• La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 39)

    Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) : Economiste petit-bourgeois, sociologue et publiciste. Franc-maçon. Le 8 janvier 1847, il est initié franc-maçon à la loge Sincérité, Parfaite Union et Constante Amitié Réunies de Besançon, loge de filiation chrétienne, résultant d’une tentative de réveil du Régime Ecossais Rectifié. Il est parrainé par son oncle, Melchior Proudhon, prêtre constitutionnel défroqué, devenu président local du Club des Jacobins. Ancien Très Sage du Chapitre de « La Constante Amitié », 90° du Rite de Misraïm, ce dernier est âgé de 80 ans. Lors de la Commune, six ans après son décès, les « fédéralistes » (Varlin, Vallès, Malon, Courbet) se réclament de lui. Il prône l’ « infériorité intellectuelle naturelle » des femmes. « La femme est inférieure à l’homme par la conscience autant que par la puissance intellectuelle et la force musculaire. (…) Elle est à l’homme comme 3X3X3 est à 2X2X2 soit 27 et 8. » Antisémite.

    Il a donné en 1858, une définition du dieu des maçons :

    « Le Dieu des Maçons, n’est ni Substance, ni Cause, ni Ame, ni Monade,

    Ni créateur, ni Père, ni Verbe,

    Ni Amour, ni Paraclet, ni Satan,

    Ni rien qui correspond à un concept transcendantal :

    C’est la personnification de l’équilibre universel.

    Dieu est Architecte,

    Il tient le Compas, le Niveau, l’Equerre, le Marteau,

    Tous les instruments de travail et de mesure.

    Dans l’ordre moral, il est la Justice.

    Voilà toute la théologie maçonnique. »

    (« De la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise ». VI° étude. Chapitre 5.).

     

    La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 39)

     

    Eugène Louis Charles Protot (1839-1921) : Franc-maçon. Initié le 3 mai 1866. Avocat. Blanquiste. Il fut l’architecte du nouveau système judiciaire fondé sur les principes de démocratie et de justice égale et gratuite pour tous. Elu au Conseil de la Commune le 26 mars, il fut délégué de la justice. Condamné à mort par contumace, il rentra en France en 1880, mais ne fut pas admis à reprendre sa robe d’avocat.

     

    Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) : Economiste petit-bourgeois, sociologue et publiciste. Franc-maçon. Le 8 janvier 1847, il est initié franc-maçon à la loge Sincérité, Parfaite Union et Constante Amitié Réunies de Besançon, loge de filiation chrétienne, résultant d’une tentative de réveil du Régime Ecossais Rectifié. Il est parrainé par son oncle, Melchior Proudhon, prêtre constitutionnel défroqué, devenu président local du Club des Jacobins. Ancien Très Sage du Chapitre de « La Constante Amitié », 90° du Rite de Misraïm, ce dernier est âgé de 80 ans. Lors de la Commune, six ans après son décès, les « fédéralistes » (Varlin, Vallès, Malon, Courbet) se réclament de lui. Il prône l’ « infériorité intellectuelle naturelle » des femmes. « La femme est inférieure à l’homme par la conscience autant que par la puissance intellectuelle et la force musculaire. (…) Elle est à l’homme comme 3X3X3 est à 2X2X2 soit 27 et 8. » Antisémite.

    Il a donné en 1858, une définition du dieu des maçons :

    « Le Dieu des Maçons, n’est ni Substance, ni Cause, ni Ame, ni Monade,

    Ni créateur, ni Père, ni Verbe,

    Ni Amour, ni Paraclet, ni Satan,

    Ni rien qui correspond à un concept transcendantal :

    C’est la personnification de l’équilibre universel.

    Dieu est Architecte,

    Il tient le Compas, le Niveau, l’Equerre, le Marteau,

    Tous les instruments de travail et de mesure.

    Dans l’ordre moral, il est la Justice.

    Voilà toute la théologie maçonnique. »

    (« De la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise ». VI° étude. Chapitre 5.).

     

    Léon Prud’homme (1833-1921) : Général versaillais.

     

    Prudhomme : Membre de la section de Bordeaux de l’Internationale.

     

    Alfred Ernest Puget (1836- ?) : Peintre en porcelaines, puis comptable. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il commande le 157° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission du Travail et de l’Echange. Mais il consacre l’essentiel de ses activités à la XIX° légion de la Garde nationale qu’il commande.

