• Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 4)

    La période actuelle est toujours la période de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme. Bien évidemment, le capitalisme a encore progressé. Les monopoles ont de plus en plus d'emprise. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, si les monopoles , malgré ou grâce à la crise sanitaire , s'enrichissent encore et si le nombre de milliardaires ne cesse d'augmenter. 

    Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 4)

    Metz Commune Libre, tombée dans le panneau de l'ultragauche faisant le jeu de la droite traditionnelle ?

    Cependant, je fais les remarques suivantes :

    La situation internationale et nationale :

    La période actuelle est toujours la période de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme. Bien évidemment, le capitalisme a encore progressé. Les monopoles ont de plus en plus d'emprise. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, si les monopoles , malgré ou grâce à la crise sanitaire , s'enrichissent encore et si le nombre de milliardaires ne cesse d'augmenter. Il en résulte diverses conséquences : d'abord le risque de guerre (voir les dépenses militaires des divers pays, qui ne cessent d’augmenter. Guerre économique entre les deux superpuissances , les USA et la chine, guerre diverses ou menaces de guerres, y compris en Europe (Turquie et Grèce, Ukraine, etc .) A tout moment, une guerre de repartage du monde peut éclater. Une autre conséquence, c'est que les conditions objectives sont prêtes pour un passage au socialisme réel et au communisme, par divers peuples, qui sont les maillons faibles de l'impérialisme mondial, dont la France. Plus que jamais, notamment avec les risques d'écocide et l'urgence écologique, la guerre populaire pour une destruction de l’État bourgeois et l'instauration d'un État socialiste est à l'ordre du jour. L’erreur des membres de MCL, c'est de ne pas analyser les éléments en profondeur (crise générale du capitalisme, crise économique,...), d'examiner l'infrastructure économique des pays, et d'en rester à la surface et d'en rester à la surface, aux épiphénomènes. Il faut notamment examiner de près la baisse tendancielle du taux de profit. Également la bourgeoisie française va faire payer les effets de la crise, par tous les moyens, y compris en mettant en place un régime fasciste, aux peuples du tiers-monde (Afrique, oyen Orient,...) mais aussi aux classe moyennes et aux classes populaires en France. La bourgeoisie a entrepris un mouvement de restructuration du régime capitaliste qui renforce encore la place proéminente prise par les grands monopoles et le capital financier. Ce qui renforce également le mouvement de résistance des classes populaires. Par exemple, le coup d'essai des trumpistes aux USA, d'occuper le Parlement , est proche d'un « 6 février 1934 » à l'américaine. La pandémie COVID-19 : La crise sanitaire a bon dos. C'est le prétexte pour se terrer et ne rien faire. Faut-il rappeler que les révolutionnaires tant français qu'étrangers, ont souvent lutté dans des conditions bien pires , de guerre civile ou guerre tout court ? Que va t—il se passer lorsque les relations sociales vont se tendre et devenir dangereuses ? Sera-ce alors le moment de se cacher dans sa maison ?La lutte des classes : L'erreur des membres de MCL, c'est de ne pas faire d'analyse des luttes de classes, tant au niveau général, qu'au niveau local. Quand Jean Luc Mélenchon clame : « La République, c'est moi ! », de quelle République parle-t-il ? Bien sûr, de la V° république, république des monopoles et de la bourgeoisie, république instaurée par le coup d’État de 1958. Tout est dit dans l'ouvrage de François Mitterrand : « Coup d’État permanent ». En prétendant que s'est une république dévoyée, qu'il suffirait , par des élections la « révolution par les urnes », que le « peuple » s'affirme, pour que cette république soit redressée et « démocratisée », il se comporte comme un allié objectif de la classe bourgeoise, dont il veut sauver la mise. Comme le P « C » F, c'est la voiture-balaie de l'impérialisme français. Je rappelle que les anciens du NPA sont ceux qui se sont fait éjecter de l'Union des Étudiants Communistes, puis du PCF, en particulier sur la base d'une absence de lutte de ces organisations contre l'impérialisme français (guerre d'Indochine, puis guerre d'Algérie). Ensuite ces militants révolutionnaires ont du batailler contre ces organisations (P »C » F et CGT ), qui soutenaient la même conception révisionniste de l’État français, à savoir un État qu'il est possible de réformer de l'intérieur, par des élections ; Ces organisations, intégrées dans les structures dominantes, ont combattu contre les « gauchistes », en particulier en mai 1968, pour éviter l'union des ouvriers et des étudiants. Sans doute, la liste « Lutte ouvrière » se distingue par son sectarisme, mais au moins ils n'ont pas renoncé au marxisme.

    Quelle sont la pratique sociale et la théorie des membres de MCL ? Sûrement pas une pratique de lutte des classes, ni une théorie révolutionnaire. C'est une pratique électoraliste et une théorie réformiste. C'est le cas également de LFI au niveau national. C'est un mouvement politique qui ne vit que pour les échéances électorales, dont les élections présidentielles. Ils ne cherchent nullement à s’implanter dans les entreprises, et sont plutôt étrangers aux classes populaires. Ils pensent, comme François Mitterrand, que quelques réformes suffiront. Comment envisager des réformes fondamentales , tant que les grands monopoles ne verront pas leur pouvoir économique, donc politique, mis à bas ? L’ancienne gauche a fait un revirement en 1984, acceptant de s’inféoder aux monopoles, en faisant croire qu'il s'agissait d'un mouvement de retrait provisoire, mais voilà près de quarante années que ces partis (Parti socialiste et P« C »F) traditionnels n'ont jamais remis en cause ce « tournant » libéral . Il s'ensuit le déclin, y compris électoral ,de ces partis, et une abstention record des masses populaires.

    Il en est de même des membres de MCL, au niveau local : et cela explique bien comment Philippe a pris l'ascendant aux côtés des militants de LFI : La ville , il faut la prendre et lui donner un virage plus social, plus écologique. En somme la « ripoliner », lui passer un vernis « vert-rouge-rose ». D’où l'absence de programme de MCL, et de simples « slogans », qui devaient faire l'affaire pour obtenir les voix des petits-bourgeois qui « votent encore » : Les fonctionnaires en place mettront en pratique ces slogans. Ces slogans sont : « R.I.C. », sans jamais se pencher sur ce que permet le code des collectivités territoriales sur ce point, « Gratuité des transports », ce que réalisent aussi des partis de droite, « Démocratie », mais depuis Marx, on sait bien que toute notion politique dans une société de classe a un contenu de classe : démocratie bourgeoise, qui est une fausse démocratie pour le peuple, ou d démocratie populaire ? «Urgence climatique et sociale », mais avec quelles mesures concrètes à Metz pour le travail, le logement, l'école etc.



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