• La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 38)

    Camille Pelletan (1846-1915) : Franc-maçon. Journaliste. Reçu maçon le 11 avril 1870 à la loge La Mutualité 190 relevant du Suprême Conseil, il sera un frère respecté mais peu assidu. Il n’obtient que le 6 janvier 1892 son grade de compagnon à l’occasion de son affiliation à « La Clémente Amitié ». Pendant la Commune, il appuie le courant conciliateur et mène ensuite campagne au côté d’Henri Brisson pour l’amnistie. Ami des poètes du Parnasse contemporain (Léon Valade, Emile Blémont, Charles Cros, Paul Verlaine…). Après la guerre franco-prussienne de 1870, il est l’un des principaux meneurs des radicaux « intransigeants » et s’oppose avec Clémenceau aux républicains « opportunistes » qui suivent Léon Gambetta. Il mène le combat contre le boulangisme. En 1901 membre du Parti radical-socialiste, opposé au collectivisme. Le 23 juin 1901, il déclare : « Ce qui nous sépare des socialistes collectivistes, c’est notre attachement passionné au principe de la propriété individuelle, dont nous ne voulons ni commencer, ni même préparer la suppression. ». A écrit : La Semaine de mai en 1880 et « Questions d’histoire. Le Comité central et la Commune » en 1879.

    La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 38)

     

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    Auguste Adolphe Okolowicz ou Okolowitz (1838-?): Chanteur, puis dirigeant du Casino Cadet. Enfin dirigeant du journal Paris-Théâtre. Durant le siège, il est capitaine à la Légion des Volontaires de la France. Le Comité central le nomme le 24 mars commandant du 90° bataillon. La Commune le nomme le 20 avril sous-chef d’état-major du général Dombrowski, avec le grade de colonel.

     

    Catherine Olivier: Communarde. 

     

    Emile Ollivier (1825-1913): Avocat. Ministre de l’Empire libéral. Chef de Cabinet, président du Conseil, du 2 janvier 1870 au 10 août 1870.

     

    J. Olivier : Directeur de l’enregistrement et du timbre de la Commune.

     

    Robert Richard O’Reilly : Secrétaire de la préfecture de police de Paris. Maire du 10° arrondissement de Paris du 6 septembre 1870 au 3 novembre 1871.

     

    François Hosteins Léopold Charles Ostyn (1823-1912) : Ouvrier tourneur. Membre du premier Comité central de la Garde nationale. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune, il siège à la commission des Subsistances, puis à celle des Services publics. Il vote contre la création d’un Comité de salut public. Il fit partie de la minorité modérée. Condamné par contumace, réfugié en Suisse, il fonda l’Usine Gutenberg.

    Da Costa, dans La Commune Vécue, associe Ostyn à Babick, et le range parmi les illuminés, « disciples fervents d’Allan Kardec, apôtres de la transmigration des âmes, du fluide sympathique, du baquet mesmérien, de l’élixir de Cagliostro et de la seconde vue du comte de Saint-Germain » ;

     

    Gustave Oudet (1816-1897) : Avocat. Républicain modéré.

     

    Joseph Emile Oudet (1826-1909) ; Ouvrier peintre sur porcelaine. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il anime le club de la salle Favier à Belleville. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    Achille François Oudinot (1820-1891) : Peintre paysagiste. Après la Commune, il se réfugia aux Etats-Unis. Condamné par contumace à la déportation.

     

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    Olivier Alphonse Pain (1845-1885) : Sous la Commune, il devient chef de cabinet de Grousset aux Relations extérieures.

     

    Charles Guillaume Marie Apollinaire Antoine Cousin Montauban, Comte de Palikao (1796-1878) : Général. Dernier gouvernement de Napoléon III. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, l’impératrice régente le chargea le 9 août 1870 de la constitution d’un nouveau cabinet, dont il prit la direction avec le portefeuille du ministère de la guerre. La fusillade de La Ricamarie eut lieu le 17 juin 1871. La troupe tira sur des mineurs en grève, tua onze hommes, deux femmes, fit de nombreux blessés dont une fillette à laquelle Palikao empêcha de porter secours.

     

    Louis Palix : Tailleur. Un des dirigeants de l’Internationale à Lyon. A participé à la Commune de Lyon. Membre du Comité central du salut de la France.

     

    Eulalie Papavoine (née en 1846, morte en 1875) : Couturière. Ambulancière. Légende de la pétroleuse : « J’ai été réjoui, ce matin, par l’histoire de Mlle Papavoine, une pétroleuse, qui a subi au milieu des barricades les hommages de dix-huit citoyens, en un seul jour ! Cela est raide. »— Flaubert, Correspondance. Combattante à la plaine de Vanves. A suivi son compagnon, Ernest Balthazar, ouvrier ciseleur, comme ambulancière au 135° Bataillon. Condamnée à la déportation dans une enceinte fortifiée.

