• apocalypse vingt-et-un (partie 10)

    notamment la nouvelle société doit éviter comme c’est le cas actuellement que les riches deviennent de façon éhontée et frauduleuse de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres manquant du strict nécessaire

    dans cette nouvelle société il ne peut y avoir ni de très riches ni de très pauvres ni châteaux ni chaumières et taudis

    les sans domicile fixe sont prohibés et chaque ménage dispose d’un logement décent

     

    apocalypse vingt-et-un (partie 10)

     

    XV

    le prolétariat assume son rôle historique son devoir et sa responsabilité

    la grande masse de la classe sort de la léthargie pour échapper à l’enfer capitaliste et conquérir l’idéal socialiste

    sa main ne tremble pas et le courage est son guide

    tout obstacle sur son chemin est lourdement frappé afin d’aplanir celui-ci

    le vingt-et-unième siècle est le siècle d’une ère nouvelle du renouveau et de la vie renaissante ou alors c’est le siècle de la mort et de la nouvelle chute

    si la barbarie l’emporte ainsi que l’apathie du prolétariat accompagnées du fascisme du fanatisme et de la finitude alors se mettent en route automatiquement en fonction de la loi de compensation les dix plaies

    ce qui signifie la fin de l’actuelle dispensation

    il faut dans ces conditions recommencer et attendre une nouvelle dispensation pour atteindre le but de « liberté égalité fraternité » entre tous les êtres vivants

    plus la haute bourgeoisie va ressentir que le pouvoir lui échappe et qu’elle doit disparaître et plus elle va se tourner vers des solutions extrêmes afin d’assurer sa survie même temporaire

    en réponse à cette barbarie les solutions révolutionnaires sont de plus en plus radicales

    chacun doit compter sur lui-même et sur sa clase sociale

    compter sur ses propres forces est la seule issue

    car il n’existe aucun homme providentiel aucun sauveur

    toute personne qui prétend à ce rôle est un usurpateur et il est foncièrement anti-social

    il s’agit de faire une ligne de démarcation nette et définitive entre un représentant politique bourgeois et un représentant politique prolétarien

    le représentant bourgeois représente les intérêts de la bourgeoisie tout en se donnant une image d’au-dessus des partis il est victime de l’appât du gain corrompu se servant de ses postes et mandats pour se protéger de toute répression y compris de la justice bourgeoise pourtant déjà bien clémente à son égard c’est un cumulard richissime qui place par népotisme ses familiers dans de bonnes places c’est un professionnel de la politique

    par contre le représentant prolétarien accepte consciemment de représenter les intérêts de la classe ouvrière il a un revenu modeste correspondant à celui d’un salarié ouvrier humble il reflète dans son style de vie la morale prolétarienne il est au service du peuple et du bien commun en cas de faiblesse de trahison ou de manquement à ses devoirs il est automatiquement démis de ses fonctions et soumis aux sanctions les plus extrêmes de la justice prolétarienne il n’occupe qu’un seul mandat et rend compte autant que de besoin à ses mandants de la façon dont il s’adonne à ses activités et du bilan des résultats obtenus il est sans crainte et sans peur toujours prêt à donner sa vie pour la cause des plus pauvres et pour la justice prolétarienne

    les sciences économiques et sociales ont suffisamment progressé et l’application de celles-ci permet d’instaurer une société plus juste

    de grands penseurs ont posé les grandes lignes qui permettent à l’humanité de passer du stade préhistorique à l’étape historique celle du socialisme qui met fin à la bestialité

    ces penseurs sont notamment karl marx friedrich engels lénine staline et mao tsé-toung

    des peuples comme les peuples soviétiques de mille neuf cent dix sept à mille neuf cent cinquante trois et les peuples chinois de mille neuf cent quarante neuf à mille neuf cent soixante seize ont ouvert la voie et montré l’exemple de l’édification d’une société plus juste et plus égalitaire

    si ces derniers ont temporairement fait marche arrière eux aussi bientôt reprennent leur marche en avant

    le contexte de la prise du pouvoir par le prolétariat ainsi que l’exercice de ce pouvoir dans le cadre de la dictature du prolétariat est variable

