• L’homme intérieur et l’homme extérieur. L’argent, le sexe, le pouvoir. Cahuzac, DSK, Dalongeville.

    Ces personnes ressemblent déjà à une tombe : propres sur elles à l’extérieur, elles sont sales et remplies d’immondices à l’intérieur. Cela indique également que, de la part de ces personnes négatives,

     Dalongeville, ancien maire d’Hénin-Beaumont, et Cahuzac, ex-ministre du budget, étaient francs-maçons. Pourtant, leur comportement réel et quotidien était contraire aux valeurs prêchées par la maçonnerie. Ces valeurs sont restées, de façon mécanique et dogmatique, au niveau de l’homme extérieur, et n’ont jamais atteint, au grand jamais, l’homme intérieur ! S’ils avaient tant soi peu communié avec les valeurs maçonniques, telle la Vérité (voir l’article 1 de la Constitution du Grand Orient de France), ils n’auraient jamais vécu, en toute bonne conscience, dans le mensonge, comme cela a été leur cas. Même leurs aveux et repentirs font encore partie de l’homme extérieur, du paraître et de la façade, et non du moi profond ! Que dire de la parole d’une personne humaine, maçon de surcroît, qui jure sur le livre le plus sacré de sa conscience, de ne pas s’adonner aux vices communs, « sous peine d’avoir la gorge tranchée », (symboliquement, c’est être réduit au silence), puis sciemment s’adonne à ces vices et penchants ? Quel contenu donner à l’homme intérieur d’une telle personne ? Ces personnes ressemblent déjà à une tombe : propres sur elles à l’extérieur, elles sont sales et remplies d’immondices à l’intérieur. Cela indique également que, de la part de ces personnes négatives, ils n’ont donné aucune importance, notamment aux engagements pris en Loge, ces engagements étant tous relatifs à l’homme intérieur. Pour eux, il s’agissait d’ « amusement », de « jeu » sans importance, et sans danger, pouvant leur profiter à l’extérieur. Cela manifeste pour le moins un mépris certain pour leurs « frères et sœurs », qui eux, agissent à leur égard conformément aux enseignements maçonniques, et en attendent un retour équivalent. Leur objectif est donc de faire miroiter l’homme extérieur, sans toucher à l’homme intérieur. C’est donc un choix délibéré de l’obscur, et non de la Lumière, et une véritable incompréhension du véritable travail entrepris par le franc-maçon initié sur lui-même : tenter de faire l’union de l’intérieur et de l’extérieur, du masculin et du féminin, de la Lumière et de l’obscurité, afin de faire rayonner à l’extérieur la Lumière acquise à l’intérieur. Cette façon de donner la priorité à l’homme extérieur, au paraître sur l’être, conduit à privilégier les « valeurs » mondaines : l’argent, le sexe trivial et le « pouvoir », au détriment des valeurs fraternelles, dont l’agapè. Un telle personne ne recherche pas, en son sein, le juste, pour ensuite s’y conformer à l’extérieur ! Il se contente d’épouser étroitement le conformisme et l’apparence, à n’importe quel prix, en se donnant l’importance et l’illusion d’être un « juste » ! Bien entendu, il justifie son attitude part tous moyens, dont le plus habituel est de déclarer que sa façon de se comporter est commune à tous les êtres vivants. Car il ne conçoit qu’un seul modèle, l’homme purement extérieur, refoulant au maximum l’homme intérieur, qui continue néanmoins à exister, comme une mauvaise conscience, prête à ressurgir à tout moment. L’aspect intérieur, pourtant essentiel pour le maçon initié, car c’est lui la pierre angulaire, sur laquelle il, travaille, devient le côté obscur, et non lumineux de ces personnages. Se pose de manière lancinante la question fondamentale : comment se fait-il que de tels personnages, qui trompent leur monde, ont pu être admis dans les Loges, en si grand nombre, puis y rester aussi longtemps, sans une part de complicité d’autres faux « frères et sœurs » ? Guy Arcizet, précédent Grand Maître du Grand Orient de France, de passage dans la région de Lille, faisait part, à qui voulait l’entendre, de sa surprise de constater que les journalistes s’intéressaient plus aux scandales financiers et sexuels (le Carlton de Lille et autres « joyeusetés ») touchant notamment des « frères » de son obédience, qu’à son dernier livre, ouvrage pourtant dégoulinant de bons sentiments et de bonnes intention : fausse naïveté de la part du patron de l’obédience ou bien pire encore ? Ce qui est surprenant, c’est plutôt sa surprise !

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