• Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 54) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code

     

    « Kautsky a parlé de tout ce que l’on veut, de tout ce qui est recevable pour les libéraux et les démocrates bourgeois et ne sort pas du cadre de leurs idées ; mais il n’a rien dit de ce qui est primordial à savoir que le prolétariat ne peut triompher sans briser la résistance de la bourgeoisie, sans réprimer par la violence ses adversaires, et que là où il y a « répression par la violence » et pas de « liberté », il est évident que la démocratie est absente. (…) Supposer que dans une révolution un peu sérieuse et profonde, c’est simplement le rapport entre la majorité et la minorité qui décide, c’est faire preuve d’une prodigieuse stupidité, c’est s’en tenir à un préjugé archi naïf, digne d’un vulgaire libéral ; c’est tromper les masses, leur cacher une évidente vérité historique, vérité selon laquelle les exploiteurs conservent durant des années de gros avantages réels sur les exploités, opposent une résistance prolongée, opiniâtre, désespérée. »

    Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 54) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code du Travail ? Pour commémorer la Révolution russe d’octobre 2017.

     

    LE DEMOCRATISME

     

    Dans le Parti « communiste » français apparaît clairement la nature bourgeoise, idéaliste en totalité du révisionnisme. Marchais prétendait :

    « Nous sommes partisans du socialisme ; lorsque la majorité du peuple l’aura décidée, il en sera ainsi. Or aujourd’hui la majorité du pays n’est pas partisan du socialisme. »

    Sous des airs faussement « démocratiques » c’est le point de vue de la bourgeoisie qui triomphe ; Marchais et l’ensemble des révisionnistes veulent gérer les affaires du capital. Car à coup sûr, avant la révolution prolétarienne, jamais la majorité du peuple ne sera partisane déclarée du socialisme et de la dictature du prolétariat. Les idées exprimées par les masses populaires ne sont-elles pas le reflet de l’idéologie dominante, de l’idéologie de la classe dominante ?

    A coup sûr avec Marchais et le P. « C. » F., il n’y aura jamais le socialisme, mais les masses populaires et le prolétariat révolutionnaire devront le faire sans eux et contre eux. Car ce que prêchent les révisionnistes, c’est le refus de la lutte, c’est l’idéologie de la soumission et de la conciliation qu’ils diffusent.

    Par exemple, Marchais parle de « liberté pour tous » ; cela n’existe pas. Lénine posait à propos de la liberté la question : « Liberté pour qui ? ». De deux choses l’une : ou bien les exploiteurs sont libres et les exploités ne le sont pas, ou bien les exploités sont libres et alors ce sont les exploiteurs qui ne le sont plus. L’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps car l’un exclut l’autre.

    « Le système soviétique c’est la destruction du mensonge bourgeois qui appelle « liberté de la presse », la liberté de soudoyer la presse, la liberté pour les riches, pour les capitalistes, d’acheter les journaux, la liberté pour les capitalistes de se rendre acquéreurs de centaines de journaux et de truquer ainsi la soi-disant « opinion publique ». (…) Ceci est aussi valable pour la liberté de réunion (qui est mensonge, aussi longtemps que les riches disposent des meilleurs édifices ou achètent les édifices publics), l’ « armement du peuple », la liberté de conscience (=la liberté pour le capital d’acheter et de soudoyer les organisations ecclésiastiques afin d’intoxiquer les masses avec l’opium de la religion) et toutes les autres libertés de la démocratie bourgeoise. » (186)

     

    La « liberté » en Chine populaire, lorsque règne la dictature du prolétariat, a toujours un contenu de classe. Il y a des « libertés » qu’il faut détruire, comme ces trois là contre lesquelles dans les campagnes chinoises s’est déchaînée la révolution culturelle, la liberté d’usure, par exemple, la liberté de rétablir des formes de capitalisme et d’oppression de classe.

    « La liberté est un grand mot, mais c’est sous le drapeau de la liberté de l’industrie qu’ont été menées les pires guerres de brigandage ; c’est sous le drapeau de la liberté qu’on a spolié les travailleurs. » (187)

    Marchais parlait aussi de « démocratie pour tous ». La « démocratie pour tous », exploiteurs et exploités partageant la même démocratie, cela n’est autre que la vieille rengaine mystificatrice de la bourgeoisie. Dans une société de classe, la démocratie est toujours une démocratie de classe. Démocratie bourgeoise ou démocratie prolétarienne, démocratie pour la bourgeoisie ou démocratie pour le peuple, l’un ou l’autre.

    Le socialisme est la dictature du prolétariat contre les exploiteurs, et la démocratie la plus grande pour le peuple.

    Ce jugement de Lénine pourrait parfaitement convenir au faux et hypocrite Marchais :

    « Kautsky a parlé de tout ce que l’on veut, de tout ce qui est recevable pour les libéraux et les démocrates bourgeois et ne sort pas du cadre de leurs idées ; mais il n’a rien dit de ce qui est primordial à savoir que le prolétariat ne peut triompher sans briser la résistance de la bourgeoisie, sans réprimer par la violence ses adversaires, et que là où il y a « répression par la violence » et pas de « liberté », il est évident que la démocratie est absente. (…) Supposer que dans une révolution un peu sérieuse et profonde, c’est simplement le rapport entre la majorité et la minorité qui décide, c’est faire preuve d’une prodigieuse stupidité, c’est s’en tenir à un préjugé archi naïf, digne d’un vulgaire libéral ; c’est tromper les masses, leur cacher une évidente vérité historique, vérité selon laquelle les exploiteurs conservent durant des années de gros avantages réels sur les exploités, opposent une résistance prolongée, opiniâtre, désespérée. »

     

    Marchais avait beau affirmer : « Nous n’irons pas au pouvoir pour gérer les affaires du grand capital », cela ne peut dissimuler le fait que le « socialisme » qu’il évoquait n’était rien d’autre que le pouvoir de la bourgeoisie.

    « Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 53) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 55) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code »
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