     

    J. B. Parche : Franc-maçon. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Pierre Ulysse Parent (1828-1880) : Franc-maçon. Dessinateur en objets d’art. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune, mais il démissionne le 5 avril. Il continue à militer dans la franc-maçonnerie en faveur de la Commune. Arrêté et traduit devant le Conseil de guerre en août 1871, il fut un des rares acquittés.

     

    François Louis Parisel (1841-1878) : Médecin et pharmacien. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Subsistance puis à la Délégation scientifique. Condamné par contumace, rentré en France après l’amnistie.

     

    Félicité Paul : Communarde.

     

    Joseph Aimé Peladan (1858-1918) :

     

    Pélissier: Communard de la Commune de Marseille, fusillé en même temps que Gaston Crémieux.

     

    Aimable Jean Jacques Pelissier duc de Malakoff (1794-1864) : Maréchal de France. Franc-maçon, il participe à la création de la Loge « Saint-Jean de Crimée » pendant le siège de Sébastopol en 1856.

     

    Eugène Pelletan (1813-1884) : Ecrivain, journaliste. Franc-maçon. Initié franc-maçon le 24 février 1864 dans la loge l’Avenir, dont il devient vénérable le 13 décembre 1865, avant d’entrer au Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France en 1866. En 1867, il s’affilie à la loge « L’Ecole Mutuelle ». Fait partie du gouvernement de la Défense nationale. Il participe à la réunion des maçons qui désavouent le ralliement à la Commune.

     

    Camille Pelletan (1846-1915) : Franc-maçon. Journaliste. Reçu maçon le 11 avril 1870 à la loge La Mutualité 190 relevant du Suprême Conseil, il sera un frère respecté mais peu assidu. Il n’obtient que le 6 janvier 1892 son grade de compagnon à l’occasion de son affiliation à « La Clémente Amitié ». Pendant la Commune, il appuie le courant conciliateur et mène ensuite campagne au côté d’Henri Brisson pour l’amnistie. Ami des poètes du Parnasse contemporain (Léon Valade, Emile Blémont, Charles Cros, Paul Verlaine…). Après la guerre franco-prussienne de 1870, il est l’un des principaux meneurs des radicaux « intransigeants » et s’oppose avec Clémenceau aux républicains « opportunistes » qui suivent Léon Gambetta. Il mène le combat contre le boulangisme. En 1901 membre du Parti radical-socialiste, opposé au collectivisme. Le 23 juin 1901, il déclare : « Ce qui nous sépare des socialistes collectivistes, c’est notre attachement passionné au principe de la propriété individuelle, dont nous ne voulons ni commencer, ni même préparer la suppression. ». A écrit : La Semaine de mai en 1880 et « Questions d’histoire. Le Comité central et la Commune » en 1879.

     

    Clara Perrier (ou Périer) : André Léo, Anna Jaclard, Noémie Reclus et Clara Perrier participent à la commission créée par Vaillant « pour organiser et surveiller l’enseignement dans les écoles de filles ».

     

    Georges Charles Frédéric Hyacinthe Périn (1838-1903) : Avocat, voyageur, journaliste.

     

    Arthur Pernollet (1845-1915) : Elève de l'École centrale, puis ingénieur, il siégea ensuite à l'Union des gauches et vota en 1886 contre le boulangisme.

     

    Charles Pernolet : Maire du 13° arrondissement de Paris en 1870.

     

    Perusset : Capitaine au long cours. Communard.

     

    Alphonse Peyrat (1812(1890) : Journaliste. Elu député à l’Assemblée nationale le 8 février 1871.

     

    Philippe (Jean Philippe Fenouillas, dit) (1830-1873) : Commerçant en vin. Il est membre de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Aux élections complémentaires du 16 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné à mort par le Conseil de guerre, il fut exécuté à Satory, le 22 janvier 1873, en même temps que Decamps et Bénot, qui incendia les Tuileries.

     

    Paul Honoré Pia ou Piat (1831-1897) : Dirigeant du trafic ferroviaire à la compagnie d’Orléans. Fait la guerre au 1189° bataillon de la Garde nationale, en tant que capitaine. Durant la Commune, il est nommé membre de la commission d’enquête chargée d’attribuer des pensions aux veuves et aux orphelins des gardes nationaux tués au combat. Il assura le contrôle général des chemins de fer.

     

    Louis Joseph Ernest Picard (1821-1877) : Franc-maçon. Avocat. Ministre des Finances au gouvernement de la Défense nationale. Thiers le prit comme ministre de l’Intérieur.

     

    Ernest Pichiot : Artiste qui fait partie des 47 membres élus au suffrage universel du Comité de la Fédération. Il s’exila en 1872. Auteur de Le Mur des Fédérés, cimetière du Père-Lachaise, dimanche 28 mai 1871. 

     

    Piconel : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Pie IX Giovanni Maria Mastai Ferelli (1792-1878) : A condamné la Commune.

     

    Victor Pilhes (1817-1882) : Blanquiste. Un des principaux rédacteurs du journal de Blanqui, La Patrie en danger, quotidien publié entre le 7 septembre et le 8 décembre 1870. Pendant la Commune, il prend la tête d’un régiment de la Garde nationale et devient capitaine du XII° régiment, au sein duquel il est surnommé le « Bayard de la démocratie ».

