• Seule la démocratie populaire sera à même de mettre en place une organisation rationnelle et à bon marché, dont les conditions sont :

    -         Une association des citoyens aux décisions et une proximité des électeurs ;

    -         Les élus doivent s’habituer à rendre compte et à présenter périodiquement leur bilan, dans un langage clair et limpide ;

    -         Mise en œuvre de la transparence et l’absence des décisions secrètes, prises en vase clos et en petits comités cachés.

     

    Tant que ces diverses préconisations de démocratie populaire ne sont pas appliquées, les électeurs ont raison de prôner l’abstention et la lutte contre le système actuel, antidémocratique en fait, de soi-disant « démocratie représentative ».

     

    Troisième Partie : Compte-rendu de la séance plénière du conseil régional de Lorraine des 26 et 27 juin 2014.

    A bas la démocratie représentative, déni de la démocratie !

    Vive la démocratie populaire !

     

    Le mariage Alsace/Lorraine et Champagne-Ardenne : quelques élus heureux et des Alsaciens/Lorrains/Champenois/Ardennais cocus !

    Les électeurs veulent, quant à l’organisation territoriale, de la clarté et de l’efficacité, une gestion à bon marché, moins coûteuse en argent et en temps.

    Les élus parlent beaucoup de proximité, mais de quoi s’agit-il exactement ? Il s’agit surtout de la proximité entre les divers services de la collectivité territoriale et les usagers. Il est certain que les divers services, dont notamment les guichets, sont en contact direct avec les citoyens. Mais il n’en est pas du tout ainsi entre les élus et les citoyens. En effet, les élus, notamment les conseillers régionaux, sont pour la plupart coupés de la réalité quotidienne du peuple : une fois élus, ils se considèrent au-dessus des masses et du commun des mortels. Sinon, s’ils étaient véritablement au contact de la réalité populaire (chômage, logements indécents, transports, etc. ?), ils s’ingénieraient à régler véritablement les vrais problèmes de la vie quotidienne. Ainsi, pour la proximité, on peut dire tout à fait qu’il en est de même des différents guichets ou services des diverses administrations, que ce soient ceux de la préfecture (par exemple délivrance des cartes grises,…), de la CAF ou de la CPAM : il n’est nul besoin de faire gérer ces services par une classe d’élus pour instiller de la proximité ! Elle existe en soi par la nature même des services.

    Si l’on devait supprimer les diverses catégories d’élus (conseillers régionaux et départementaux, maires,…), cela ne nuirait aucunement ni à la proximité de ces services par rapport aux usagers, ni au fonctionnement de ces services. Il suffirait d’accoler à ces services un simple comité d’usagers pour rendre la proximité plus effective.

    Le regroupement des régions est une fausse réforme, qui ne pose pas le seul  problème, celui du pouvoir de décision. C’est instaurer la démocratie populaire qui constitue la seule réforme en rupture avec la bureaucratie coûteuse et tatillonne. Après avoir prôné le rapprochement de l’Alsace et de la Lorraine, voilà que les députés ajoutent la Champagne-Ardenne. Cela démontre que ce projet est mis anarchiquement en œuvre, par les énarques parisiens, sans aucune consultation de terrain. C’est une procédure technocratique et bureaucratique, sûrement pas démocratique. Faut-il regrouper l’Alsace-Lorraine ou bien ajouter à ce couple la Champagne Ardenne ? Ou bien la Lorraine unie à la Champagne Ardenne d’une part, et l’Alsace d’autre part ? Quelle doit être la capitale régionale ? Evidemment toutes ces péripéties n’apporteront aucune réponse aux problèmes des gens, et ne posent pas la question de « qui détient le pouvoir de décision », fausse démocratie participative ou démocratie populaire. Par contre, la solution apportée à ce tripatouillage institutionnel permettra de jauger, à instant t, quel est le rapport de force entre les diverses fractions de la bourgeoisie ! Depuis 2008, les inégalités de toute nature se sont accrues, et les régions, selon l’aveu même du président Masseret, se sont révélées impuissantes sur les vrais problèmes de la vie des gens : l’emploi, les transports, la formation,... On peut se demander en quoi l’addition de deux ou trois impuissances va créer une organisation plus efficace et moins coûteuse ? Une réforme des institutions nécessite un minimum d’adhésion populaire. L’un des  buts est en fin de compte de détourner l’attention des citoyens des sujets importants, comme le chômage de masse. Le fond du problème des institutions françaises, comme les régions, c’est de savoir qui détient la réalité du pouvoir, et d’instiller un minimum de démocratie populaire. Un autre but est de gagner du temps, d’éloigner les responsabilités, ceci alors qu’il n’y a pas de croissance, et que la suppression d’emplois se poursuit en Lorraine comme ailleurs. Il n’y a aucune transparence, les décisions étant occultées et cachées : elles se prennent en catimini, dans des instances fermées au public, comme la commission permanente, les divers commissions,…. Il faut en finir avec la démocratie représentative, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, qui est un déni de démocratie.

    Les socialiste du parti socialiste cumulent tous les pouvoirs, nationaux et locaux, et la vie quotidienne des gens ne s’améliore pas : ceci devrait ouvrir les yeux des derniers votants du PS, car cela démontre que les élus ne jouent aucun rôle actif au service des citoyens.

    Les élus défendent leur pré carré : ils sont entre eux. Ils ne s’adressent pas aux Lorrains : à preuves, le peu de publicité des débats de l’assemblée régionale, et les débats ne sont pas retransmis sur le site officiel de la région Lorraine. Le citoyen n’est pas considéré comme acteur et ne participe à aucune décision.

    La confiance dans les élus est nulle et le système de démocratie représentative est à bout de souffle. L’éloignement réel des citoyens exaspère. En quoi les citoyens influent-ils sur les décisions prises ? Quand les avis des citoyens sont-ils pris en compte ?

    Le véritable éloignement entre les diverses institutions (Etat, régions, départements, villes,…), c’est en réalité le fait qu’une caste d’élus s’est emparée du pouvoir de décision et a instauré un système de « démocratie » représentative, fondée sur le suffrage universel, qui lui attribue le monopole de la décision.

    Il est d’ailleurs légitime de s’interroger pour quelle raison les élus n’ont pas pensé plus tôt à mettre un terme à un mille-feuille territorial dispendieux ? Pourquoi avoir maintenu par exemple la clause de « compétence générale », source de tant de doublons ? C’est que ces élus y trouvaient leur compte et cela leur permettait de faire fortune en se répartissant de larges rémunérations, à l’abri des regards et de tout contrôle.

     

    Seule la démocratie populaire sera à même de mettre en place une organisation rationnelle et à bon marché, dont les conditions sont :

    -         Une association des citoyens aux décisions et une proximité des électeurs ;

    -         Les élus doivent s’habituer à rendre compte et à présenter périodiquement leur bilan, dans un langage clair et limpide ;

    -         Mise en œuvre de la transparence et l’absence des décisions secrètes, prises en vase clos et en petits comités cachés.

     

    Tant que ces diverses préconisations de démocratie populaire ne sont pas appliquées, les électeurs ont raison de prôner l’abstention et la lutte contre le système actuel, antidémocratique en fait, de soi-disant « démocratie représentative ».

     

     

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