    si ce contexte comporte toujours la lutte des classes âpre sanguinaire et pacifique violente et non-violente menée par l’état-major du prolétariat le parti communiste la classe ouvrière et le peuple contre la classe bourgeoise par contre le cadre peut être la paix relative et cela peut être aussi la guerre ouverte guerre civile à l’intérieur du pays et guerre inter impérialiste et contre les divers impérialismes à l’extérieur du pays

    la bourgeoisie ne se prive pas pour défendre ses intérêts de mener diverses guerres à l’extérieur contre les peuples que ce soit au mali en libye en irak en syrie ou en afghanistan

    quel que soit le contexte guerre ou paix relative le prolétariat garde son autonomie par rapport à la bourgeoisie et lutte pour défendre ses intérêts propres

    c’est là un des enseignements inexorables du vingtième siècle

    par son habileté manoeuvrière la bourgeoisie en s’appuyant sur l’opportunisme et l’arrivisme des pseudo représentants de la classe ouvrière comme maurice thorez georges marchais et consorts a su atteler le wagon du prolétariat à sa propre locomotive lui faisant servir les intérêts de la bourgeoisie en arguant de valeurs « nationales » de la république « neutre » etc. c’est aussi ce à quoi ont servi les délégués « jaunes » des divers syndicats maisons faire servir les intérêts bourgeois au prolétariat trahissant les intérêts réels et vitaux du prolétariat qui sont la prise du pouvoir politique ceci afin de préserver la société bourgeoise

    s’il est possible tactiquement de passer des alliances avec certaines fractions de la bourgeoisie de créer un front populaire à géométrie variable contre une cible à un moment donné le prolétariat et son parti communiste doivent toujours conserver leur autonomie luttant pour leurs intérêts stratégiques la prise de tout le pouvoir la destruction de l’état bourgeois l’instauration de la dictature du prolétariat pour aller vers le communisme au niveau de l’humanité

     

    XVI

    avec l’état socialiste c’est la fin de l’exploitation de la majorité par la minorité

    tout est fait pour servir le peuple et améliorer son sort

    les biens sont partagés de manière équitable et chacun en dispose en fonction de ses besoins

    toutes les propriétés dont notamment les moyens de production les grands monopoles les banques les assurances les chemins de fer etc. sont transférés immédiatement et sans aucune compensation à la société toute entière

    ces biens communs appartiennent déjà de fait à la société ayant été produits par celle-ci dans son ensemble mais pour être indûment accaparés par la minorité bourgeoise pour servir de moyen d’oppression et d’exploitation de la grande majorité du peuple

    pour parvenir au socialisme puis au communisme il faut supprimer toute forme d’héritage qui crée des inégalités

    à l’exception des biens nécessaires à la vie quotidienne il est aberrant injuste et inutile qu’à l’un des bouts de la société les uns possèdent trop ce qui caractérise une très petite minorité de très riches et qu’à l’autre bout de la société une grande majorité de citoyens soient privés de tout

    il est également injuste qu’avec le dispositif de l’héritage les uns commencent dans la vie avec beaucoup plus de biens que le strict nécessaire d’autant plus que les grandes fortunes sont accaparées par le vol et l’exploitation et ne reposent plus jamais sur le travail personnel et honnête

    notamment la nouvelle société doit éviter comme c’est le cas actuellement que les riches deviennent de façon éhontée et frauduleuse de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres manquant du strict nécessaire

    dans cette nouvelle société il ne peut y avoir ni de très riches ni de très pauvres ni châteaux ni chaumières et taudis

    les sans domicile fixe sont prohibés et chaque ménage dispose d’un logement décent

    les fuites fiscales sont impossibles et toute tricherie est sévèrement sanctionnée comme une atteinte intolérable à l’intérêt collectif

    telle est la première béatitude

    le travail tant manuel qu’intellectuel est sacralisé et obligatoire

    il n’y a plus de différences exorbitantes entre les salaires créant des iniquités

    tous les citoyens ayant l’âge requis doivent travailler en fonction de leur possibilité

    personne n’est oisif et vit aux dépens des autres

    le travail est à la fois un besoin et un plaisir partagé par tous

    il n’y a plus de chômage et chacun est utilisé pendant une période raisonnable par la société afin de servir au mieux les intérêts de tous

    telle est la seconde béatitude

     

     

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