     

    Gustave Puissant : Opposant à l’Empire.

     

    Félix Aimé Pyat (1810-1889) : Journaliste. Franc-maçon. Membre de la loge « La Clémente Amitié ». Dramaturge et publiciste. Le 8 février 1871, il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune et fait partie de la commission exécutive et de celle des Finances. Il est élu au Comité de Salut public (du 1° au 8 mai). Député des Bouches-du-Rhône en 1888.

    Dans une lettre à Kugelmann du 5 décembre 1868, Marx écrit : « Ou c’est un maniaque, ou c’est un agent de la police ».

     

    Q

     

    Edgar Quinet (1803-1875) : Franc-maçon. Membre du Grand Orient de France. Elu député aux élections du 10 septembre 1870.

     

    Le marquis Adolphe de Quinsonas (1813-1891) : Combattant comme chef de bataillon, pendant la guerre de 1870. Il participa, auprès du général de Cissey à la lutte contre les fédérés. Elu représentant de l’Isère, en 1871, il fit partie de la peu généreuse Commission des Grâces.

     

    R

     

    Lucien Rabuel : Collaborateur de La Marseillaise de Rochefort en 1869. Communard. Fondateur du journal Gavroche. Puis Boulangiste.

     

    Radigue : Franc-maçon. De la Loge de l’Etoile polaire. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Ragaigne : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.

     

    Rama : Délégué de la Société de l’Ecole Nouvelle. Membre de la commission pour l’organisation de l’enseignement, créée fin avril par la Commune près la délégation à l’Instruction publique. Responsable pour les questions de l’enseignement communal dans le XVII° arrondissement.

     

    Arthur Ranc (1831-1908) : Franc-maçon. Journaliste et essayiste. Elu député de l’Assemblée nationale le 8 février 1871, il démissionne le 2 mars pour protester contre la signature des préliminaires de paix avec les Allemands. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il démissionne le 6 avril pour protester contre le décret sur les otages que vient de prendre la Commune. A fondé la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen. Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme. Député, puis sénateur sous la III° république.

     

    Gabriel Ranvier (1828-1879) : Franc-maçon. Initié le 7 décembre 1863. Blanquiste. Ouvrier peintre et décorateur sur porcelaine. Membre du conseil général de l’Internationale jusqu’au congrès de La Haye en 1872. Maire du 20° arrondissement de Paris en 1870. Membre du Comité central de la Garde nationale. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune, siégeant dès le 30 mars à la commission militaire. Ranvier prend part à l’expédition contre Versailles le 3 avril. Le 1° mai, il vote pour l’institution d’un Comité de salut public. Il est élu au Comité de Salut public. Réfugié en Angleterre, condamné à mort par contumace, il mourut à son retour en France.

     

    François Vincent Raspail (1794-1878) : Franc-maçon. En 1821, il est admis aux « Amis de la Vérité ». On le retrouve, en 1821, orateur adjoint de la loge « Les Amis Bienfaisants », soupçonnée d’être républicaine. Il appartenait aussi à la loge écossaise de Paris « la Justice ». Après 1830, il est convoqué à une tenue de la Loge « Les Trois Jours », fondée par des amis de La Fayette. Chimiste et médecin. Il prit part aux révolutions de 1830 et 1848. Député à la Constituante en 1848.

    Adhère au carbonarisme. Elu député des Bouches-du-Rhône, de 1869 à 1878, il vota contre la déclaration de guerre à la Prusse. Il fustigea la répression des Versaillais et fut condamné à deux ans de prison.

     

    Barthélémi Paul Emile Philémon Rastoul (1835-1875) : Fils d’agriculteur, reçu docteur en médecine de l’université de Montpellier en 1862. Il sert dans le 9° bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Il préside le club des Montagnards et organise à ses frais une ambulance. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission des Services publics et est nommé le 9 avril inspecteur général des Ambulances. Il vote contre la création du Comité de salut public préférant un dictateur. Déporté en Nouvelle Calédonie, il se noie avec 19 autres déportés lors d’une tentative d’évasion.

     

    David Raynal (1840-1903) : Fit partie de la majorité opportuniste.

