• « Je ne suis pas Charlie ». (Deuxième partie)

    Il faut en effet prendre en compte toutes les victimes des fanatiques fascistes, sans en exclure aucune : Comme dans l’affaire Merah, une partie des victimes est de religion juive, et c’est là un antisémitisme qu’il faut radicalement dénoncer. Les journalistes ont été injustement massacrés, parce que des croyants fanatiques considèrent qu’ils ont « offensés » le prophète Mahomet. Les policiers ont été tués dans le cadre de leur métier de protecteur de l’ordre. Mais les juifs sont tués uniquement parce qu’ils sont juifs, et ceci est, avec l’affaire du barbare fasciste Merah, et le meurtre de Ilan Halimi, la première fois depuis la seconde guerre mondiale. L’antisémitisme ne se cache plus et se révèle en plein jour, meurtrier. Et l’Etat est bien incapable de protéger les français juifs, puisque en 2014, près de 10 000 compatriotes juifs ont quitté le sol national, pour rejoindre en particulier Israël, soit plus de personnes que pendant les dix années précédentes.

    « Je ne suis pas Charlie ». (Deuxième partie)

     

    Il faut en effet prendre en compte toutes les victimes des fanatiques fascistes, sans en exclure aucune : Comme dans l’affaire Merah, une partie des victimes est de religion juive, et c’est là un antisémitisme qu’il faut radicalement dénoncer. Les journalistes ont été injustement massacrés, parce que des croyants fanatiques considèrent qu’ils ont « offensés » le prophète Mahomet. Les policiers ont été tués dans le cadre de leur métier de protecteur de l’ordre. Mais les juifs sont tués uniquement parce qu’ils sont juifs, et ceci est, avec l’affaire du barbare fasciste Merah, et le meurtre de Ilan Halimi, la première fois depuis la seconde guerre mondiale. L’antisémitisme ne se cache plus et se révèle en plein jour, meurtrier. Et l’Etat est bien incapable de protéger les français juifs, puisque en 2014, près de 10 000 compatriotes juifs ont quitté le sol national, pour rejoindre en particulier Israël, soit plus de personnes que pendant les dix années précédentes.

    L’Etat continue de manipuler les consciences, en tuant les barbares fascistes : il veut ainsi propager la théorie qu’il s’agit de « fous », et que lui-même est le seul barrage et garant pour défendre la civilisation.

    C’est ainsi que l’on observe à la télévision, de véritables exécutions sommaires, pour, à la fois transformer ces assassins en martyrs, qui deviendront des modèles pour de futurs assassins, et aussi éviter un procès qui permette de mettre le doigt sur les véritables causes de ce phénomène dit des djihadistes.

    Sans doute, le comportement républicain de la police, lorsque celle-ci protège les citoyens, est à saluer. Mais il faut continuer à mettre celle-ci sous le contrôle du peuple, afin d’éviter les diverses bavures et dérapages, comme l’assassinat de Rémi Fraisse.

     

    Ceux qui disent « Je suis Charlie » ont tort de brandir des crayons, comme si ceux-ci ne pouvaient pas aussi bien servir le bien (dessinateurs de « Hara Kiri ») ou le mal. De plus le rire est aussi une arme à double tranchant : tout dépend d’où vient le rire et à quoi il sert. Comme le disait l'humoriste Desproges, on ne peut pas rire de tout avec tout le monde. Par exemple, les sketchs de Dieudonné sont racistes et antisémites, condamnables non seulement du point de vue judiciaire, mais aussi du point de vue moral : il faut refuser la liberté de rire aux ennemis de la liberté.

    S'il faut critiquer les religions comme opium du peuple, et en particulier l'islamisme, cette critique doit viser la religion, sans attaquer les personnes: il faut respecter aussi les idées de chacun. Pour les musulmans, Mahomet ne doit pas être représenté. Pour les juifs, il ne faut pas faire d'image de Dieu, etc. Comme disait Voltaire: "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes, mais je me battrais jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire!". Donc : si les dessinateurs vont au-delà d’une critique constructive, et vont jusqu’à la provocation, ils doivent en accepter aussi toutes les conséquences.

    Il faut respecter les croyances et les idées des personnes, mais avoir le droit de critiquer ces croyances et idées, tout en n'attaquant jamais les personnes. C'est ce que les journalistes libéraux libertaires de « Charlie Hebdo » n'ont pas fait.

    De plus, les intellectuels, dont les journalistes, ont une responsabilité dans ce qu'ils écrivent et dessinent. Le stylo peut être meurtrier (voir les écrits antisémites de Céline, les lettres de dénonciations anonymes, ...) Les paroles peuvent aussi tuer (voir les sketchs de Dieudonné,...). Donc écrire et dessiner n'est pas anodin! Parler n'est pas non plus anodin et un adage dit: "Il vaut mieux un coup de couteau, qu'un coup de langue: on peut guérir d'un coup de couteau, pas toujours d'un coup de langue". Voir les rumeurs assassines.

     

     

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