• Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 10)

    « Parlons des contradictions. Comme disent les marxistes, la vie est contradiction, c'est-à-dire, sans contradiction, pas de vie . Mais la dialectique, c'est aussi l'étude des contradictions. Il y a des contradictions antagoniques et des contradictions non antagoniques. Il est important de bien les distinguer, car la façon de les traiter est tout à fait différente. Les premières concernent nos ennemis et les secondes nos amis. Les premières se traitent par la lutte des classes, la violence révolutionnaire et la lutte politique, idéologique et culturelle. Les secondes se traitent par la persuasion, l'exemple, la discussion, la critique et l'autocritique. A chaque étape du processus, il faut se demander : « Qui est mon ennemi ? Qui est mon ami ? ». Il faut aussi tenir compte du contexte matériel : aujourd'hui, à Metz comme ailleurs, de 1989 à 2018, les masses étaient endormies, gangrenées par l'idéologie dominante et le style de vie bourgeois (individualisme, désirs de luxe, etc .) Les ennemis : la bourgeoise, avec une distinction : la bourgeoisie classique, comme Sarkozy , Hollande, etc, et la bourgeoisie la plus dangereuse, prête à utiliser la violence réactionnaire, comme le RN. Mes amis : le peuple, avec les ouvriers, les employés, la petite bourgeoisie, en voie de paupérisation (« gilets jaunes »). Si l'on veut avancer, il faut à chaque étape, bien délimiter les deux camps : le peuple, et la cible. Il est vrai que les contradictions au sein du peuple sont dures à assumer : les gens du peuple roulent en voiture, cherchent ou ont des maisons individuelles, un style de vie « petit-bourgeois », mangent de la viande , battent leurs épouses, leurs chiens, sont même parfois racistes, homophobes, votent RN et autres, etc . Moi-même je roule en voiture, par exemple, quand je travaillais à Longwy et ha

    Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 10)

    ANNEXE 3 : Metz Commune Libre. Ma contribution du 31 janvier 2020 à propos de la lutte des classes. Sans réponse, comme d'habitude.

    « Parlons des contradictions. Comme disent les marxistes, la vie est contradiction, c'est-à-dire, sans contradiction, pas de vie . Mais la dialectique, c'est aussi l'étude des contradictions. Il y a des contradictions antagoniques et des contradictions non antagoniques. Il est important de bien les distinguer, car la façon de les traiter est tout à fait différente. Les premières concernent nos ennemis et les secondes nos amis. Les premières se traitent par la lutte des classes, la violence révolutionnaire et la lutte politique, idéologique et culturelle. Les secondes se traitent par la persuasion, l'exemple, la discussion, la critique et l'autocritique. A chaque étape du processus, il faut se demander : « Qui est mon ennemi ? Qui est mon ami ? ». Il faut aussi tenir compte du contexte matériel : aujourd'hui, à Metz comme ailleurs, de 1989 à 2018, les masses étaient endormies, gangrenées par l'idéologie dominante et le style de vie bourgeois (individualisme, désirs de luxe, etc .) Les ennemis : la bourgeoise, avec une distinction : la bourgeoisie classique, comme Sarkozy , Hollande, etc, et la bourgeoisie la plus dangereuse, prête à utiliser la violence réactionnaire, comme le RN. Mes amis : le peuple, avec les ouvriers, les employés, la petite bourgeoisie, en voie de paupérisation (« gilets jaunes »). Si l'on veut avancer, il faut à chaque étape, bien délimiter les deux camps : le peuple, et la cible. Il est vrai que les contradictions au sein du peuple sont dures à assumer : les gens du peuple roulent en voiture, cherchent ou ont des maisons individuelles, un style de vie « petit-bourgeois », mangent de la viande , battent leurs épouses, leurs chiens, sont même parfois racistes, homophobes, votent RN et autres, etc . Moi-même je roule en voiture, par exemple, quand je travaillais à Longwy et habitais à Thionville , villes non desservies par un train, je prenais la voiture, etc. L'erreur à ne pas commettre, ce serait de traiter toutes ces contradiction non antagoniques de manière antagoniques. C'est transformer une partie du peuple en ennemis, diviser le peuple, et donc s'enlever la possibilité d'atteindre le but, en détruisant la cible. Il faut donc les traiter, malgré la difficulté , par des moyens non antagoniques. Il faut aussi avoir une bonne conception de la cible : un bourgeois, qui vit de façon « écologique » (voir Yves Cochet), font partie de la cible. Si des membres du peuple ont pris de l'avance, et appliquent l'écologie dans leur vie quotidienne, tant mieux. Par contre, les traîtres au peuple, comme de nombreux responsables syndicaux, font partie de la cible (voir Berger, etc.). Il ne faut ni étendre la cible (en incluant des gens du peuple : ceux qui ont intérêt au changement, mais roulent en voiture, battent leurs épouses, mangent de la viande à gogo), ni trop la réduire , en excluant les traîtres à la cause, qui n'ont plus intérêt au changement (la « fausse gauche », les responsables syndicaux corrompus, etc). Dans le processus, les contradictions antagoniques peuvent se transformer en contradictions non antagoniques et inversement. Mais il s'agit non pas de transformer chaque individu (ce qui reste individualiste et qui est impossible à mon avis de généraliser dans un système capitaliste), mais bien de changer qualitativement le système. Tout en sachant d'où nous partons et à quoi nous voulons aboutir. Mais ce qui est petit et modeste, sous réserve que la ligne soit juste (traitement adéquat des contradictions) finira par triompher. Ce qui est puissant et dominant aujourd'hui, mais va à l’encontre des forces de vie, finira par s'écrouler. »



    « Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 8)Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 11) »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter