• Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 27) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code

    Donc pour bien traiter le problème du pouvoir politique chez Lénine, sans dénaturer le marxisme-léninisme, mais en lui restant fidèle, il convient de partir du point de vue de prolétariat révolutionnaire, et de la situation concrète en France.

     

    Au 21° siècle : « Révolution » macronienne ou Révolution prolétarienne ? (Partie 27) Dictature de la bourgeoisie ou dictature du prolétariat ? Barbarie ou Socialisme ? Code du Capital ou Code du Travail ? Pour commémorer la Révolution russe d’octobre 2017.

     

    LENINE

     

    La faillite de la Deuxième Internationale, et la trahison du prolétariat par les partis sociaux-démocrates, phénomène négatif, entraîne dialectiquement l’apparition de son contraire, le phénomène positif de la fidélité absolue de Lénine et, sous sa direction, du parti ouvrier social-démocrate de Russie, au marxisme. Le léninisme est à la fois la sauvegarde et le prolongement des principes de Marx et Engels, leur enrichissement.

    Si on comprend à quel point les courants révisionnistes de Bernstein et de Kautsky avaient révisé le marxisme, l’on apprécie comme Lénine l’a sauvegardé. Il convient d’apprécier à la fois cette sauvegarde et cet enrichissement du marxisme, devenu marxisme-léninisme, en ce qui concerne le problème fondamental du pouvoir politique et du parti marxiste-léniniste.

     

    1)                 LE MARXISME-LENINISME ET LE REVISIONNISME MODERNE :

     

    Cependant le léninisme a aussi été révisé de nos jours : nous allons voir pourquoi et comment. Mais d’abord, considérons de quel point de vue nous allons analyser le problème du pouvoir politique chez Lénine. Si le léninisme a été révisé, c’est-à-dire vidé de son contenu révolutionnaire et remplacé par un contenu bourgeois, de quel point de vue allons-nous nous placer pour traiter du léninisme ?

    Pour rester fidèle au léninisme, et ne pas se placer du point de vue de ceux qui l’ont révisé, il faut se placer du point de vue des intérêts du prolétariat révolutionnaire, donc du point de vue du parti du prolétariat et de la perspective de la révolution prolétarienne en France. Mao Tsé-toung a écrit : « La vérité, c’est la pratique ». Ceci permet d’échapper, à deux défauts : le dogmatisme et le sectarisme, car : « Il ne saurait y avoir de dogmatisme là où le critère suprême et unique de la doctrine est dans sa correspondance avec le processus réel du développement économique et social ; il ne saurait y avoir de sectarisme quand il s’agit de contribuer à l’organisation du prolétariat, et que, par suite, le rôle des « intellectuels » consiste à rendre inutile l’existence de dirigeants spécialisés, intellectuels. » (89)

     

    LE REVISIONNISME MODERNE :

     

    Dans Marxisme et Révisionnisme Lénine dit que « La doctrine (de Marx) a dû conquérir de haute lutte chaque pas fait sur le chemin de la vie. »

    En effet, au sein du mouvement ouvrier depuis ses débuts, l’idéologie prolétarienne s’est constituée et développée dans la lutte contre les théories opportunistes issues de l’idéologie bourgeoise.

    Marx et Engels ont lutté toute leur vie contre le proudhonisme (Proudhon), le bakouninisme (Bakounine), le blanquisme (Blanqui) et d’autres idéologies bourgeoises. Lénine a lutté toute sa vie contre le populisme, le « marxisme légal », le menchevisme toutes les variantes de l’économisme, et autres idéologies bourgeoises. Continuant l’œuvre de Lénine, Staline dirigea la lutte du parti communiste (bolchevick) de l’U.R.S.S. contre les traîtres boukhariniens (Boukharine), zinoviéviste (Zinoviev), et autres trotskistes (Trotski) puis contre le révisionnisme de Tito.

