• Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 1)

    Je souhaite démontrer dans cette étude qu'en réalité la stratégie menée est purement électoraliste et que les membres, pour ceux qui ont dirigé la liste, manquent tout à fait , tant de pratique des luttes politiques que des luttes sociales de la classe populaire. Leur seule expérience, c'est la « lutte électorale », la « révolution dans les urnes » comme ils disent. Il en résulte les conséquences suivantes :

    • La liste surgit, tel un diable qui sort de sa boîte, lors des périodes électorales, avec des mots d'ordre non étoffés d'analyses , et donc qui n'accrochent pas à l'électorat visé.

    • La liste est facilement manipulable, ce qui a été le cas , puisque, de façon ultime, elle a offert, en soutenant la liste de la vieille droite conservatrice contre la gauche bourgeoise sortante, le spectacle de « gauchistes » jouant simplement le jeu de la droite.

     

    Bilan Élections municipales 2020 Metz Commune Libre.(Partie 1)

     

    INTRODUCTION.

    D'abord un constat : La liste Metz Commune Libre est bien incapable de produire un bilan des ses activités lors des élections municipales à Metz de 2020. Ceci mérite une explication.

    Bien évidemment, les membres de la liste ne peuvent se réfugier derrière la cause de cet empêchement que serait la crise sanitaire que nous connaissons : comme beaucoup de membres de cette liste se définissent comme des révolutionnaires, il est certain que les mouvement politiques (révolutions, mouvements insurrectionnels, etc.) ou sociaux (grèves, luttes économiques,etc.) se déroulent dans des périodes de crises aiguës. Souvent même plus aiguës que la pandémie actuelle.

    Il y a donc d'autres raisons qui empêchent de produire ce bilan public, auquel, me semble-t-il, les adhérents et les sympathisants qui ont donné de leur temps et de leur argent, ont droit. Rendre compte est même l'une des facettes de la démocratie. .

    Je souhaite démontrer dans cette étude qu'en réalité la stratégie menée est purement électoraliste et que les membres, pour ceux qui ont dirigé la liste, manquent tout à fait , tant de pratique des luttes politiques que des luttes sociales de la classe populaire. Leur seule expérience, c'est la « lutte électorale », la « révolution dans les urnes » comme ils disent. Il en résulte les conséquences suivantes :

    • La liste surgit, tel un diable qui sort de sa boîte, lors des périodes électorales, avec des mots d'ordre non étoffés d'analyses , et donc qui n'accrochent pas à l'électorat visé.

    • La liste est facilement manipulable, ce qui a été le cas , puisque, de façon ultime, elle a offert, en soutenant la liste de la vieille droite conservatrice contre la gauche bourgeoise sortante, le spectacle de « gauchistes » jouant simplement le jeu de la droite.

    Pour bien comprendre ce qui s'est passé avec Metz Commune Libre, il faut développer son ABCD. A, B, C, D sont les quatre personnages emblématiques de la liste Metz Commune Libre, qui résument bien la situation, et il n'est pas utile de mettre un nom sur ces visages, car ils représentent véritablement des archétypes.

    D’abord A. C'est un ancien élu de la liste de « gauche » de Dominique Gros, ancien adhérent de EELV, mais très vite, et facilement, mis en quarantaine, par tous les partis , en raison d'un caractère grincheux. Les animateurs de la liste MCL pensent avoir mis la main sur un cador, et propulsent A à la troisième place sur la liste. Cependant A n'a pas du tout une mentalité propre à se plier à la discipline d'un groupe, il est plutôt très individualiste, et ne veut rendre de comptes qu'à lui-même. C'est dire que les règles démocratiques, les votes, il s'en tape. Il prend donc des initiatives individuelles, tant en paroles qu'en action, engageant toute le liste Metz Commune Libre, malgré elle, et justifiant son attitude après coup. Pour mieux connaître le personnage, cela vaut la peine de lire son site facebook : plutôt du genre paresseux, il ne travaille sur aucun dossier, et s'en remet complètement au personnel de la mairie de Metz, pour travailler sur les différents points du « programme » de la liste et donc ce dernier se résume à des têtes de chapitres et à des slogans. C'est lui qui prend ainsi l'initiative, aux côté de B, de porter en justice la tête de liste, Xavier Bouvet, représentant de Dominique Gros , pour prise illégal d'intérêt . Ceci, comparé à la corruption d'autres élus de la place de Metz, pour un péché vraiment véniel ! C'est donc lui , avec d'autres animateurs qui désigne quasiment la liste de « gauche » , de Xavier Bouvet , comme ennemi à abattre, et qui en fin de compte, appelle à voter pour la liste de la vieille droite, celle de François Grosdidier, ou en tout cas de laisser la place libre à tous ces anciens « paraiges » de la ville de Metz. C'en est presque une caricature : l' « extrême gauche » de Metz apparaît comme allié objectif de la droite, contre la « gauche ». Il a agi selon son intuition, sans avoir à se justifier (« Nous ne sommes pas de ceux qui font un bilan » dira-t-il).

    Ensuite B. C'est un avocat retraité de la place de Metz, franc-maçon. Un des anciens leaders de l'ancien groupe « Basta ». Il s'allie donc avec A pour mettre en justice un dossier Xavier Bouvet. Rien ne l'empêchait de se présenter devant l'assemblée générale de la liste MCL, et de défendre son point de vue. Encore une fois, ces personnages se comportent en « loups solitaires » . Ils agissent par pur individualisme, ce qui est une composante de la petite-bourgeoisie.

    C ensuite. C'est aussi un avocat, plutôt de droite, mais aussi franc-maçon, et même un cadre du grand orient de France. Il est sur la liste de François Grosdidier, Il peut rencontrer donc B, dans une arrière-salle des loges de Metz, et lui souffler les bonnes idées, bien sûr dans l’intérêt de la ville de Metz.

    Enfin D. Militant chevronné de touts les causes d'extrême gauche. Les anciens de son groupe se sont violemment affrontés, dans les années soixante, avec les militants du Parti « communiste » Français et de la CGT, y compris en Mai 1968. Cet affrontement a porté notamment sur le peu de soutien des ex-communistes du P « C »F aux diverse luttes anti-impérialistes (guerre d'Algérie, guerre du Vietnam, etc.) . Il était évident alors que la direction du P  « C » F , et donc la direction de la CGT avaient changé de nature et peu à peu se sont intégrés dans l'appareil d’État de la bourgeoisie. Ils ont par exemple empêché en Mai 1968, la jonction des ouvriers et des étudiants, et ne se sont pas privés de casser du « gauchisme ». Peu à peu, ils ont renié les bases du marxisme-léninisme, et sont devenus des appareils de gestion du capitalisme, le P « C »F devenant même un parti de gouvernement bourgeois (avec la présidence Mitterrand, puis au sein du gouvernement de « gauche » de 1997 à 2002 ).

    Cela D le sait parfaitement. Et depuis, le P « C » F n'a pas changé, au contraire, il s'est fractionné en , au moins quatre branches en son sein, qui comprennent des représentants de l'aristocratie ouvrière. Il n'y a qu'à considérer les membres de ce parti qui ont siégé au conseil municipal de Metz. Je les connais de prêt, et leur seule ambition, c'est d'occuper des postes rémunérateurs.

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