selon Georges Izambart, d’une constitution « communiste » disparue.

    Poèmes de Rimbaud



    LES VEILLEURS

    A l’heure où le ciel rose impose son grand cœur
    Comme on pose un baiser sur le front d’une femme,
    Je m’en vais jusqu’au lac pour y voir votre flamme
    Surgir de l’onde calme et réchauffer mon pleur.

    Et je peins, Angela, je peins dans la douleur,
    Je peins sur la grand’ toile étoilée de mon âme
    Votre esprit qu’il me reste, et qui sur l’eau s’exclame ;
    Je peins, doux m’écriant : « Revoici la couleur ! »

    Puis je danse toujours près du chevalet rouge,
    Et je sens votre mort soudainement qui bouge,
    S’approchant pour glisser au profond de mes mains ;

    Et nous tournons, tournons, ainsi qu’en ma mémoire,
    Quand les soirs nous allions jusqu’aux petits matins
    Nager dans un poème et peindre la nuit noire.

    Arthur Rimbaud – Avril 1871

     

    Poème
    Chant de guerre parisien
    Le poème est précédé de cet avertissement
    "J'ai résolu de vous donner une heure de littérature nouvelle. Je commence de suite par un psaume d'actualité.".

    Le Printemps est évident, car
      Du cœur des Propriétés vertes,
      Le vol de Thiers et de Picard
      Tient ses splendeurs grandes ouvertes

    Ô Mai ! quels délirants culs-nus !
      Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières,
      Écoutez donc les bienvenus
      Semer les choses printanières !

    Ils ont schako, sabre et tam-tam,
      Non la vieille boîte à bougies
      Et des yoles qui n'ont jam, jam...
      Fendent le lac aux eaux rougies !

    Plus que jamais nous bambochons
      Quand arrivent sur nos tanières
      Crouler les jaunes cabochons
      Dans des aubes particulières !

    Thiers et Picard sont des Éros,
      Des enleveurs d'héliotropes,
      Au pétrole ils font des Corots
      Voici hannetonner leurs tropes...

    Ils sont familiers du Grand Truc !...
      Et couché dans les glaïeuls, Favre
      Fait son cillement aqueduc,
      Et ses reniflements à poivre !

    La grand'ville a le pavé chaud,
      Malgré vos douches de pétrole,
      Et décidément, il nous faut
      Vous secouer dans votre rôle...

    Et les Ruraux qui se prélassent
      Dans de longs accroupissements,
      Entendront des rameaux qui cassent
      Parmi les rouges froissements !

     L'Orgie parisienne
                ou
     Paris se repeuple

    Ô lâches, la voilà ! dégorgez dans les gares !
    Le soleil expia de ses poumons ardents
    Les boulevards qu'un soir comblèrent les Barbares.
    Voilà la Cité belle assise à l'occident !
     
    Allez ! on préviendra les reflux d'incendie,
    Voilà les quais ! voilà les boulevards ! voilà
    Sur les maisons, l'azur léger qui s'irradie
    Et qu'un soir la rougeur des bombes étoila.
     
    Cachez les palais morts dans des niches de planches !
    L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
    Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches,
    Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !
     
    Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes,
    Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez !
    Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
    Qui descend dans la rue, ô buveurs désolés,
     
    Buvez. Quand la lumière arrive intense et folle,
    Foulant à vos côtés les luxes ruisselants,
    Vous n'allez pas baver, sans geste, sans parole,
    Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs,
     
    Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
    Écoutez l'action des stupides hoquets
    Déchirants ! Écoutez, sauter aux nuits ardentes
    Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !
     
    Ô cœurs de saleté, Bouches épouvantables,
    Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
    Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables...
    Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !
     
    Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
    Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
    Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées
    Le Poète vous dit : ô lâches, soyez fous !
     
    Parce que vous fouillez le ventre de la Femme,
    Vous craignez d'elle encore une convulsion
    Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
    Sur sa poitrine, en une horrible pression.
     
    Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
    Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,
    Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
    Elle se secouera de vous, hargneux pourris !
     
    Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,
    Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
    La rouge courtisane aux seins gros de batailles,
    Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus !
     
    Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
    Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
    Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires
    Un peu de la bonté du fauve renouveau,
     
    Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte,
    La tête et les deux seins jetés vers l'Avenir
    Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
    Cité que le Passé sombre pourrait bénir :
     
    Corps remagnétisé pour les énormes peines,
    Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
    Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
    Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !
     
    Et ce n'est pas mauvais. Tes vers, tes vers livides
    Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès
    Que les Stryx n'éteignaient l'œil des Cariatides
    Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés.
     
    Quoique ce soit affreux de te revoir couverte
    Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité
    Ulcère plus puant à la Nature verte,
    Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté ! »
     
    L'orage a sacré ta suprême poésie ;
    L'immense remuement des forces te secourt ;
    Ton œuvre bout, ta mort gronde, Cité choisie !
    Amasse les strideurs au cœur du clairon lourd.
     
    Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
    La haine des Forçats, la clameur des maudits :
    Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes.
    Ses strophes bondiront, voilà ! voilà ! bandits !
     
    — Société, tout est rétabli : les orgies
    Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
    Et les gaz en délire aux murailles rougies
    Flambent sinistrement vers les azurs blafards ! 

     

    Paul Robin (1837-19012) : Instituteur. Bakouniniste. Membre du conseil général de l’Internationale en 1870-1871.

     

    Jean François Eugène Robinet (1825-1899) : Médecin et publiciste. Maire du VI° arrondissement en 1870. Elu membre du Conseil de la Commune, il refuse d’y siéger,et démissionne le 30 mars, mais proteste ensuite avec vigueur contre la répression. Il aide avec le groupe positiviste, un grand nombre de proscrits à y échapper. Ami d’Auguste Comte, historien de Danton.

     

    Eugénie Robit : Communarde.

     

    Ernest Roche (1850-1917) : Ouvrier graveur. Socialiste blanquiste, délégué des associations syndicales ouvrières au Congrès socialiste de Marseille. Responsable de la rubrique ouvrière de l’Intransigeant.

    Député boulangiste en 1889, réélu en 1893, il adhère au groupe socialiste parlementaire. Lors de l’affaire Dreyfus, il rallie le mouvement nationaliste. Président du Parti Républicain Socialiste Français.

    Dans l’Appel de son comité électoral, on lit en 1898 : « N’oublions pas […] que dans l’abominable conspiration dreyfusarde qui paralyse les affaires, tue le travail et déshonore la patrie, Ernest Roche a, par deux fois, à la tribune de la Chambre, démasqué et flétri les traîtres et tous ceux qui, à la solde de la juiverie et de l’Allemagne, visent à affaiblir la France et la République ».

     

    Madame de Rochebrune : Pétroleuse qui venge la mort de son mari, le fusil au poing.

     

    Victor Henri de Rochefort, marquis de Rochefort-Luçay, plus connu sous le nom d’Henri Rochefort (1831-1913) : Franc-maçon. Sous l’Empire, il fonde La Lanterne, puis La Marseillaise. Membre des Amis de la Renaissance. Fait partie du gouvernement de la Défense nationale. Sous la Commune, il s’élève dans ses écrits contre les Versaillais. Condamné à la déportation, il s’évade. Après l’amnistie, il fonde L’Intransigeant. Au retour du bagne de Nouvelle-Calédonie, il se rapproche progressivement du boulangisme et de l’extrême droite. Lorsqu’éclate l’affaire Dreyfus, il laisse libre cours à son antisémitisme pour mener campagne avec les « anti ». A écrit en 1896-1898 : Les aventures de ma vie.

    Antiparlementariste, antidémocrate révolutionnaire. Créateur de divers mouvements politiques nationaux et socialistes, dont La Ligue Intransigeante Socialiste et le Parti Républicain Socialiste Français. Animateur du boulangisme de gauche. Antisémite militant, il est une des grandes figures de l’antidreyfusisme de gauche. Dans son article « Le triomphe de la juiverie », paru dans Le Courrier de l’Est le 20 octobre 1899, il y menace les juifs d’un « effroyable mouvement antisémitique ». Il devient monarchiste.

     

    Louis Augustin Rogeard (1820-1896) : Elève de l’Ecole normale supérieure de Paris, docteur ès lettres, enseignant privé, il est révoqué pour son refus de prêter serment de fidélité à l’Empereur Napoléon III. En 1864, il crée le journal La Rive Gauche, où il écrit en 1865, les Propos de Labienus. Il est élu aux élections complémentaires du 16 avril 1871 au Conseil de la Commune. Mais il démissionne jugeant le nombre de ses électeurs trop faible.

     

    Jean Théoxène Roques de Filhol (1824-1889) : Maire de Puteaux pendant le siège de Paris et pendant la Commune de 1871, il fut accusé par le gouvernement de Versailles d’avoir favorisé l’insurrection communaliste. Arrêté, il fut condamné par le 4° conseil de guerre aux travaux forcés à perpétuité.

     

    Louis Nathaniel Rossel (1844-1871) : Colonel de l’armée française. Il rejoint la Commune le 19 mars 1871. Le 3 avril, il est chef d’état-major de la Commune. Il écrit ses souvenirs (« Mon rôle pendant l’insurrection »), dans la prison de Versailles, quelques jours avant son exécution. Voir : Mémoires et correspondance de Louis Rossel (1908). Il est fusillé par les Versaillais le 28 novembre 1871.

     

    Gustave Rouanet (1855-1927) : Journaliste. Franc-maçon. Disciple de Benoît Malon, dont il devient le secrétaire. Entraîné en maçonnerie par Malon.

    Partisan d’un socialisme national, opposé au socialisme allemand, il rend hommage à Drumont : « Sa guerre au capitalisme juif témoigne sans doute d’une préoccupation louable ». (La question juive et la question sociale, dans La Revue Socialiste, n° 62, février 1880, page 233).

    Rédacteur, avec Malon, du journal des « socialistes indépendants », La Revue Socialiste, qui prône un socialisme national et antisémite. Selon Rouanet, la Révolution française est le « plus glorieux événement, non seulement de l’histoire de France, mais de l’histoire du monde. » (La Revue Socialiste, n° 30, juin 1887, page 581).

     

    Victorine Rouchy-Brocher (1838-1921) : Piqueuse de bottines. Son père est un cordonnier franc-maçon et républicain. Adhère à l’Association internationale des travailleurs et y entraîne son mari. Ambulancière. A publié Victorine B…Souvenirs d’une morte vivante en 1909. Plusieurs femmes furent fusillées en 1871 parce qu’on pensait qu’elles étaient Victorine…

    Dans le Journal Officiel de la Commune du 17 mai 1871, on lit : « Défenseurs de la république. Turcos de la Commune. Le bataillon félicite notre cantinière, la citoyenne Charles Rouchy, du courage qu’elle a montré en suivant le bataillon au feu, et de l’humanité qu’elle a eue pour les blessés dans les journées du 29 et 30 avril. ».

     

    Jean Pierre Rouillac (1852-1872) : Ouvrier journalier. Accusé sans preuves, dans l’affaire des Dominicains d’Arcueil. Exécuté à Satory le 6 juillet 1872.

     

    Rousseau : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Elise Rousseau, femme Cabot (née en 1832) : Elle a suivi le 84° bataillon. Elle a fait arrêter un garde national qui fut exécuté pour trahison. Elle a déclaré avoir tiré quatorze coups de canon. Condamnée à quinze ans de travaux forcés.

     

    Rousselet : Franc-maçon. De la Loge des Travailleurs, orient de Levallois. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Auguste Roussel dit Roussel de Méry : Auteur du patriotique Lion surpris.

     

    Adolphe Royannez (1829-1894) : Publiciste. Membre de la Commune de Marseille, compagnon de Gaston Crémieux, proscrit en 1851.

     

    Clémence Royer (1830-1902) : Franc-maçonne. Féministe. Elle cofonde avec Maria Deraismes l’obédience mixte le Droit Humain. Elle est reçue apprentie lors de la première tenue de l’obédience, le 14 mars 1893.

     

    Rudoyer : Franc-maçon. De la Loge des Amis de la paix, orient d’Angoulême. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

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