     

    Eugène Angèle Razoua (1830-1879) : Spahi. Avec Delescluze, il contribua à la fondation du Réveil (1868). Elu chef du 61° bataillon de la Garde nationale, il se montra hostile au gouvernement de la Défense nationale. Elu le 8 février 1871 député d’extrême gauche. Il vota contre les préliminaires de la paix. A la tête de son bataillon, il prit une part active à la lutte de la Commune contre Versailles, fut nommé commandant de l’Ecole militaire, et siégea parmi les juges de la cour martiale de la Commune. Il réussit à passer en Suisse, qui refusa son extradition.

     

    Famille Reclus : elle donnera cinq communards : Elisée, Elie, Noémie, femme d’Elie, Onésime et Paul, le cadet. Le père, Jacques Reclus, pasteur protestant périgourdin, eut treize enfants.

     

    Elie Reclus (Jean-Pierre Michel Reclus) (1827-1904): Franc-maçon. Au début des années 1860, il fut admis franc-maçon à la loge les Emules d’Hiram, mais très rapidement déçu par l’esprit hiérarchique qui y régnait, il s’en éloigne progressivement. La loge-mère d’Elie était la loge Renaissance. Journaliste, ethnologue et militant anarchiste. Lors de la Commune, handicapé par un accident antérieur à la main droite, il ne peut servir la cause qu’en se faisant employer comme brancardier de la Garde nationale, en septembre 1870, puis il est nommé le 29 avril 1871 directeur de la Bibliothèque nationale. Après la chute de la Commune, il est condamné à l’exil. Auteur de Mémoires sur la Commune.

     

    Elisée Reclus (Jean Jacques Elisée Reclus) (1830-1905) : Franc-maçon. Géographe, militant et penseur de l’anarchisme. Il participa à des congrès d’organisations ouvrières (notamment AIT, Ligue de la Paix et de la Liberté). En 1860, en compagnie d’Elie, Elisée est admis dans une loge maçonnique (Les Emules d’Hiram). Il n’y fut jamais actif et au bout d’un an, il quitte la franc-maçonnerie, ne supportant pas l’esprit qui y régnait. Publication en 1908 de La Commune au jour le jour. Il servit dans la garde nationale pendant le siège de Paris et se rallie à la Commune. Fait prisonnier le 5 avril, il fut condamné le 16 novembre 1871 à la déportation par le 7° Conseil de guerre. Le 4 janvier 1872, sa peine est commuée en celle de bannissement, et il se réfugie en Suisse.

     

    Noémie Reclus (1841-1915) : Très liée à André Léo, c’est chez elle qu’est créée en 1869 la « Société (mixte) de revendication des droits de la femme ».

     

    Frédéric Régamey (1849-1925): Artiste et écrivain, peintre, graveur, lithographe.

     

    Dominique Théophile Régère (1816-1893) : Vétérinaire à Bordeaux. En juin 1870, il s’installe à Paris et adhère à l’Association internationale des travailleurs. Pendant le siège de Paris (septembre 1870-mars 1871), il est élu capitaine au 248° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune, et siège à la commission des Finances, puis à celle des Services publics. Il vote pour la création du Comité de salut public. .

     

    Albert Regnard (1832-1903) : Leader des étudiants blanquistes. Libre-penseur anticlérical, représentant de la France à l’anti-concile de Naples de 1870. Communard. Réfugié à Londres, puis il se rallie à Gambetta.

    Antisémite de choc. Il écrit dans son article Aryens et Sémites, paru dans La Revue Socialiste n° 30 de juin 18767, page 499 : « La haine du sémitisme était à l’ordre du jour parmi les jeunes révolutionnaires de la fin de l’empire ». « La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale. ».

     

    Reidenhdreth : Communarde d’origine autrichienne. Elle collabora au journal Populaire.

     

    J. Rémy : Franc-maçon. Loge de la Californie, orient de Paris. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Joseph Ernest Renan (1823-1892) : Ecrivain, philologue, philosophe.

     

    Rheims : Délégué de la Société de l’Ecole Nouvelle.

     

    Elisabeth Rétiffe (vers 1833- ?) : Communarde. Cartonnière du 135° bataillon. Puis infirmière.

     

    Rheims : Délégué de la société l’Education nouvelle.

     

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