• La franc-maçonnerie, voie de connaissance ou voie de croyance ? Contrairement à toutes les religions, la franc-maçonnerie n’est pas une voie de croyance, mais bien une voie de connaissance, qui n’est pas intellectualiste, mais qui privilégie l’intelligence du cœur. Du 1° au 33° degrés, la tâche du franc-maçon est le dévoilement du Soi. Il s’agit de faire entrer l’Infini dans le fini, l’Eternité dans la temporalité.

    Comme l’a déjà déclaré le philosophe Sénèque, l’essentiel est ce qui est dit, et non pas qui le dit. La Tradition primordiale est bien antérieure aux divers écrits relatifs à la franc-maçonnerie

    Mais si le franc-maçon doit préparer le « petit je » à recevoir cette Tradition, comme l’a déclaré Platon, dans la Lettre VII, 341 : « (…) Là-dessus, en tout cas, il n’existe pas d’écrit qui soit de moi, et il n’en existera jamais non plus :; effectivement, ce n’est pas un savoir qui, à l’exemple des autres, puisse aucunement se formuler en propositions ; mais, résultat de l’établissement d’un commerce répété avec ce qui est la matière même de ce savoir, résultat d’une existence qu’on partage avec elle, soudainement, comme s’allume une lumière lorsque bondit la flamme, ce savoir se produit dans l’âme et, désormais, il s’y nourrit lui-même. » Cela veut bien dire que l’on ne peut rien dire sur la dernière étape, le 33° sentier, qui est le saut de Kéther à Aïn Sof.

     

    Selon Louis-Claude de Saint6Martin, le Philosophe Inconnu, l’initiation la plus élevée est celle par laquelle, « nous pouvons entrer dans le cœur de Dieu et faire entrer le cœur de Dieu en nous, pour y faire un mariage indissoluble qui nous rend l’ami, le frère, de notre divin Réparateur. Il n’y a pas d’autre solution pour arriver à cette sainte initiation que de nous enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de notre être, et de ne pas lâcher prise tant que nous ne sommes pas parvenus à en sortir la vivante et vivifiante racine ; parce qu’alors tous les fruits que nous devrons porter, selon notre espèce, se produiront naturellement en nous et hors de nous. » 

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  • LE LION AILE : Le lion ailé, avec son phylactère, c’est le feu du désir qui nous entraîne vers la connaissance. Le lion est le gardien de notre temple intérieur, qui brûle en nous les insuffisances et les obstacles à l’évolution spirituelle.

     

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  • LE JUGEMENT : L’oubli, le sommeil et la mort sont trois degrés d’une seule et même chose, c’est-à-dire du processus de l’élimination d’un être conscient et vivant. La résurrection est l’opération où l’amour divin et humain triomphe de l’oubli, du sommeil et de la mort. Car l’amour n’oublie jamais, veille toujours et est plus fort que la mort.

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  • CHEVALIER DU SOLEIL OU PRINCE ADEPTE : TSADE

    28° Sentier : Nativ Yesod Sagesse Théorique :

    Sekel Moutba – Conscience naturelle.

    7 - 9 : 28° Voie : la Lune. Les Personnes à Amphores. TSADE. Lettre Simple : Verseau, Shevat, Limite Nord de l’Ouest, goût. Gros intestin. L’exploration et la sublimation de l’inconscient. L’égrégore. L’inconscient collectif. UNE LANCE. Valeur numérique : 90.

    LA LUNE : La lune exprime le principe féminin.

    LES PERSONNES A EMPHORES : Pour transmettre l’esprit, il faut connaître la langue des oiseaux, dire la parole juste au moment juste, en fonction des possibilités de chaque interlocuteur.

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  • LE LION : Une figure médiévale représente un roi qui tient un aigle à la main et chevauche un lion : c’est l’allégorie de l’orgueil, confondu avec la vanité. La vanité entraîne le bâtisseur à se servir pour son bénéfice personnel des trésors découverts pendant l’initiation. Il commet alors la plus grave des fautes. Car l’ostentation de l’ignorant n’est rien, alors que la vanité du sage est mortelle. Plus on sait, plus on est responsable et moins on a le droit de se vanter. Lorsque l’initié est persuadé d’être installé dans la connaissance, il tombe dans un abîme sans fond. Le temple absorbe le « moi » du maître d’œuvre. Il le grandit à la mesure de l’édifice.

     

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