     

    Jean Jacques Pillot (1808-1877) : Ancien prêtre, médecin. Ecrivain socialiste. Figure du communisme néo-babouviste des années 1840, athée. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il se fait remarquer comme orateur au Club de l’Ecole de médecine. Il est membre de l’Association internationale des travailleurs et favorable au blanquisme. Aux élections complémentaires du 16 avril 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Il vote pour le Comité de salut public.

     

    Georges Raoul Eugène Pilotelle, connu sous le pseudonyme de Pilotell (1845-1918) : Caricaturiste engagé. Appelé à des fonctions de commissaire spécial de la Commune. Participe aux exécutions de Veysset et de Chaudey.

     

    Jean Louis Pindy (1840-1907) : Ouvrier menuisier. Anarchiste. Menuisier. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Il participe aux congrès de l’AIT de Bruxelles (1868) et de Bâle (1869). Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Le 31 mars, il est nommé gouverneur de l’Hôtel de Ville de Paris (où siège le Conseil de la Commune). Il vote contre la création d’un Comité de salut public. Il devient par la suite anarchiste. Condamné à mort par contumace, il meurt en Suisse.

     

    Henri Place (1847- ?), connu sous le pseudonyme de Varlet : Typographe, puis journaliste. Franc-maçon. Blanquiste. Membre de l’Internationale. A publié en 1869, le Peuple et la Révolution, où il se déclare partisan de la République démocratique et sociale. Il appartient au Comité central provisoire du 8 au 15 mars. Elu commandant du 192° bataillon.

    Candidat boulangiste en 1890. Libre penseur voltairien et antisémite notoire. « Le tort de Sarcey, en cette occurrence, est de ne pas nous avoir expliqué comment il peut être à la fois un « vieux disciple de Voltaire » et aller contre la campagne antisémitique dont le nommé Voltaire fut un des plus brillants coryphées » écrit-il dans Le réveil du peuple, n° 13.

     

    Alexandre Marie Sébastien, marquis de Ploeuc (1815-1887) : Sous-gouverneur de la banque de France dont il fut le responsable pendant la Commune de Paris. Il fut aussi député de la Seine.

     

    Sophie Poirier (née Doctrinal) (1830-1879) : Préside le Comité de Vigilance du XVIII° arrondissement. Elle préside également un club, la Boule noire. Animait le club des femmes de la Boule-Noire à Montmartre. A recruté 80 ambulancières dans le XVIII° arrondissement. Durant la Commune elle milite pour les droits de la femme, propose la création d’écoles professionnelles féminines et se bat pour la suppression de la prostitution. Elle est également ambulancière.

     

    Pothier : Membre du Conseil de la Commune, élu le 16 avril (II° arrondissement).

     

    Louis Pierre Alexis Pothuau (1815-1882) : Vice-amiral. Ministre de la Marine et des Colonies dans le gouvernement Thiers.

     

    Eugène Edme Pottier (1816-1887) : Dessinateur sur étoffes, devenu chansonnier. Franc-maçon. En exil il demande son admission à la loge maçonnique « Les Egalitaires » de New-York en 1875, qui comprend des proscrits de la Commune. . Revenu en France, il s’affilia en 1887 à la loge « Le Libre Examen » de Paris. Créateur de l’Internationale. Membre du Conseil de la Commune. Elu le 16 avril, il exercera les fonctions de maire du 2° arrondissement. Il jouera un rôle important dans l’organisation de la Fédération des artistes, présidée par Gustave Courbet. Membre de l’Internationale, il devient dans les années 60 un leader influent de la section parisienne de l’Internationale et de la fédération des sociétés ouvrières. Partisan de la Majorité. . Condamné à mort par contumace, il se réfugia aux Etats-Unis, et rentra en France en 1880.

     

    Pouchain : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Malvina Poulain : Communarde. Amie de Louise Michel.

     

    Stanislas Xavier Pourille : voir Blanchet.

     

    Augustin Thomas Pouyer-Quertier (1820-1891) : Fonda à Rouen une fabrique de cotonnades. Ministre des Finances du gouvernement Thiers. Député à l'Assemblée nationale (1871), il devint ministre des Finances (25 février 1871) et prit part aux négociations du traité de Francfort. Il permit aux communes de Villerupt et de Thil de rester françaises. Il préconisa une série d'impôts nouveaux, fit voter et émit avec succès l'emprunt permettant la libération anticipée du territoire.

     

    Joséphine Prat : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes. (Union des Femmes).

     

    Gustave Simon Préau de Védel (1844-1872) : Ingénieur. Exécuté à Satory le 19 mars 1872.

     

    Edmond Dehault de Pressensé (1824-1891) : Pasteur protestant et théologien.

     

    Henry Louis dit le colonel Henry Prod’homme (1844-1924) : Ingénieur. La Commune le nomme colonel d’état-major et gouverneur de la place.

     

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