    Après la seconde guerre mondiale, le capitalisme monopoliste d’Etat connaît une période de développement plus ou moins « pacifique » dans les pays capitalistes avancés. L’impérialisme entreprend une offensive générale contre les peuples (par exemple au Vietnam), contre les pays socialistes et contre les partis communistes. Cette offensive de l’impérialisme rencontra un terrain propice chez certains membres des partis communistes plus enclins, après la terrible lutte de la seconde guerre mondiale, à chercher des voies plus « faciles » pour la victoire de la révolution (Togliatti en Italie, Thorez en France). L’ensemble de ces phénomènes aviva la lutte entre la voie bourgeoise et la voie prolétarienne dans les partis communistes. Le révisionnisme moderne se manifesta d’abord dans la Ligue des communistes de Yougoslavie avec la victoire de Tito. Puis le révisionnisme moderne, avec Krouchtchev à sa tête, s’empara du pouvoir dans le parti communiste (bolchevick) de l’U.R.S.S. et dans d’autres partis. Krouchtchev inaugura (dans son rapport au XX° congrès de l’U.R.S.S.) deux thèses révisionnistes d’importance mondiale pour le développement de la révolution :

    a)                 La guerre n’est plus inévitable (« coexistence pacifique » avec l’impérialisme) ;

    b)                 Le « passage pacifique » au socialisme est possible dans de nombreux pays capitalistes.

     

    LE MARXISME-LENINISME :

     

    Le mouvement communiste international s’est scindé en deux parties antagonistes :

    ·                    D’une part, l’U.R.S.S., et les pays de l’Est, et leur parti communiste respectif, se sont transformés provisoirement en pays capitalistes, ainsi que les partis communistes de différents pays se sont transformés en « partis ouvriers » bourgeois, tels le parti « communiste » français, ou le parti « communiste » italien…

    Qu’est-ce qui distingue le révisionnisme moderne du révisionnisme ancien ? Quelle est la spécificité du révisionnisme moderne ?

    Fiqret Shehu écrit en 1971 : « 1) La caractéristique essentielle qui distingue le révisionnisme actuel de l’ancien révisionnisme, bernsteinien, consiste en ce fait qu’il n’est pas seulement un courant idéologique opportuniste hostile au marxisme dans le mouvement communiste, mais également un révisionnisme au pouvoir, qui a atteint de nombreux pays et, au premier chef, l’Union Soviétique, naguère le premier et le plus puissant Etat socialiste dans le monde. (…)

    En d’autres termes, dans le domaine idéologique, le révisionnisme est le produit de l’appréciation subjective des changements qui interviennent dans la réalité, du traitement subjectif des principes fondamentaux et des lois générales du marxisme-léninisme, du reniement subjectif de la dialectique matérialiste et des conclusions révolutionnaires.

    2)                 Le révisionnisme actuel se distingue aussi de l’ancien par sa base socio-économique (…). Dans les pays capitalistes, aux côtés de l’aristocratie ouvrière, la bureaucratie ouvrière, qui, dans les conditions actuelles a considérablement grandi, est devenue, elle aussi, une base pour le révisionnisme. » (90)

    ·                    D’autre part, le parti du travail d’Albanie et le parti communiste chinois, ainsi que d’autres partis marxistes-léninistes, mènent une lutte acharnée à l’intérieur et à l’extérieur contre la ligne bourgeoise sous toutes ses formes. Aussi, la pensée de Mao Tsétoung présente la sauvegarde et l’enrichissement le plus essentiel du marxisme-léninisme face à la bourgeoisie impérialiste déclarée et à la bourgeoisie masquée que sont les révisionnistes modernes. L’un des enseignements essentiels de notre époque est que le prolétariat révolutionnaire doit mener une lutte acharnée contre l’ennemi mortel qu’est le révisionnisme moderne.

    Pour bien traiter le problème du concept de pouvoir politique chez Lénine, il faut tracer une ligne de démarcation bien nette entre le marxisme-léninisme et les révisionnistes de toute farine ; ces derniers ont édulcoré le marxisme-léninisme, l’ont vidé de sa substance, et lui ont substitué son contraire, l’idéologie bourgeoise : ils cherchent à se faire passer pour d’authentiques marxistes aux yeux de tout le monde à l’aide d’une phraséologie soi-disant « marxiste », et par là ils cherchent à masquer le fait qu’ils soient entièrement gagnés à la défense des intérêts de la bourgeoisie.

    Donc pour bien traiter le problème du pouvoir politique chez Lénine, sans dénaturer le marxisme-léninisme, mais en lui restant fidèle, il convient de partir du point de vue de prolétariat révolutionnaire, et de la situation concrète en France.

     

     

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