• Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 69) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Co

    Ceci montre que les révisionnistes refusent – aussi bien du point de vue théorique, que du point de vue de la propagande et de la direction politique pratique – d’envisager la révolution en France du point de vue de la classe prolétarienne, ceci en posant clairement et nettement la question de la dictature du prolétariat. C’est en fait parce qu’ils ont définitivement renoncé à la révolution prolétarienne et à la dictature du prolétariat, qu’ils ont renoncé au marxisme-léninisme en général. C’est là que gît le lièvre : ils ne se réclament plus du léninisme que du bout des lèvres pour mieux tromper les masses des travailleurs. L’un de leur argument pour faire l’économie du concept de « dictature » est le fait que depuis la « dictature » hitlérienne en Allemagne, il risque d’y avoir confusion aux yeux des gens. Mais cet argument même montre leur nature de valets de la bourgeoisie, qui considèrent la « dictature en général », qui refusent de faire une analyse de classe de la dictature.

     

    Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 69) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code du Travail ? Pour commémorer la Révolution russe d’octobre 2017.

     

    Prenons un autre exemple qui illustre les enseignements que Lénine et les bolcheviks ont tiré de l’expérience de la Révolution russe de 1905 et de la façon de poser la question de la dictature propre aux opportunistes mencheviks : les révisionnistes français du Parti « communiste » français sont des gens capables d’admettre la dictature en paroles, mais incapables de la préparer dans les faits. Ils ont démasqué leur véritable nature d’opportunistes lors du mouvement de masse de Mai 1968. Ce mouvement avait pris une ampleur pouvant imposer des changements révolutionnaires s’il avait bénéficié de la direction d’un parti révolutionnaire prolétarien, d’un parti de type nouveau, marxiste-léniniste. Les révisionnistes ont jeté deux fois une bouée de sauvetage à la bourgeoisie : la première fois, le 22 mai, les révisionnistes de la C.G.T., imposant leur point de vue aux réformistes de la C.F.D.T., se déclaraient prêts « à prendre part à de véritables négociations sur les revendications essentielles des travailleurs ». Ce furent les accords de Grenelle. La seconde fois, le même jour, Waldeck Rochet, secrétaire général du P « C » F, déclarait, afin de « légaliser » le fait que le « pouvoir gaulliste avait fait son temps, qu’il ne répondait plus aux exigences du moment et devait donc s’en aller, la parole devait être donnée au peuple ». A la violence de classe, en plein développement dans tout le pays, le dirigeant révisionniste proposait de substituer le recours à de nouvelles élections : il opposait la voie « pacifique » à la voie révolutionnaire. La bourgeoisie capitaliste discerna l’avantage décisif qu’elle pouvait tirer de ces propositions avancées et formulées sous le signe de sa propre idéologie et dans le respect de ses institutions de classe. Ainsi, l’initiative des révisionnistes aboutit-elle à freiner, puis stopper, enfin repousser le mouvement ouvrier, enfin à trahir les intérêts du prolétariat et des travailleurs aux accords de Grenelle.

    Ceci montre que les révisionnistes refusent – aussi bien du point de vue théorique, que du point de vue de la propagande et de la direction politique pratique – d’envisager la révolution en France du point de vue de la classe prolétarienne, ceci en posant clairement et nettement la question de la dictature du prolétariat. C’est en fait parce qu’ils ont définitivement renoncé à la révolution prolétarienne et à la dictature du prolétariat, qu’ils ont renoncé au marxisme-léninisme en général. C’est là que gît le lièvre : ils ne se réclament plus du léninisme que du bout des lèvres pour mieux tromper les masses des travailleurs. L’un de leur argument pour faire l’économie du concept de « dictature » est le fait que depuis la « dictature » hitlérienne en Allemagne, il risque d’y avoir confusion aux yeux des gens. Mais cet argument même montre leur nature de valets de la bourgeoisie, qui considèrent la « dictature en général », qui refusent de faire une analyse de classe de la dictature.

    La bourgeoisie capitaliste peut avoir recours à certains moments (luttes de classes très aiguës, crise politique et économique grave menaçant les profits de la bourgeoisie) à une domination de type fasciste. Le fascisme est une forme de la dictature de la bourgeoisie ; la démocratie bourgeoise est une deuxième forme de dictature bourgeoise. Ce qui différencie la première de la seconde, c’est d’une part, le recours permanent à la violence réactionnaire contre les classes exploitées, et d’autre part, l’accaparement du pouvoir par la fraction la plus réactionnaire de la bourgeoisie. La contradiction essentielle oppose la dictature bourgeoise et la dictature prolétarienne. Mais comme nous l’avons vu, en fait, les révisionnistes ont renoncé à la dictature du prolétariat, à la révolution prolétarienne et en définitive, à la lutte de classe. Ils ont renoncé à la lutte de classe la plus développée, celle qui se place résolument dans le domaine de la politique, et qui va à l’essentiel dans ce domaine ; c’est-à-dire l’organisation de l’Etat. Lorsque certains révisionnistes, trotskystes ou autres, parlent de « lutte des classes », ils entendent par là, qu’ils en soient conscients ou non, quelque chose de tronqué, de falsifié, quelque chose de parfaitement tolérable pour la bourgeoisie libérale.

     

     

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